Je vous invite à prendre lecture de cet article d’Euractiv.fr concernant le travail indépendant.
Le travail indépendant est l’avenir, on pourrait aussi appeler cela le travail à la tâche ou la rémunération à la pièce. D’ailleurs autrefois, on prenait un « tâcheron ».
Quand on regarde l’histoire sociale, le salariat n’a qu’un siècle.
La forme la plus naturelle de travail reste de vendre sa force de travail à la journée, et ce, depuis la nuit des temps.
On semble retourner vers une liberté totale de contractualisation avec le travail indépendant qui explose à la hausse.
Le patronat va considérablement gagner en coûts et en flexibilité. Les travailleurs, eux, vont connaître massivement le précariat.
Charles SANNAT
« Le travail indépendant se diversifie en Europe, et touche de plus en plus de types d’activités. Une petite révolution qui pose des questions en matière de protection sociale.
En Europe, l’image du travailleur indépendant se renouvelle. Les réalités liées à ce statut se diversifient et le modèle du freelance séduit de plus en plus de métiers.
Par opposition aux travailleurs indépendants « traditionnels », les freelances n’ont « pas de fonds de commerce ou de licence, ne sont pas dans une profession réglementée [médecins, avocats, etc.] », a expliqué Laetitia Vitaud, spécialiste du futur du travail, lors d’une conférence organisée par Euractiv le 26 juin à Paris. « Ils choisissent de travailler directement avec les entreprises sans passer par la case «salarié» et refusent le lien de subordination. »
Si l’informatique et les professions créatives (designer, graphiste) ont été les premiers concernés, le modèle du freelance se répand dans de nouveaux secteurs, d’après Vincent Huguet, PDG de la plateforme MALT, qui met en lien travailleurs en freelance et entreprises. «Aujourd’hui des jobs de coordination dans le marketing, la communication, ou encore de chefs de projets, traditionnellement réservés aux salariés, peuvent être conduits par des personnes en freelance.»
L’emploi 4.0, une révolution plus complexe qu’il n’y paraît
La numérisation de l’emploi pourrait changer le monde du travail à très brève échéance. Avec des effets ambivalents pour tout le monde selon une nouvelle étude allemande. »
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Petite expérience personnelle : j’ai 55 ans et trouver du boulot, dur dur. Quasiment impossible à Bruxelles. Il faut quasiment fracasser une porte et se présenter de force. Donc l’option « indépendant » me paraît la plus réaliste et sans être « brutal ». Je suis un ancien indépendant et après 25 ans d’activités, j’ai du arrêté en 2012 pour des raisons économiques qui n’étaient certainement pas les miennes mais celles des personnes pour qui je travaillais. A partir de là, les soucis financiers ont commencé à venir. Chômage, aides sociales ET vente de mon appartement ( mon revenu était égal à mon crédit) m’ont sauvé un moment mais là maintenant j’ai décidé de repartir indépendant sans toutefois perdre mes droits…je suis optimiste par rapport à mon potentiel. Personnellement ce statut a toujours été pour moi synonyme de liberté et de non soumission (à part le système lui-même et ses contraintes). Je pense que c’est une question de caractère et non sociétal
BONJOUR. Sur,le travailleur indépendant,créateur,aura plus de chance de s’en sortir,que de passer sous les four-ches caudines,d’administrations dépassées par les événe-ments,et les mutations diverses.La mobilité,est la nouvelle action nécessaire ,pour évoluer.Rester 20 ou 30 ans,dans la même boutique,c’est périmé.Donc,il faut se prendre en mains,si besoin est,faire breveter sa création ailleurs,si ça coince en FRANCE,pays ralenti par des incompétents décideurs,des lois pour ou contre,bien au contraire (comme disait Monsieur Pierre DAC ).Voilà,bra-ves gens,bougez vous,n’hésitez pas à innover.
Un exemple parmi d’autres: il est aujourd’hui tres difficile de trouver un smartphone avec batterie amovible alors que c’est le premier motif de reparation; accessoirement celà interdit de desactiver un mouchard qu’on emporte partout.
Bonjour à tous nous sommes en plein paradoxe , déclassement des individus à partir de 45 ans, niveau de diplôme à l’embauche complètement inadapté, pour justifier quoi ? Que la rémunération des actionnaires n’ait progressée que de 40%, rappelons que moins de 10% de la population mondiale détient plus de 90ù du patrimoine de la planète et ces gens là permettent -ils aux 90% restant le droit de vivre ? A priori c’est non , à peine le droit de survivre et encore car ce sont des charges les pauvres, mais pauvres grâce à qui et pour quoi ? Autant de sujet tabous que le politiquement correct ne voit pas ou ne veut pas entendre, alors ne reste-t-il que le loto entrepreneur pour s’en sortir ?
Lorsque la concentration financière sera à son comble et que le salariat n’apparaîtra que dans les livres d’histoire, les nouveaux « indépendants » seront les « jornaleros » andalous (travailleurs journaliers) qui venaient à la place du village proposer leur force de travail. Ils étaient cinq fois plus nombreux que nécessaire, et il n’y avait pas de tracteurs à l’époque… Le « terrateniente » faisait la loi (à tous les niveaux d’ailleurs) et donnait quelques miettes en guise de « salaire ».
Voilà précisément ce qui nous attend.
Je suis fils de jornalero.
@ Michel Papon : vous savez, il y avait une vie AVANT les smartphones… et même aujourd’hui, on peut très bien s’en passer !
Autre détail rigolo : j’envoie il y a moins d’une heure mon relevé de compteur à ENEDIS (j’ai refusé leur beau Linky vert-cadavre !) ; on me demande mon « point de livraison » (qui ne figure nulle part sur leur courrier si vous n’avez pas pigé ce que « PDL » signifie…) : le N° d’identification comporte pas moins de 14 (vous avez bien lu : quatorze…) chiffres alors que tous les psy vous diront que recopier correctement un nombre de treize chiffres est déjà aux limites de l’intellect humain ordinaire. En plus et jusqu’il y a peu, cette opération – pour EDF cette fois – était gratis, hors le coût de l’appel. Maintenant, ENEDIS vous la facture 12 centimes d’euro la minute… plus le prix de la communication ! Y’a pas de petits bénèfs, hein… Et puis comme dirait notre bon ami Charles, on peut pas financer tous les déficits avec de la dette ! allez raconter ça à votre banquier.
Chez ENEDIS, ils l’ont bien compris, qui vous font discrètement les poches à l’insu de votre plein gré !
C’est pas qu’on nous prenne vraiment pour des pommes, mais on fait tout à fait comme si…
Petits jobs au noir:l’ideal.
Pour payer mes sauts en parachute je faisait des petits boulots et si vous avez deux mains droites,on vous réclamais sans arret.A tel point que j’ai du limiter les « clients »,je n’avais plus le temps de sauter…………;
Qu’avons nous a faire des mafieux qui nous disent :
Tu bosses, tu me payes, et tu la fermes ?
Quand,je dis que les politicards sont des parasites vraiment inutiles et très nuisibles !
Petit a petit ,ils nous entubent de plus en plus ,pendant qu’ils sont de moins en moins utiles .
Pourquoi craindre la libération que représente l’entrepreunariat ou le statut de freelance ? le salariat est perçu comme une sécurité par grand nombre de nos concitoyens mais l’existence même des plans sociaux et du licenciement vient lézarder ce joli concept. Pourquoi systématiquement assimiler le statut de travailleur indépendant à celui d’un travailleur journalier des plus modestes ? la plupart des avocats, des experts-comptables et des artisans travaillent à leur compte et en vivent très bien. Nous sommes formatés pour avoir peur de notre propre liberté. Réveillez-vous.
Si la bande de crétins que l’on nomme les syndicalistes (et je suis syndiqué) avait compris que le salariat n’est qu’une escroquerie, le capital n’aurait pas pris le pouvoir.
Un salarié est un poste de dépenses il doit donc être contrôlé, voire éliminé. A Rome on appelait ça un esclave. Un salarié-actionnaire s’auto-limite et donc, peut garder sa place.
L’indépendant est un futur salarié-actionnaire car, en se regroupant de façon flexible, par le biais de coopératives, associations ou autre, les indépendants pourront récupérer une partie du pouvoir acquis par le capital.
Merci M.Sannat pour cet mise en lumière. Les Gopés (prononcées « groupir ») s’imposent en force.
@ZRR la (participation) quoi :). Les beaux jours du CNR et de la reprise sont devant nous, pour peu qu’on parvienne à briser les bonnes chaînes (franchement, on a un pays entier à reconstruire, on peut difficilement partir de plus bas).
Dans un monde post industriel, les ingénieurs, dont je suis, ne sont que des esclaves en puissance, surabondants et corvéables.
Faute de directions gouvernementales intelligibles (en fait de souveraineté), de projets nationaux (purée, rien que le parc énergétique de générations 3+/4, on a un de ces potentiel à déployer ! Quel gâchis, vraiment…), d’une recherche publique correctement subventionnée, d’industriels avec des burnes ou d’investisseurs avec un seul atome de culture scientifique…la solution me semble à moi aussi, hélas, l’autoentrepreneuriat (« frilaince », que c’est laid).
Ce modèle économique n’est pas français et va totalement à l’encontre de notre ADN historico-culturel, il est naturel, et rassurant, qu’il fasse vomir la majorité de la population.
Sympathies à tous
A.
Déambulle
« vendre son appartement » n’est certainement pas synonyme de sauvetage
« je suis optimiste » il vaut mieux en effet
« statut synonyme de liberté et de non soumission »
c’est n’importe quoi, on est toujours dépendant de quelqu’un, d’un service, d’une banque (éventuellement)
Santi,
je suis tout à fait d’accord avec vous.
un néo-esclavage se prépare en loucedé bien comme il faut. y’en a qui vont l’avoir « profond »
Timothy,
de mon côté, j’envoie mon relevé par courriel, pour l’instant, ça se passe bien
Travailleur « indépendant », je l’ai exercé pendant quarante ans, j’avais des comptes à rendre à mes fournisseurs de produits zé services, et entr’autre la banque qui me soutenait par la fourniture de trésorerie quand j’avais besoin. par ailleurs, si on a un projet de vie familiale, il faut bien « prélever » une peu d’argent sur les recettes de la dite activité. Je pourrai vous parler de provisions, etc …
bonne fin de journée
« Tous les syndicalistes sont des crétins », « tous les patrons sont des cons », etc, etc et etc… Avec de tels raccourcis ce pays n’avancera jamais. L;humanité est une plaie qui reproduit sans cesse les mêmes erreurs. Lorsque j’étais étudiant il y avait une belle affiche qui résume ce qui n’a pas changé : Un col bleu disait qu’on pourrait bientôt se passer des patrons, et un patron disait qu’on serait bientôt libéré de la classe ouvrière… Pauvre France, et pauvres esprits ! Si je vomissais TOUS les syndicalistes, je serais cohérent et conséquent : je ne serais pas syndiqué…