J’adore le titre de cet article. « Cette mauvaise nouvelle pour les détenteurs de cryptomonnaies »
Hahaha, il est assez cocasse.
On peut faire beaucoup de reproches entre guillemets aux cryptophiles, comme par exemple le fait qu’ils font peut-être trop confiance à la technologie, ou encore qu’ils veulent croire que les autorités les laisseront jouer à « et si la monnaie était libre » alors qu’il y a peu de chance que cela dure vraiment, mais on ne peut certainement pas leur reprocher de demander des « garanties » à l’Etat, vu que pour le coup ils sont cohérents et justement veulent une monnaie sans Etat (ce qui serait absolument économiquement révolutionnaire).
Et voilà ce que l’on nous « apprend » !
« En France, le fonds de garantie des dépôts et de résolution (FGDR) indemnise les clients lorsque la faillite d’un établissement financier ne peut plus être évitée. Or, le Président du directoire du FDGR a récemment déclaré que les cryptomonnaies ne peuvent pas bénéficier de cette protection. »
« Dans une interview récente accordée à BFM, le Président du FGDR, Thierry Dissaux, explique pourquoi les crypto-monnaies ne peuvent pas être couvertes par le FGDR.
Le fonds de garantie couvre les dépôts et les titres financiers détenus chez un PSI agréé par l’ACPR, quelle que soit la devise officielle d’un État dans laquelle ils sont libellés. Deux raisons expliquent donc l’exclusion de ces crypto-actifs de la couverture du FGDR. Tout d’abord, ces crypto-actifs ne sont pas des titres financiers et « sur le plan juridique, une cryptomonnaie n’est pas une monnaie : elle ne dépend d’aucune banque centrale, dans aucun pays, et ne peut donc constituer une valeur de réserve » explique-t-il. Ensuite, les cryptomonnaies sont proposées par des plateformes dites PSAN (prestataires de services sur actifs numériques), qui ne disposent souvent pas de l’agrément PSI et n’adhèrent donc pas au fonds de garantie.
En cas de faillite d’une plateforme de cryptomonnaies, les clients ne peuvent donc pas bénéficier de la couverture du FGDR et être indemnisés. »
Hahahaha.
J’espère surtout pour Thierry Dissaux, que son FGDR n’aura jamais à intervenir pour une grosse banque française, car sinon, il risque de se sentir fort démuni une fois la bise venue et dans un tel cas, seuls les détenteurs d’or, d’actions (qui restent des actifs tangibles) et soyons fous, de crypto-monnaies pourraient éviter la ruine.
J’ai donc trouvé cet article assez cocasse mais très révélateur de ce qu’il se passe pour les cryptos.
Progressivement, les autorités resserrent l’étau sur les cryptomonnaies et finiront par les tuer pour faire émerger les CBDC, les monnaies digitales « officielles ».
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Boursorama.com ici
Les crypto-monnaies auraient été vachement utile si elles s’étaient limitées à être un outil d’échange à cours fixes et non un instrument de spéculation, pour ne pas dire de casino
Nous détenteurs de cryptos n’avons JAMAIS demandé la garantie ( illusoire) de l’état: notre philosophie est de se libérer de l’état donc nous assumons le risque.
Oui la liberté a un prix nous l’assumons.
Certains préfèrent le revenu universel et son corollaire la prison
d’autres assument les risques qu’ils prennent.
Hélas aujourd’hui certains préfèrent la soumission.
Au train où vont les choses les français n’auront bientôt plus d’autre choix que de se regrouper dans leurs villes-villages afin d’assurer eux-mêmes leur securité et leur survie economique en se debarassant de l’Etat devenu inutile, le plus simplement du monde en cessant de payer l’impôt….
Pour répondre à Alain et vous même Charles,
La mafia en place veut foutre la trouille à M. et Mme Michu en faisant ce genre d’intervention (inutile pour une crypto décentralisée). Cela peut influencer le cours et forcer à faire fuir les investisseurs et c’est heureux : Le bitcoin, par exemple, retournera à sa fonction première qui de faire des échanges et il retournera à cette fonction surtout si on nous impose les CBDC.
« Certaines chose ne s’achètent pas, pour le reste il y a… » Bitcoin !!!!
Il faut absolument que la population se rebelle contre les cbdc qui sera un contrôle totale de notre liberté.
Ils resserent l’étau car ils sentent qu’ils perdent la main…mais la crypto ne disparaîtra pas
@Alain : ça existe, ça s’appelle les « stablecoins ».
L’ Etat n’aime pas les cryptos….!?….Et alors …..!!??
(Who cares….? comme on dit en anglais)
Moi, ma mère n’aime pas les voitures bleues……!
La liberté ne se négocie PAS
A bon entendeur
A mettre en relation avec le réveil des autorités US concernant Coinbase et une autre société gérant une plateforme d’échange de crypto.
Un coup se prépare et un grand nombres de moutons vont être tondus sans même sans rendre compte et surtout sans pouvoir agir au moment opportun.
Après les cryptophiles ne veulent pas de l’état et de sa mainmise donc il fait du vent ce brave homme … sans doute pour participer à l’émission d’Energie verte !
Par contre je note ce point qui ne m’avais pas interpellé : « lorsque la faillite d’un établissement financier ne peut plus être évitée » -> à mon humble avis le jour où ce fond devra être activé alors tout ce jouera sur ce « ne peut plus être évité » pour éviter d’indemniser qui que ce soit.
Parceque la crypto de banque centrale avec une inflation à 5%, une faculté de taxation immédiate, et pourquoi pas une date de péremption sera un réserve de valeur???? AH Ah Ah AH AH AH
C’est dingue de voir dans les commentaires encore des gens qui s’accrochent au Bitcoin et autres CoinCoin comme si c’était ‘un Dieu numérique’ qui ira les sauver.
Que la désillusion sera brutale les amis……..
Je ne crois pas que le fonds de garantie couvre les dépôts en devises autre que l’euro en France tout au moins pour les particuliers
Les banques centrales ont gentiment testé un certain nombre de points d’attaque sur btc (censé être le plus solide).
Aussi bien sur les fermes de minage que sur les noeuds. Ce qui compte c’est de pouvoir geler les transactions : personne n’aime être coincé dans une impasse (ce qui est valable aussi pour les cbdc, ce qui fera qu’elles s’effondreront également dans les larmes et le sang).
Et le pire c’est que partout où j’ai demandé, aucune crypto n’a répondu avoir des mecanismes contre des attaques DoS.