C’est une excellente mesure, et le gouvernement doit même aller encore plus loin dans le sauvetage des petits entrepreneurs qui font une grande partie de l’activité économique de notre pays. En effet, souvent, leurs dettes sociales sont des dettes personnelles. En effet ceux qui sont au « RSI » enfin l’ex-RSI parce qu’ils sont considérés comme TNS doivent, sur leurs deniers personnels, les charges sociales qui sont toujours calculées en retard et sur les années précédentes mais généralement payées avec les revenus de l’année en cours.

La situation actuelle est donc une catastrophe absolue pour nos indépendants et petits commerçants ou artisans, car ils vont courir derrière des dettes qu’ils ne pourront jamais rembourser.

Le gouvernement veut annuler une partie des charges de ceux qui avaient leurs établissements fermés. C’est bien. Mais beaucoup n’ont pas pu ouvrir ou pour si peu, que même s’ils n’ont pas été officiellement fermés, cela revenait presque au même.

Si les annulations de charges ne sont pas massives, nous allons créer une détresse psychologique très forte et une détresse économique insurmontable pour notre pays.

Pour sauver notre potentiel de reprise, il faut sauver toutes les entreprises, surtout les plus petites.

Charles SANNAT

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« Ils sont coiffeurs, commerçants dans le prêt-à-porter ou encore libraires… Ces petites entreprises fermées depuis le début du confinement verront bientôt leurs charges patronales annulées. Un geste du gouvernement qui concerne les entreprises de moins de dix salariés. Pour les mois de mars, avril et mai, plus de charges sociales. Dans une librairie familiale, il n’y a plus aucune activité depuis bientôt deux mois, et donc pas de rentrée d’argent. Ici, trois mois de charges sociales représentent plus de 3 000 euros. Alors, l’annonce d’une exonération soulage.

Les commerces autorisés à ouvrir pendant le confinement exclus du dispositif ?
Près de 580 000 TPE devraient voir leurs charges sociales supprimées, mais certaines entreprises ne sont pas concernées, à savoir celles dont la fermeture n’était pas obligatoire. Insuffisant, selon Alain Griset, président de l’Union des entreprises de proximité (U2P). « On a beaucoup d’entreprises qui n’avaient pas cette interdiction-là et qui n’ont pas fait de chiffre d’affaires. Il faudra également qu’on trouve des solutions pour les accompagner », prévient-il. Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, devrait préciser le montant total de ces aides d’ici quelques jours ».

Source Francetvinfo ici

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