Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Le capitalisme c’est le respect de la propriété privée par opposition au collectivisme et donc au communisme.
Cette définition du capitalisme est son acceptation la plus restreinte.
Elle permet de définir autant de capitalismes que ce que l’on souhaite en intégrant autant de règles et de contre-pouvoirs.
Il n’y a pas un capitalisme et la forme de capitalisme qui est la nôtre aujourd’hui n’a pas toujours été ainsi et ne sera pas toujours ainsi.
Le capitalisme doit pouvoir se discuter !
Je pense sincèrement que la propriété privée est un principe cardinal de la liberté, car si l’on vous empêche de posséder, on vous empêche de créer, de faire grandir, de cultiver, et qu’au bout du compte on vous empêche d’être libre. La possession et la propriété privée sont un contre-pouvoir. La propriété privée est également profondément « naturelle » et l’un des premiers concepts acquis et presque inné chez l’enfant est le fameux « à moi » qui donne des bagarres dès la crèche !
Justement, les bagarres… c’est là qu’interviennent les contre-pouvoirs, les lois, règles et règlements, la morale, les religions et toutes les différentes codifications que l’humanité a pu connaître à travers les âges et connaîtra encore.
Il y a des choses, ou des éléments qui dépassent l’idée de propriété privée.
Par exemple l’accès à l’air que l’on respire peut-il est privé ?
Par exemple l’accès à l’eau peut-il être privé et non régulé ?
Mais c’est le cas avec tout ce qui est vital. Nous pouvons réfléchir dans ce sens aux soins, à l’alimentation et à tout ce qui permet à chacun l’accès à une vie digne et le respect de la dignité humaine.
Lorsque l’on vend aux plus offrants l’essentiel sans contre-pouvoir, sans que l’Etat protège, sans que l’Etat régule alors nous faisons fausse route.
Dans Capitalisme contre capitalisme, que ma professeure d’économie (une dame brillante qui a fort bien formé ses jeunes lycéens) nous faisait lire (alors que nous n’avions que 16 ou 17 ans), l’auteur Michel Albert évoque cet Etat protéiforme du capitalisme. Il était né en 1930. Il nous a quitté après une carrière brillante et au service de l’Etat en 2015. Ses idées autour du capitalisme rhénan et de sa supériorité n’ont pas pris une ride.
Le capitalisme rhénan respecte profondément la propriété privée, et l’encadre afin, non pas de diriger l’économie, car le dirigisme est souvent mortifère, mais afin d’assurer la convergence de la somme des intérêts privés vers l’intérêt collectif.
Voici donc ma définition du capitalisme idéal qui doit tout à un monsieur née dans les années 30.
Le bon capitalisme est celui qui assure la convergence de la somme des intérêts privés vers l’intérêt collectif
Le bon capitalisme et celui que l’on ne doit jamais cesser de construire et de bâtir car c’est un processus évolutif, est un capitalisme qui vise en permanence la convergence de la somme des intérêts privés vers l’intérêt collectif.
Cela ne peut advenir que dans des pays où l’Etat est fort pensé et utilise sa puissance régalienne.
Il faut également des corps constitués solides.
Il faut aussi une grande ambition pour la discussion et la recherche de consensus.
Il faut faire confiance et mettre au cœur des rapports notamment sociaux mais politiques en général le principe de subsidiarité.
Au bout du compte, mettre en oeuvre ce bon capitalisme nécessite une conception plus ouverte et plus partagée de l’exercice du pouvoir.
Un vaste programme.
Mais… si l’on ne fait rien, il ne reste aujourd’hui comme opposition à BlackRock et aux fonds financiers que les BlackBlock… et c’est évidemment une alternative peu enthousiasmante.
Lorsque vous voyez dans ce reportage d’ARTE comment en Australie, « ils » font main basse sur l’eau, il y a de quoi craindre le pire.
Non les retraites ne doivent pas devenir privées !
Non, l’eau comme l’énergie doivent rester des biens communs étroitement contrôlés par des Etats puissants émanation des désirs des peuples.
Nos pays sont en vente libre, cela n’a pas toujours été ainsi, et il est largement possible de proposer des alternatives, car elles sont nombreuses, sans que nous tombions pour autant dans le communisme et le collectivisme le plus sombre.
Un autre monde, bien meilleur, est largement possible !
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Autre exemple : « L’Iran à court d’eau | ARTE » sur Yout’
Bonjour Charles,
Pour approfondir, Gaël Giraud, qui parle de 4 types de biens : biens publics, biens privés, biens communs et biens de club.
Quant au titre de votre article, il m’a rappelé Total Recall et sa privatisation de l’air.
Mais au-delà de ces considérations reste la question « léninienne » : Que Faire ?
Contrairement à Marx qui, à ma connaissance, semblait attendre l’émancipation du prolétariat comme l’aboutissement inéluctable de l’histoire (une sorte de messianisme), Lénine, lui, élabora une solution pratique.
Contestable, certes, mais pratique quand même.
Bien à vous.
Bon documentaire, s’il n’y avait cette musique de fond anxiogène pour nous faire avaler la pilule du réchauffisme. Pour le reste, on essaie de nous faire croire que ce qui est gratuit n’a pas de valeur donc, il faudrait tout payer… mais, avec quel argent? Bien sûr que la propriété privée est une bonne chose et, bien sûr qu’il faut un état pour gérer et protéger le bien commun. (Erratum pour hier. Il ne s’agissait pas du droit à l’oubli mais du droit à « l’erreur ».)
Non le capitalisme ne mène pas à l’interet collectif .
Il n’est Pas nécessaire de posséder pour créer .
L’air , l’eau ne demande aucune modification particulière , et en essence ils sont parfait .dieu montre que ce qui nous est nécessaire est libre en quantité et n’est là propriété de personne car il ne nous a pas faire naître avec un carnet de chèque pour l’air et l’eau que l’on va respirer. Pourquoi serait ce si différent pour les autres ?
Le communisme sera la règle et la future évolution car c’est le 3 ieme frère qu’il l’appliquera pour 1000 ans . Rien d’etonnant Que ce communisme soit né en Russie puisque c’est la Russie qui détrônera le protestantisme comme le protestantisme a détruit le catholicisme
un remake de « Manon des Sources » ?
Tout ceci relève d’un comportement – concept universel ou universalisé ? – appelé domination.
Alors pourquoi pas l’eau puisque l »Homme » est appelé (sic) à dominer l’espace pour conquérir et exploiter les planètes, … l’Univers tournant autour de l’humanité.
Cela me rappelle une série de science fiction de ma jeunesse: le cycle Empire d’Isaac Azimov.
Ben justement, hier soir sur Arte ils montraient l’exemple de l’Irlande, du Portugal et de la Grèce ou « tout va bien dans le meilleurs des mondes ».
Des situations ubuesques avec une commune du Portugal redevable de plus 500 M€ à la société rapace qui privatise sont eau…
2 000 000 de personnes dans 13 pays d’Europe se sont déjà révolté contre le système et bien sûr la commission Européenne dans sa grande bonté à décidé de les ignorer…
L’Irlande qui fait payer l’eau via les impots s’est vu contrainte de poser des compteur devant chaque maison, et devinez quoi?? Ben ca a pas plus aux habitants qui ne voient qu’une double imposition puisqu’aucune contre partie n’est prévue…
Et cette émission était suivi du reportage l’Iran à cours d’eau cité dans le premier post.
Très intéressant et constructif.
Une phrase à résumée toute la situation:
la troïka européenne s’accapare les richesse en ne laissant que ses dettes à la population…
Vive l’europe….
Il n’y a pas que l’eau comme l’air qui ne devrait pas être privatisé. L’énergie comme le gaz et l’électricité, d’ailleurs depuis que ses services sont privatisés leurs prix flambent alors que la concurrence est censée les faire baisser. Une illustration parmi d’autres des sérieuses limites des avantages des privatisations.
Certains libéraux pensent que les grandes infrastructures doivent être réalisées par la puissance publique et rester sous son contrôle. Donc ils sont contre la privatisation non seulement d’ADP mais de tous es aéroports de province dont les propriétaires privées pillent leurs avoirs financiers à court terme. Comme les Chinois à Toulouse, Vinci à Lyon, Clermont-Ferrand, Grenoble notamment.
« L ‘ eau tombe du ciel , les diamants aussi , donc PRIVATISONS l ‘ eau » . Voilà le réflexe du capitalisme prédateur qui s ‘ approprie un bien commun , qui ne lui appartient pas , pour s ‘ enrichir sur le dos des citoyens . Qu ‘ un produit comme l ‘ eau devienne rare signifie que c ‘ est à la collectivité consommatrice à trouver la solution , pas à des intérêts privés privés de scrupules !!
Moralité: exil à la campagne, eau de source et / ou récupération de l’eau de pluie. Il faut bien se défendre des escrocs qui nous dirigent
C’est quoi ce tissu d’âneries ? Du catastrophisme à la Arte : réchauffisme militant, affirmations gratuites et stupides « 70% de l’eau sert à satisfaire les besoins humains », musique apocalyptique, les méchants capitalistes qui ne cherchent qu’à spolier les gentils citoyens, etc.
Tout ça, c’est du pipeau !
« Bon capitalisme », Oxymore? En tous cas, pas un pléonasme.
En revanche, là où je suis d’accord, et c’est écrit en filigranes dans ce billet: Ce qui fait civilisation, c’est de considérer qu’il y a des fonctions dans la société qui sont trop « précieuses » pour la laisser à des intérêts privés. Comme l’air et l’eau.
Reportage édifiant sur Arte concernant les privatisations de l’ eau dans le monde où l’on peut conclure pour ceux qui n’ auraient pas encore compris que l’ Europe est une dictature et que nous avons à faire à un capitalisme de connivence (merci les écolos corrompus) où les profits tombent dans la poche des financiers et les pertes sont compensées par nos impôts. Waouh ! quel monde moral !
Charles, certains marmots de la maternelle sont aussi instinctifs pour dire : « moi premier, moi devant » en barrant le passage de l’escalier avec leurs bras tendus. On sait ce qu’ils vont devenir………..
la propriété n’est pas indépassable, dans certains villages de paysan, le paysan ne possède que la terre qu’il cultive, peut la transmettre, mais si il ne la cultive plus, il ne peut pas la louer. En fait, il en a l’usufruit indéfini. Un système de sécurité et de retraite était prévu également en cas d’incapacité à travailler
On a la meme chose dans des chalets d’alpage en savoie; le chalet est la propriété de celui qui a eu l’autorisation de le construire, il peut le transmettre, mais si il s’écroule, il doit le réparer dans un délai d’un an (ou 2) sinon il en perd la propriété
Cette propriété par l’usage permet de vivre, sans angoisse, de transmettre, de récompenser ceux qui bossent bien mais empêche l’accumulation au delà de sa capacité de travail et maintien la propriété de la terre à la collectivité
Applicable aux agriculteurs, cela permet de ne pas payer de loyer à un « capitaliste » qui aurait la terre, puisqu’elle devient collective. Terres de liens fait un peu ce travail
» Il n’y a pas un capitalisme … »
Pourquoi y aurait-il alors un seul communisme ?
« ….afin d’assurer la convergence de la somme des intérêts privés vers l’intérêt collectif. »
Ne serait-ce pas une « autre » forme de communisme ?
Et c’est là que nos idées convergent ! , l’intérêt collectif !
L’intérêt de la ruche , de la fourmilière …(des images).;du travail pour tous pour le bien de tous , même si individuellement les chemins sont différents .
On peut critiquer le manichéisme ambiant actuel , mais en approfondissant la réflexion , il faut bien accepter qu’il existe le mal et/ou le bien dans toutes les actions humaines , et seules des règles supérieures peuvent atténuer les effets de certaines actions individuelles .
Mais Charles c’est déjà fait avec véolia et consort,et même plus car quand en campagne vous n’utilisez pas l’eau délivrée par ces compagnies elles vous envoient sans contrat d’aucune sorte des demandes de paiements cachées sous différent vocables administratifs par le biais de l’intercommunalité Spank et autres bizarreries faites pour les enrichir à vos dépends
Si une branche professionnelle a son propre système de retraite, c’est bien privé, non? L’Etat pourrait-il faire mieux? Non.
C’est bien parce que la réforme conduit à étatiser tout le système de retraite et par suite, ouvrir la voie de la connivence entre l’Etat et des investisseurs dont l’intérêt ne correspond pas au nôtre, qu’il y a problème.
Ces investisseurs ne défendent pas nos intérêts. Mais l’Etat non plus. On n’est jamais mieux défendu que par soi-même, éventuellement en se regroupant avec des gens qui ont une situation et des intérêts communs.
Les grands systèmes technocratiques sint, de toutes façons source de gabegie et occasion de corruption.
Petite précision les colons australiens ont saccagés en déforestant massivement leur environnement, première erreur dans un pays ou le climat est relativement sec, les arbres aidait au moins à infiltrer l’eau. L’environnement n’est pas le même que chez les anglais les cocos.. ça repousse pas pareil!!
Seconde erreur, l’introduction d’élevage bovins et ovins dans un système intensif n’a fait qu’accroître l’impact érosif des longues sécheresses sur les sols dénudés.
Troisième erreur, les clôtures ne peuvent contenir les kangourous!
Pas étonnant que la permaculture viennent d’Australie…
Moralité, les Australiens feraient mieux de chasser le kangourou, bien plus rentable et reforester leur pays avant que ça ne devienne qu’un tas de poussière.
Les Dust Bowls australiens sont proches…
Privatiser!privatiser à tout pris!P.P.P. !Quand des promoteurs de la privatisation vous parlent gravement des dettes laissées à nos enfants!
Qu’ils soient élus ou financiers l’idéologie néolibérale est en fin d’aboutissement,la catastrophe humanitaire et environnementale et ils continuent se jetant sur les plus faibles pour faire fortune des oripeaux .
Tout ce que nous percevront montre que les dégâts vont grandissant.
Les USA origine de cette idéologie sont en décadence,30% de la population sans travail,pratiquement sans aide pour la plus part,une dette d’Etat de 28000 milliards,une dette privée de 80 000 milliards$ dont 1400 de dettes relative aux emprunts pris pour faire des études et que l’on pense non recouvrable.
Le système qui nous a amené à cette situation générale,tant par le climat que par nos modes de vie est en cours de finitude.
Ce n’est pas une info nouvelle mais progressivement ce changement rentre dans nos perspectives.
Beaucoup de souffrances en perspective,le marché ne pourvoi qu’aux puissants et comme toujours aux dépends du moins fort et des faibles.
Bonsoir.
A vous lire l’on suppose que vous avez la solution idéale pour gérer ces ressources terriennes?
Mais aucune réflexion pragmatique et sérieuse n’apparait dans vos textes? Parce que Lénine, et le communisme 3.0 de certains hurluberlus, excusez moi mais je me rangerai à l’avis de ma pomme. Pourquoi ne pas trouver aussi une solution dans le nazisme 4.0 ??
Soyons sérieux. le soucis avec les « socialistes » commentateurs, c’est bien sûr que l’on ne sais jamais de d’où ils parlent.
Pour ma part j’ai appris selon une maxime qui dit : » Dit moi d’où tu parles, et je traduirais ta vérité ». ( voir M Delevoy)
Moi, je parle d’un point de vue pas très haut perché, mais qui a regard sur les deux mondes du fonctionnarisme racketteur et de l’affairisme prédateur.
Ainsi vous pouvez faire gérer l’eau, l’air, l »alimentation où toutes les ressources indispensables à la vie par l’un ou l’autre des système dès l’instant que l’adjectif disparait.
Vous confiez au fonctionnarisme racketteur vous avez la menace permanente de la coupure d’approvisionnement générale, si vous ne satisfaites pas à leurs demandes d’augmentation de salaires et d’avantages . Ce qui nous a mené à aujourd’hui (disparité des retraites, salaires, temps de travail, taux de maladie, taux d’absence, etc…)
Vous confiez à l’affairisme prédateur vous avez la menace permanente d’être individuellement effacé de la vie , par le lobbying corrupteur qui permet de manipuler les lois et règles à leur bénéfices. Ce qui nous a mené aussi à aujourd’hui ( vol , prédation, corruption, pauvreté, exploitation prédatrice des hommes et de la vie)
C’est pas compliqué à faire . Soit, vous confiez à une Communauté avec des fonctionnaires sans plus d’avantages que les employés du privé (calcul d’une moyenne salariale du privé à chaque poste), et une loi stricte pour la punition de fonctionnaire et d’élus s’éloignant du service public. Pour cela, il faut un stricte contrôle avec sanctions dures des finances publiques. Ce qui ne sera jamais accepté.
Soit vous confiez au privé avec des concessions temporaires comme en France, mais avec un contrôle stricte des contrats à la signature et à l’application, par des incorruptibles . Ce qui est introuvable.
Tout repose sur les contrôles, les sanctions et la responsabilité. Quand les élus sont corrompus par l’un ou l’autre système toute la chaine est pourrie.
En cela Charles vous avez raison avec le capitalisme Rhénan, l’école autrichienne d’économie, et le bon sens de F Bastiat sont la voie. Mais, on peut dire que malgré la vénérable maturité de ces solutions, elles sont peu populaires.
Très bel article et merci pour ce partage.
L’eau c’est LA VIE !
Partagé sur lumièresurgaia.com (anciennement stopmensonges.com)
Les libéraux furent toujours ambivalents vis-à-vis de l’État car, ce dernier doit etre fort pour protéger la propriété (privée ou privante) mais faible tout de meme afin ne créer aucune entrave ou pire, d’exproprier.
Après, est-ce à l’État seul d’assurer ou seulement de veiller à la convergences des intérets privés et généraux ?
Exemple : le cash de W.Buffet et Lubrisol à Rouen (ou ailleurs). Faut-il lui tirer l’oreille ? Si oui, c’est pénible.
N’est on pas en train de réfléchir au moyen de nous mettre un compteur d’air sur les poumons et de mettre une taxe sur l’eau de pluie ???…
…ben quoi …
à Merisier: tout à fait d’accord: investir à la campagne: il y a des vieilles maisons, pas chères, qui ont de la gueule, qui tiennent depuis des siècles, qui, si elles sont entretenues, à moins d’un urbanisme débridé aboutissant à des déviations de sources ou de modifications de nappes phréatiques pour du bâti éphémère, sont encore la, avec leur puits! mais quid du démembrement priorité terrain/bâti?
Lire « Petit précis de Mondialisation – L’avenir de l’eau » de Erik Orsenna
Il y a 10 ans il nous avertissait déjà…
Acception… et non acceptation.
Quelle horreur tout ça est effrayant!
L eau au même titre que l air n appartient à personne, elle est la liberté pour chaque être humain de bénéficier de ce bien pour sa vie.
Si un jour , il nous manque ce précieux breuvage,alors il faudra y réfléchir pour le bien commun de l humanité, mais pas par une certaine minorité de décideurs. CELA Ne DOIT PAS CE FAIRE.Cest mortifère
Contrairement à beaucoup de gens, je considère normal que l’eau soit payante. En réalité c’est l’eau potable qui est payante, car l’eau de la rivière elle, est bien gratuite. Ce qui est payant c’est le travail de purification de l’eau. Il faut des stations d’épuration, des procédés chimiques, du temps et des techniciens pour que l’eau du robinet soit potable. Ce travail la doit être rémunéré. Il faut aussi prendre en compte que cette purification est de plus en plus difficile à cause des produits chimiques agricoles et autres qui polluent les sols et in fine l’eau. De plus si vous mettez l’eau gratuite, le gaspillage sera catastrophique. Puisque c’est gratuit, nombreux seront les jemenfoutistes qui ne fermeront même plus leur robinet. A titre personnel, j’ai un filtre à charbon berkey qui permet en 45 minutes de purifier l’eau avec un résultat impressionnant. C’est une bonne solution en cas de rupture de la normalité. Il y a une excellente vidéo de démonstration de Pierrot San Géorgio sur internet sur ce filtre.
Reportage intéressant mais qui fait un amalgame entre la gestion de la ressource et la gestion des services.
Les exemples de l’Australie et de la Californie sont à mon sens des dérives de la financiarisation à outrance qu’il faut combattre. La gestion de la ressource doit rester entre les mains de la collectivité qui doit veiller à son utilisation équitable et raisonnable par les utilisateurs.
Que le service de distribution soit par contre porté par le privé sous la supervision de la puissance publique par de la délégation ou de la concession limitée dans le temps, c’est un autre débat. Eau de Paris est une régie mais qui sous-traite au privé certaines compétences… et qui hormis le privé peut investir dans la R&D, les caisses publiques sont vides…
La Guerre pour l’eau sera atroce …
Tout ça vient du fait que progressivement, mais rapidement, les grands dirigeants du privé, sociétés et banques, envahissent les grandes fonctions publiques, et donc les intérêts privés étouffent les intérêts publics.
Lire le livre « La caste, enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir » de Laurent Mauduit.