Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Nous poursuivons notre série de l’été consacrée à l’effondrement.

Quel est l’objectif ? 

Vous permettre à l’issue de ce mois de juillet d’être en mesure de relier tous les points pour faire apparaître une image, LA grande image, les anglo-saxons utilisent l’expression « The Big Picture » de la réalité.

Dites-vous bien, que, en ce bas monde, personne ne fait n’importe quoi. On peut faire des erreurs, il peut même y avoir de l’incompétence, parfois de l’amateurisme, mais rarement du n’importe quoi.

L’organisation du monde est sous-tendue par des mobiles, des stratégies, des volontés, des alliances, des objectifs.

Comprenez l’organisation du monde et vous saurez à quoi vous en tenir. Vous pourrez anticiper, et logiquement, prendre de meilleures décisions.

La question de l’effondrement un tabou qui se brise !

Pour ceux qui s’intéressent à la marche des affaires de ce monde, rapidement, des constats peuvent être posés. Ces constats, poussent à affirmer qu’effectivement les choses, dirons nous pudiquement, ne vont pas pour le mieux, et ne vont pas non plus en s’améliorant.

C’est à ce stade du raisonnement que nous perdons 95% des gens qui nous entourent. Personne ne veut parler de catastrophe, ceux qui l’envisagent sérieusement étaient pris au mieux pour de doux dingues, au pire pour des dangers publics, ou des malades mentaux « stockeurs » compulsifs de boîtes de conserve.

Tout le monde est d’accord pour dire que cela va mal, très mal, particulièrement mal, et toutes les autres variantes permettant de décrire une situation de totalement moisie à entièrement pourrie. Mais une fois, ceci posé, personne n’ose pousser le raisonnement au-delà des constats.

Et que trouve-t-on au-delà du constat ?

Les conséquences de nos constats !

Depuis des années, je termine chaque édito par la phrase « préparez-vous, il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu ».

Il faut savoir aller au bout du raisonnement et ne pas s’arrêter au milieu du gué.

Au bout des constats, évidemment, l’effondrement inéluctable et l’impérieuse nécessité de comprendre qu’en termes collectifs nous ne serons pas capables d’adapter notre système capitaliste basé sur la consommation de masse et la production de masse en un système soutenable.

Nous n’avons pas de problème de ressources, même si cela semble contradictoire avec ce que je vous dis depuis le début de cette série. Je m’explique.

Nous n’avons pas de problème de ressources, nous avons un problème d’avidité.

Comme le disait si superbement Gandhi, « il y a assez de tout dans le monde pour satisfaire aux besoins de l’homme, mais pas assez pour assouvir son avidité ».

Or, c’est le système actuel qui depuis des décennies développe cultive scientifiquement l’avidité de l’humanité, pour faire avec son marketing de chacun de nous des consommateurs encore plus compulsifs achetant avec de l’argent que nous n’avons pas des choses dont nous n’avons pas besoin et qui nécessitent une gabegie de ressources naturelles pour être produites et arriver jusqu’à nous.

L’avidité sous-tend tout le système économique actuel de la planète terre et ce système détruit toute vie et tout avenir.

Fin du monde, et si c’était sérieux ?

Ce qui est passionnant désormais, c’est que le tabou se brise, et qu’enfin, on accepte d’entrevoir la réalité de nos constats et ce numéro de complément d’enquête qui va jusqu’à interroger le Premier Ministre Edouard Philippe sur l’effondrement, est en tous points remarquable.

Sa réponse est tout en finesse, elle n’élude pas le problème, elle positive l’issue, et un Premier Ministre ne peut pas faire autre chose tant sa parole est importante.

D’abord, pour la première fois, nous avons une émission grand public qui ne tourne pas en dérision ceux qui se préparent.

C’est un tournant majeur. Signe de gravité.

Ensuite, cette émission montre qu’au plus haut niveau de l’État, le sujet est évidemment connu. C’est un dossier. Un dossier qui occupe, croyez-moi, une part en réalité considérable de l’agenda de nos dirigeants.

Ce reportage, destiné au grand public, est le premier, et va devenir nettement plus courant car le moment est venu de commencer à préparer les gens face à la catastrophe à laquelle nous ne couperons pas.

Comme tout processus de formatage de la pensée et de fabrication du consentement, vous allez assister à un processus progressif, itératif. Le thème centrale retenu est « L’urgence climatique ».

L’action possible porteuse d’espoir « la transition énergétique ».

L’épisode monté en mayonnaise de la canicule avait pour objectif de participer à cette « propagande » à cette préparation des esprits. Mesures extraordinaires, notion de « survie » mise à toutes les sauces, bref, cela permet de scénariser la nécessaire adaptation à un environnement devenant hostile. On intègre le « danger » dans nos vies aseptisées.

La transition énergétique désigne le processus destiné à atténuer les effets des pénuries à venir

Ne vous y trompez pas.

La transition énergétique, est une expression qui ne dit pas ce qu’elle désigne réellement.

D’ici 2025, l’Arabie Saoudite n’aura presque plus de pétrole.

En 2030, c’en sera définitivement terminé.

Pétrochimie, plastique, transports routiers, aériens, tout va soit considérablement augmenter soit cesser dans les 10 ans qui viennent.

Une seule solution pour assurer la survie, la continuité non pas de notre système actuel, mais de nos sociétés.

Cette solution porte le nom de « transition énergétique ».

Elle ne fonctionnera pas, parce que c’est l’ensemble du système qu’il faudrait revoir pour que cela puisse marcher et c’est ce que j’ai expliqué dans l’épisode d’hier.

La transition énergétique a pour objet de nous permettre de gérer au mieux les pénuries énergétiques à venir. Les meilleurs investissements que vous pouvez faire, concernent votre habitat.

A demain pour un nouvel épisode sur l’effondrement, la série de l’été qui rend même les vacances les plus pourries très précieuses !!!

Dites-vous bien, que ça va être pire….hahahahaha (rire sardonique).

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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