Voici les chiffres de l’absentéisme (source JT de 20 heures France 2 ici) comparés entre le public et le privé. Au global, c’est 14.5 jours dans le public contre seulement 11.7 jour dans le privé. On pourrait donc tirer une conclusion dure si l’on s’arrête à ce simple constat. Pourtant comme souvent, les choses sont plus nuancées quand on les regarde avec plus de finesse. Par exemple l’absentéisme dans la fonction publique d’Etat est plus faible que dans le privé ! A l’hôpital en revanche, c’est 18 jours en moyenne par an et par agent. En cause ? Le fait qu’il y a beaucoup de femmes, et de … maman avec aussi des jours pour enfant malade par exemple. Chaque couple est économiquement rationnel. Une jeune infirmière gagnant 1 500 euros nets par mois, si le conjoint gagne 2 000 euros par mois ce n’est pas lui qui prendra son jour d’enfant malade par exemple, surtout s’il travaille dans le privé avec des jours de carence non pris en charge par sa complémentaire santé.
Les disparités s’expliquent aussi par l’âge moyen des Français, plus élevé dans le public, 44 ans contre 41 ans dans le privé. Or “quand on est plus âgé, la probabilité d’être malade augmente”, explique le spécialiste.
Charles SANNAT
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Donc France 2 … désinforme / malinforme ?
Et les chiffres sont comment au sein de France Television ?
Absentéisme à la mairie de Paris : 39 jours en moyenne par an.
Pour la DRH adjointe (Olivia Polski) c’est « un signe de vitalité et de solidarité ».
Plus l’organisation est grande et anonyme plus les arrêts maladie sont nombreux. Dans le secteur public des mairies c’est un vrai fléau et je les soupçonne les directions d’encourager (ou tout au moins de ne pas les décourager) car cela fait baisser la masse salariale tous les mois (c’est la sécu qui finance une partie des paies durant les arrêts maladie).
Bonjour,
Les jours d’enfant malade ne sont pas des jours d’arrêt maladie. Voir la législation sur légifrance ou Service-public.fr. Pour les hospitaliers, cela s’explique facilement par leur travail : soulever des patients (ma mère s’y est détruit le dos et ça n’a pas été reconnu maladie professionnelle), contact avec des maladies contagieuses, stress, pression du management de l’hôpital, horaires décalés et à rallonge… De même dans certains autres services publics et certains métiers du privé.
Cordialement
A l’hôpital il y a aussi les agressions, le sous effectif, le rythme infernal (bravo aux infirmieres pour ce qu’elles font…), la déconsidération générale (du public qui veut tout tout de suite et de la hiérarchie qui ne soutient pas)….
Ces chiffres globaux sont juste faits pour séparer et diviser les français afin de tuer le modèle social issu du CNR: on stigmatise un catégorie de “privilégiés” pour les “aligner” sur les autres (vers le bas).
Si on peut en profiter en plus pour masquer le fait que l’on vient d’embaucher à grands frais des politiciens inutiles, voire absents (plus leurs “collaborateurs”) au gouvernement et à l’assemblée, c’est tout benef!
On devrait comparer des fonctions comparables pour pouvoir se faire une idée plus précise, mais là n’est pas le but recherché…..
Je peux déjà vous annoncer que cette potentielle réforme du jour de carence n’aura aucun effet substantiel: après 55 ans on ne vous embauche plus dans le privé, on essaie de vous pousser vers la touche, tandis que dans le public on vous fera bosser jusqu’à 67 ans, l’écart d’âge (et donc le principal facteur de maladie) va continuer à s’accentuer…..
C’est le principe du joueur qui perd au casino : IL veut se refaire car ayant tout perdu le pire n’est pas plus mal que le fond du trou : Quand un salarié opte pour l’état comme employeur , il sait qu’il sera très mal payé, longtemps et que sa situation sera moins mauvaise avec l’ancienneté. Il ne démissionne pas car il a déjà donné 8/10 ans et se rapproche d’un salaire “normal”. Les petit chef étant des jeunes loups ne connaissant rien et sortant de structures qui ne leurs ont rien appris de concret, ils ont une pression du fait de leurs incompétences … les “petits” en paient le prix… pour proteste, souffler ou “démissionner” ponctuellement … l’arrêt maladie court était aussi une solution… ce sera l’arrêt maladie long qui prévaudra maintenant !!
L’absentéisme serait de 36 jours dans les plus grandes agglomérations. C’est ca qu’il faut traiter. Souffrance au travail ? Les collectivités territoriales dépensent bien mal notre argent et les agents de ces collectivités doivent ressentir un malaise.
Plutôt que de régler cette question, ils veulent imposer trois jours de carence à tous, ce qui revient à supprimer le droit au congé maladie dans un grand nombre de cas, avec tous les aspects négatifs que cela impliquera : salariés se rendant au travail malade et contaminant les autres, sentiment d’être malmené, arrêts longs et prolongés pour avoir le sentiment d’en avoir profité….
Malsain.
Bon alors, les fonctionnaires sont des faignants ou pas ?
Il faudrait aussi parler du fait que 2/3 des employés du privé n’ont qu’un jour de carence par accord de branche ou d’entreprise.
Il faut arrêter de diviser les gens en jetant l’opprobre sur les uns puis les autres pour niveler tout le monde par le bas.
Bonjour Charles,
Difficile de tirer des conclusions à partir de ces chiffres généralistes sauf si vous êtes “journaliste” à une heure de grande écoute.
J’ai tendance à penser que le diable se cache dans les détails, il serait intéressant d’avoir une répartition de arrêts de travail en fonction de la durée. Il me semble qu’entre un arrêt pour longue maladie et un arrêt pour bobologie la durée est totalement différente. Au final on peut avoir 18 jours d’arrêt en 18×1 jour ou 6×3 jours ou 2×9 jours etc les combinaisons sont nombreuses.
Si la répartition des arrêts laisse apparaître que les arrêts de travail sont majoritairement inférieurs à trois jours, à ce moment là c’est sur ce point qu’il faut trouver une solution.
Imposture, tout ça.
Les retraites, le chômage, et la maladie (sur laquelle on ne devrait jamais intransiger) sont une part infirme -quoi qu’on en dise- des dépenses, sur un revenu total délirant.
Alors oui, y’a des optimisations à faire là-dessus, des choix sociétaux à faire plutôt (donc à étudier et partager sans urgence)
Mais, encore une fois, ça tire sur ceux qui travaillent ou on travaillé.
Et, encore une fois, on ne s’attaque pas au coeur du problème de tout l’éventail de dépenses inutiles (ou de paix sociale) qui entoure les vraies dépenses utiles et justifiées.
Va-t-il falloir se lever et gueuler pour qu’ils comprennent enfin ?
À l hôpital il ne faut pas oublier que le personnel soignant est au contact des virus, gastro, grippe j en passe et des meilleures sans parler de la penibilite avec bien souvent des gros soucis dorsaux….