Le président du Tadjikistan appelle chaque famille à avoir « deux ans de réserve alimentaire » chez elle, et c’est rare qu’un président ose dire ça !!

Il faut savoir néanmoins que le Tadjikistan est particulièrement exposé au risque de famine à cause de sa faible agriculture et du dérèglement climatique.

« Chaque famille devrait avoir jusqu’à deux ans de réserves alimentaires », a déclaré Emomali Rahmon, lors d’un discours publié dimanche par l’administration présidentielle en l’honneur d’une fête traditionnelle tadjike. « En raison du changement climatique et du réchauffement, la situation socio-économique du monde se détériore, la population augmente, tout comme les besoins alimentaires », a-t-il poursuivi, appelant à tout faire pour « protéger la sécurité alimentaire du pays ».

« Reverdir le pays » en « travaillant dur »
Malgré des progrès, le taux de malnutrition au Tadjikistan est le plus élevé d’Asie centrale, selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, avec 30 % des quelque 9 millions d’habitants souffrant de sous-alimentation.

Emomali Rahmon, au pouvoir sans discontinuer depuis la fin de l’URSS, a également enjoint ses concitoyens à « reverdir le pays », « travailler dur », ainsi qu’à « utiliser l’eau et la terre de façon efficace ». Dans ce pays montagneux, à l’économie fragile, l’agriculture est primordiale. »

Pourquoi une durée de 2 ans ?

Ce stock d’une durée de deux ans n’est pas choisi au hasard.

En effet avec deux ans de réserves vous pouvez tenir 4 ans en vous rationnant fortement, ou vous pouvez tenir bien plus, si vous trouver quand même un peu de quoi vous approvisionner chaque année, ce qui fait durer votre stock bien plus longtemps les famines étant rarement totales.

Cela permet également d’avoir une population plus résiliente et qui va donc moins paniquer. Avec du stock devant soi, il y a moins de problèmes liés aux prix et à l’inflation alimentaire.

Cette quantité de deux ans de stocks est une durée optimale que l’on devrait tous avoir, mais se pose bien évidemment les problèmes de stockage car il faut avoir de la place, et d’argent car acheter aujourd’hui tout ce que l’on va manger pendant les deux prochaine années coute quelques milliers d’euros.

Charles SANNAT

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Source 20 Minutes.fr ici

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