Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Nous vivons dans un monde où tout le monde joue un peu facilement de la couinemuse !
Je suis victime.
Le monde est méchant.
La vie est dure.
Le travail est pénible.
Le pain bien sec.
Les conditions bien pénibles.
snif, snif,…
Ce n’est plus les histoires de Oui-Oui, nous pourrions écrire la longue litanie des histoires des “Ouin-Ouin” !
Alors ils couinent.
Encore et encore.
Il faut dire que l’on veut occulter quelques réalités vieilles comme le monde du genre…
La vie est profondément injuste. Effectivement nous ne naissons qu’égaux en droit et encore, parce que pour tout le reste, cela dépend plutôt de Visa et de MasterCard !
La vie se termine toujours bien tristement par une mort inéluctable.
Nos santés, nos capacités intellectuelles ou physiques sont bien différentes.
La vie est effectivement dure. Très dure parfois.
En réalité il y a deux genres de choses.
Celles contre lesquelles on ne peut rien.
Celles contre lesquelles on peut tout.
Je suis petit, je n’y peux rien. Je suis gros (parce que je mange trop) je peux moins manger… ou porter plainte contre Mac-Do !
Les couineurs et les couineuses de chez Goldman Sachs trouvent que le travail c’est trop dur !
“David Solomon reconnaît que les conditions de travail sont exigeantes et assure que des efforts seront faits pour protéger les samedis.
Des conditions “inhumaines”, des semaines de 95 heures de travail, des nuits de sommeil de cinq heures… Le rapport des jeunes analystes financiers de Goldman Sachs a fait du bruit à Wall Street.
Au point que le Pdg de la banque d’affaires David Solomon a du envoyer un mémo vocal à l’ensemble des salariés de l’entreprise ce dimanche dont CNBC a eu connaissance. Le patron de la plus puissante banque de New York reconnaît que la période actuelle est particulièrement éprouvante.
“Permettez-moi de dire à tout le monde, et en particulier à nos analystes et associés : nous reconnaissons que les personnes qui travaillent aujourd’hui sont confrontées à un nouvel ensemble de défis, rappelle dans un premier temps David Solomon. Dans ce monde de travail à distance, il nous semble que nous devons être connectés 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Nous sommes ici pour fournir un soutien et des conseils. Ce n’est pas facile et nous travaillons dur pour l’améliorer.”
La période actuelle connaît une explosion des acquisitions et des introductions en Bourse avec l’émergence notamment des Spac, ces sociétés sans activité qui deviennent publiques pour lever des fonds.
Il faut conserver la performance
Si le Pdg de la banque d’affaires fait savoir qu’il ne va révolutionner le travail d’analyste financier, il avance toutefois quelques pistes d’amélioration. Et notamment protéger le samedi.
“Nous renforçons l’application de la règle du samedi, explique David Solomon dans son mémo. Nous accélérons nos efforts pour embaucher de nouveaux banquiers juniors dans les services bancaires d’investissements. Nous sommes également plus sélectifs sur les opportunités commerciales que nous recherchons et nous travaillons à automatiser certaines tâches de notre entreprise.”
Pour autant, pas question de sacrifier la performance pour le patron de Goldman Sachs.
“Si nous faisons tous un effort supplémentaire pour notre client, même lorsque nous sentons que nous atteignons notre limite, cela peut faire vraiment une différence dans nos performances”, explique David Solomon.
Avant de conclure en rappelant qu’un volume de travail élevé est malgré tout une “bonne nouvelle” qui traduit la bonne santé de l’entreprise et offre “l’opportunité de travailler avec nos clients sur tant de choses intéressantes en ce moment.”
Un bon gros “allez vous faire foutre” du Patron !
Et oui, ce n’est pas dit tout à fait aussi clairement, mais c’est exactement ce qu’il vient de dire en expliquant que nous “essaierons de préserver les samedis”… comprenez qu’on ne va pas réussir !! Et qu’il est hors de question de sacrifier la performance.
Banquier d’affaires, marche ou crève !
Mais vous savez quoi ?
Personne ne vous force à travailler chez Goldman Sachs !
Je vous parlais des choses contre lesquelles nous pouvons quelque chose.
Nous ne sommes jamais obligés de travailler là où on exige de nous l’abandon de sa vie et donc, de son âme.
Lorsque vous travaillez 95 heures, le problème, ce n’est pas les 95 heures en soi.
Le vrai sujet c’est que votre “parton” vous ôte la vie. Il prend tout votre temps de vie.
Contre quoi en échange ?
Simple.
L’ambition de jeunes trou du cul aux chaussures pointues persuadés d’avoir une immense carrière qui s’ouvre à eux, confondant ambition et perdition. Ils sont naïfs. Ils passent à la lobotomie. On leur explique qu’il n’y a pas mieux que Goldman, la banque qui dirige le monde. Si tu échoues chez Goldman, “tu es mort”, “si tu réussis, tu seras un Dieu”. En réalité c’est de la torture psychologique et vous devenez l’esclave consentant de votre employeur, corvéable à merci. Une terrible prison qui termine de se refermer avec le versement d’un salaire “au-dessus” de la moyenne. Vous ne trouverez jamais mieux ailleurs.
Vous êtes en quelques mois, devenu l’associé du Diable.
Vous me direz que faire alors ?
Soyez toujours libre, et la simplicité libère !
Beaucoup se demande pourquoi je roule dans une Dacia.
Simple.
La simplicité volontaire libère.
Vous avez deux façons d’être libre, c’est-à-dire affranchi comme les esclaves des temps jadis. Autrefois, les esclaves n’étaient pas payés. Il y avait de bons maîtres, et beaucoup de biens mauvais. Aujourd’hui, l’esclavage n’existe plus. Il a été remplacé par le salariat ! Ne vous y trompez pas. Nous sommes aliénés à un patron parce qu’il nous verse un salaire dont nous avons désespérément besoin chaque mois.
C’est une autre forme d’esclavagisme. Il touche tous les hommes de cette planète, quelles que soient leurs couleurs de peau.
Vous avez deux façons de vous affranchir.
La première est de gagner plus, mais en cherchant toujours à gagner plus, on peut finir par se perdre, mais pas toujours.
La seconde est de dépenser beaucoup moins. C’est la simplicité volontaire.
Si vous cherchez à gagner plus, la sagesse élémentaire doit vous inviter également et dans le même temps à dépenser moins. Simplicité volontaire.
Plus vous gagnez, moins vous dépensez, plus vous économisez, plus vous placez, plus cela vous rapporte et moins vous avez besoin de gagner d’argent… et plus vous êtes libre !
Je me moque des couineurs de chez Goldman, parce qu’ils sont l’exemple même de ce qui ne tourne pas rond dans notre société, de l’ambition, du lucre et de l’appât du gain.
La simplicité volontaire libère.
Et vous avez le choix.
Le choix de vivre dans des lieux moins chers, le choix de changer de travail, le choix d’être votre propre patron, le choix d’user encore de votre argent comme vous le souhaitez, d’investir en vous, dans vos compétences ou dans votre patrimoine.
Vous n’êtes pas prisonnier.
Vous êtes libres.
Les couineurs de chez Goldman font Ouin-Ouin, car ils veulent la bonne soupe, sans devenir les associés du diable.
Pourtant, dans la vie il faut choisir.
Le difficile chemin de la simplicité volontaire et d’une forme “d’ascétisme” moderne, ou, la facilité de l’aliénation, de la consommation, du paraître, en devenant chacun à sa manière un associé du diable le plus proche.
La simplicité est votre meilleur allié pour atteindre votre liberté.
” Toi qui entres ici, abandonne toute espérance. ” Ce n’est pas de moi, c’est la Divine Comédie et l’enfer de Dante.
” Toi qui entres ici, chez Goldman Sachs abandonne toute espérance. 95 heures tu travailleras. Ta vie tu donneras”.
Quand vous vivez un enfer, c’est que vous êtes un associé du diable.
On ne doit jamais perdre sa vie à la gagner.
Soyez libre, prenez soin de vous.
Restez à l’écoute.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Salarié = ressource humaine = … marchandise !
Et bientôt : T’es pas vacciné ? T’es viré (ou même pas embauché) !
Bonjour,vous avez oublié a propos de ces jeunes analystes, que leur bon salaire couvre a peine leur dépendance à des produits illicites,car pour être performant il faut ce qu’il faut….
Un seul mot : BRAVO
La question n’est pas de gagner plus mais comment faire pour pouvoir gagner moins et avoir plus de temps à soi. Se contenter de peu plutôt que d’être insatisfait avec beaucoup
La sobriété heureuse de Pierre Rahbi
Qu’attendent donc les Requins et les Vautours de Goldman-Sachs pour aller se délocaliser sur Mars ???
Au moins ainsi ils ne ruineront plus La France, avec les intérêts qui leurs sont dus Ad-Vitam pour les emprunts qu’elle a effectué afin de financer sa Dette abyssale ….
Très bel article pleins de pistes philosophiques ! Un savoir vivre que beaucoup devraient envisager d’essayer plutôt que de courir après un bonheur découlant d’un bain de billets !
Charles, vous allez devenir boudhiste…
Tout a fait d’accord : Mieux vaut une diminution des dépenses inutiles (nette d’impôt) qu’une augmentation de salaire (de plus en plus imposée).
A condition d’avoir un minimum bien sûr.
Bravo pour ce message à tonalité très “évangélique” ! ! !
J’adhère totalement à la “simplicité volontaire” dont vous parlez Charles. Il s’agit d’une leçon de vie qui protège du burnout.
Hé bien, ça c’est dit, merci Charles.
Sacrés américains. 95 heures par semaines, des nuits de 5 heures. Si avec ça ils ne déclenchent pas une nouvelle crime financière.
Quand on veut faire du 24/24 en 7/7, on s’organise pour. Mais pas de cette manière aussi foutraque.
Sacrés américains, le phare du Monde…
Je suis totalement d’accord avec vous, l’idéal est d’avoir moins de besoins (même de s’en créer moins) pour épargner et gagner sa liberté financière.
Cependant, je pense que vous noterez comme moi que nous ne recevons, au cours de notre cursus universitaire aucune information pour devenir, je dirais « bon gestionnaire ».
Et en fonction de la chance (ou malchance du coup?) de nos premiers jobs, on tombe dans un cercle vicieux…
Je gagnais très (très!) bien ma vie, et effectivement le rythme de vie augmente avec le salaire, parce qu’on a en réalité deux certitudes :
– je gagnerai toujours plus, puisque j’aurai plus d’expérience; je peux donc tout dépenser.
– l’argent ça va, ça vient, et surtout ça vient toujours!
On oublie quand on est trop jeune :
– qu’il y a des aléas, comme un burn out, ou le souhait tout simplement de vouloir changer de vie, et quand l’envie nous prend, elle est plus forte que toute autre envie déjà vécue !
– on ne comprend pas que les économies, c’est notre stock d’énergie, c’est l’énergie que nous avons aujourd’hui, pour travailler, et que nous n’aurons peut être pas demain… mon rapport à l’argent a changé lorsque j’ai compris cela…
Je comprends ces jeunes, car il est possible qu’ils aient toujours « rêvé » d’intégrer ces grosses structures, pour le prestige (Big 4, grosses banques, etc) et sans en connaître l’envers du décor. On y entre, on ne fait que travailler, et 7 ans après on se réveille, avec une seule envie en tête, tout quitter.
En travaillant 95h par semaine, à moins de ne l’avoir jamais fait, on ne réalise pas qu’on n’a plus le temps de penser, plus le temps de voir sa famille (les seules personnes qui osent dire les choses que les amis ne se risqueraient pas à dire) de prendre des vacances… c’est un cercle vicieux qui nous tient.
On part du jour au lendemain, en claquant la porte quand on n’en peux plus.
Entre temps, on ne réfléchit plus et on constate le temps qui passe.
Billet inspirant et révélateur d’un contexte de plus en plus rentrant dans les habitudes liées à l’aliénation au monde dit connecté 24/7.
Si ce n’est pas le bon sens En Marche, alors cela y ressemble beaucoup !
Je n’apprécie pas toujours, très loin de là, les commentaires paranoïaques voire complotistes d’Insolentiae, certaines positions me semblent relever de la psychose pour rester poli.
Mais cet article est vraiment ce qui peut arriver de mieux aux heureux lecteurs, encore faudrait-il qu’ils en comprennent l’immense sagesse et la substantifique moelle.
Je vous suis très reconnaissant pour l’avoir publié et suis vraiment ravi de lire des choses de ce haut niveau de Sagesse et de Philosophie au sens premier de ces termes.
Merci, merci, merci !
Bonjour Charles. Tout à fait d’accord!
Quand on arrête d’être “esclave” de son travail, sa profession et qu’on redevient soi-même, on retrouve l’abondance, le bonheur.
“Stop doing and start being”: Arrêtez de faire et soyez!!!
Bonne Journée à tous.
Bravo Charles, 100% d’accord.
La liberté n’a pas de prix mais elle a un coût.
Ma Dacia aussi est d’accord.
Un beau CQFD, édifiant.
Merci Monsieur
Hé oui!
C’est toute la différence entre réussir dans la vie et réussir sa vie.
Comment passer du règne de la quantité à la recherche de la qualité, sans pour autant tomber dans le mythe de la décroissance.
Finalement un banquier d’affaire se retrouve à avoir les mêmes horaires qu’un maçon chinois: ils devraient monter un syndicat commun.
Le salaire à vie à la qualification de Bernard Friot (allez voir sur YouTube)qui vous affranchi des patrons et non le revenu universel esclavagiste que l’on vous proposera sous peu
magnifique ce billet, merci Charles
EXCELLENT !!!
Excellent!
Quelle vérité….j’ai travaillé +de 30 dans une multinationale (il est vrai que j’étais un électron libre) sous couvert de plusieurs grands dirigeants…..puis les temps changent on s’adapte ….les ‘news generation” ne pensent qu’aux résultats a 2 chiffres …IMMEDIATS….réductions des couts ,des investissements.de la recherche …..plus de visions a moyens longs termes …..ils pressent le citron jusqu’à épuisement ….et se séparent de ce qu’il reste ….matériels et employés….(donc une bonne gestion de votre carrière et santé doit rester le seul objectif)
bjr
On ne peut pas trop plaindre ces associés salariés ,partenaires ( ils gagnent plusieurs million de dollars ) ça
vaut peut etre la peine de travailler le Samedi !!!
Moi meme étant trader, je ne me plaindrai pas.
Je suis entièrement d’accord. Je suis plus heureux et serein depuis que je ne suis plus le bon petit consommateur de base qui veut tout, tout de suite et à crédit.
Et je connais des gens qui gagnent plus que moi mais passent leur temps à stresser, se disputer, emprunter à leur propre famille, se plaignent….
Ils veulent la maison comme ci, décorée comme ça, un dressing, des sorties au resto, des vacances, changer de voiture souvent,…
Et cerise sur le gâteau, ils sont dans un cercle d’amis qui ont tous ce même profil : paraître. Ils ont actuellement un crédit immobilier, crédit travaux, crédit auto et crédit mariage (pourtant mariés depuis 4 ans) en cours.
Ils ne seront pas heureux de si tôt mais visuellement, sur leurs photos de Facebook, ils ont l’air heureux.
J’adore cette chanson de
Goldman (Jean-Jacques, pas Sachs) : les choses.
C’est tellement vrai.
Alors oui les petits soldats de Goldman Sachs sont peut être malheureux au boulot, mais je suis persuadé que dans le cadre familial et amical, ils représentent la réussite et le bonheur, et que certains les envient……
80 h c’est bien pour le pays.
Dépenser moins et vivre plus simple, paradoxalement c’est une des rares retombées positives de la Covid : j’ai plusieurs cas de familles confinées qui ont retrouvé le plaisir des jeux de société (du Monopoly au Cluedo en passant par les petits chevaux) et les vacances au calme dans la “France d’en bas”. Terminées les embouteillages sur l’autoroute et la demi-heure de queue pour une attraction de 2 minutes au parc de loisirs ; terminés les longs voyages en avion (coûteux en termes financiers et écologiques) suivis d’une semaine aux activités touristiques imposées…
Le calme et le temps de vivre vont redevenir essentiels.
2 phrases du Chanteur Antoine qui a tout compris dans “Le globe flotteur” ):
” Comme un ane derrière une carotte ,le joyeux consommateur chemine derrière ses envies”
“Le bonheur c’st de ne pas avoir d’envies ,pas de les satisfaire”
J’ajoute SOCRATE : “Celui qui sait se passer du superflu est le plus prés des Dieux “
En parlant de nos biens de consommation ma fille dit toujours : “il suffit de ne pas en avoir envie pour ne pas en avoir besoin.”
Mon épouse et moi, ainsi que nos deux filles, vivons en minimalistes depuis les années 90 et nous sommes si profondément libres et heureux que notre banquier ne nous aime pas du tout, mais ne peut en aucun cas nous faire du mal …
Bonsoir,
” j’ ai connu des millionnaires manquant cruellement d’une nourriture qui à elle seule peut entretenir tout ce qui est humain, et je connais des travailleurs, et nombre de ceux qu’on appelle pauvres, qui connaissent des plaisirs inatteignables par ces mêmes millionnaires. C’est l’ esprit qui enrichit le corps”.
” il n’est pas de catégorie sociale plus misérable que celle qui possède uniquement l’ argent. L’ argent ne peut être qu’une bête de somme au service de quelque chose qui le dépasse infiniment. Elevé à un rang plus important, comme il l’ est parfois, l’ argent reste pourtant le caliban qui ne peut quitter son rôle bestial Mes aspirations me portent plus haut.”
” toute vie qui n’a pour but que de ramasser de l’argent est une piètre vie.”
( Andrew CARNEGIE – mentor de Napoléon HILL ). )
La simplicité volontaire ! Encore faut-il qu’il existasse une offre en ce sens !
Une Dacia, comme toute autre caisse de nos jours, n’est pas simple, seulement moins cher qu’une Porsche.
Je veux construire une maison, je peux choisir entre un palace et un “Sam suffit”; mais dans les deux cas je fais face à des normes et autres impératifs abscons qui ne simplifient rien!
Donc oui, la simplicité volontaire rend libre mais tout relativement aux libertés accordées.
la liberté,le bonheur peuvent etre des buts dans la vie,mais il faut manger,se chauffer,se loger,se soigner. impossible d’échapper à des contraintes pas forcément agréables,
Merci pour le texte magnifique qui résume ce que doit être la finalité de la vie.
“Ne pas perdre la vie en travaillant” est une évidence.
Travailler pour se forger des outils qui vont nous permettre de prendre sa place dans la collectivité, travailler pour subvenir a ses besoins, ceux de sa famille, ceux de sa collectivité solidaire. Recevoir en retour les légitimes satisfactions et assistances en cas d’accident.
Un voiture n’est jamais qu’un moyen de déplacement comme d’autres (pieds, vélo, trottinette) tout dépend de où l’on va et pour qu’elle usage (promenade, achats, seul, en famille, …)
Je suis tout à fait de votre avis. Mieux vaut être sage et être enfants de Dieu
ne pas oublier, quand le salarié devient patron (le fruit de son salaire) il devient pire qu’un patron, il devient un diable. Depuis des années on et dans une guerre économique où les Français/Françaises s’entre tue dans le “vous êtres trop chère”
Bien fait pour eux. Aucune pitié, aucune compassion. Ils ont signé de leur sang. Il le paie de leur vie. L’exemple de fe qu’il ne faut pas faire.