Dans sa dernière chronique, Jean-Marc Vittori des Echos, vient de « découvrir » que les marchés, les pays, les Etats, et en fait l’ensemble de l’économie, sont accros à la drogue dure du crédit et de la dette !

Accros à la drogue dure

« Mais ces incantations ont eu peu d’effets pour l’instant, sauf dans une France toujours prompte à lâcher les cordons de la bourse publique. Il est vrai que les règles budgétaires européennes sont restrictives. L’Allemagne et d’autres pays du nord de l’Europe n’ont aucune envie d’y toucher. Et l’inaction budgétaire pousse à la surenchère monétaire.

Avec Christine Lagarde à sa tête, la Banque centrale européenne va donc continuer d’aller trop loin. Et les Etats continuer de devenir de plus en plus accros à la drogue dure de l’emprunt sans contraintes. Avec une incertitude radicale : dans une économie qui ne tourne plus comme avant, personne ne peut sérieusement dire si cette avancée en terre inconnue va déboucher sur une chute catastrophique. Ou, au contraire, l’éviter ».

Sa conclusion est totalement vraie.

Personne ne sait en réalité ce que la politique monétaire actuelle va donner.

Nous avons bien quelques indices de bon sens qui permettent de penser que cela ne va pas bien se passer car nous créons des déséquilibres monumentaux.

Le simple fait, d’ailleurs, de dire que l’on ne sait pas ce que cela va donner, n’est pas fondamentalement rassurant, car cela implique en réalité que les actions entreprises sont des actions désespérées.

Les banques centrales agissent en mode non pas panique, mais en mode « perdu pour perdu » tentons l’impossible pour sauver le malade. Amputons, faisons des saignées, injectons lui toutes les potions et plantes à disposition, il se pourrait que sur un malentendu cela fonctionne !

Charles SANNAT

Source Les Echos ici

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