Depuis la crise de 2007/2008 le nombre d’actionnaires individuels a considérablement chuté il faut dire que les mêmes qui s’étaient pris l’explosion de la bulle Internet en 2000, puis le 11 septembre 2001, ont définitivement été vaccinés contre l’argent facile en bourse par la crise des subprimes de 2007.

Or, depuis l’effondrement des marchés lié au coronavirus, on assiste à une explosion de l’ouverture du nombre de comptes titres et de PEA.

Ce n’est pas un frémissement mais une explosion avec des ouvertures multipliées par 6 avec autant d’ouvertures de comptes titres et de PEA en 3 mois que pendant toute l’année 2019…

En réalité, les Français, ont compris que l’on n’achète pas des actions pour servir de contreparties aux grosses mains, mais quand les marchés baissent et s’effondrent.

C’est un phénomène inédit.

C’est la première fois que cela arrive et se produit.

J’y vois notamment les effets et la conséquence d’une information alternative sur Internet loin des grands médias et des messages mainstream où l’on vous explique que « pas vendu pas perdu »… et non « ce n’est jamais un krach ».

Bref, les Français se ruent pour acheter au son du canon et non pas à celui du violon.

C’est une bonne chose, mais attention… D’abord la crise pourrait être plus longue que ce que beaucoup pensent donc prudence, et comme toujours, on ne peut « jouer » en bourse que… l’argent que l’on peut et que l’on accepte de perdre.

Charles SANNAT

 

 

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