La JP Morgan, malgré ses difficultés et la guerre très rude qu’elle mène face aussi bien aux autorités US que face à sa grande concurrente de toujours la Goldman Sachs, n’en reste pas moins une banque de référence de l’économie financière américaine.

On peut même dire qu’affaiblie, elle est plus crédible! Et voilà donc cette grande banque d’affaires confirmer en tous points ce que je tente désespérément d’expliquer au plus grand nombre.

Nous sommes au mieux rentrés et pour longtemps dans un monde sans performance, sans rendement et au pire sans rendement avec beaucoup de risques!!!

Il va falloir mener votre réflexion en dehors des sentiers battus pour pouvoir gérer au mieux votre patrimoine.

Charles SANNAT

« Les marchés sont entrés dans  »un monde de faibles performances », expliquent les stratégistes de JP Morgan AM.
Pour la société de gestion JP Morgan Asset Management, les performances des actions en 2016 devraient être à l’image de celles de 2015 : faibles dans l’ensemble, avec une surperformance de l’Europe alors que les économies émergentes restent en zone trouble.

« Dans l’ensemble, les performances ont été faibles en 2015. Nous anticipons une modeste amélioration des perspectives pour 2016, tout en étant bien conscients que nous entrons désormais dans un monde de faibles performances », résument John Bilton et Diego Gilsanz, stratégistes chez JP Morgan Asset Management, dans une note de conjoncture publiée lundi 4 janvier.

Selon eux, en 2016, « la grande inconnue concernant la confiance du marché porte sur les perspectives de la croissance mondiale (…). Le problème majeur est de déterminer à quel moment le pessimisme économique pesant sur les marchés émergents va commencer à se dissiper ».

Bien que les incertitudes sur la Chine semblent encore loin d’être terminées, celles-ci ne seraient pas de nature à pénaliser en profondeur l’économie des grands pays développés, expliquent-ils avec une touche d’optimisme.

« La léthargie dont sont affectés l’activité manufacturière et le commerce mondial pourrait peser sur la croissance mondiale mais elle ne constitue pas un composant suffisamment important du PIB des États-Unis pour provoquer une sérieuse menace de récession en 2016 », affirment ainsi les deux stratégistes. Ces derniers restent par ailleurs « optimistes sur l’économie européenne en 2016 et sur le dynamisme économique du Japon à court terme ».

Toujours selon John Bilton et Diego Gilsanz, « le dollar US et le pétrole seront des déterminants cruciaux pour les marchés en 2016 ». Optimistes, les deux stratégistes s’attendent à une « détente » des craintes des opérateurs sur ces deux sujets au cours de l’année à venir.

« Le dollar U.S. s’est apprécié la plus grande partie de l’année [dernière] et s’est affirmé comme un handicap pour les actions américaines. Nous estimons qu’il est désormais pleinement valorisé et ne devrait pas progresser de nouveau significativement en 2016 », affirment-ils.

L’autre grand sujet pour 2016 sera l’évolution des politiques monétaires européennes et américaines, et leur impact sur les marchés. Depuis décembre, les deux continents s’orientent vers des politiques monétaires opposées, la Fed ayant commencé à remonter ses taux (politique restrictive) alors que la BCE a annoncé le mois dernier une prolongation jusqu’à fin 2016 de ses rachats d’actifs sur les marchés (politique accommodante).

Pour les deux stratégistes, il sera « important d’observer la divergence de politique monétaire au niveau mondial atteindre son point culminant au premier trimestre 2016 » alors que « nous devrions savoir d’ici mars prochain si la FED poursuit ou non sa stratégie de quatre hausses de taux planifiées pour 2016 ».

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