Israël vient d’annoncer que ses avions de chasse n’iraient pas participer à des manœuvres militaires prévues de longue date avec les Américains. L’État hébreux préfère avoir 100 % de sa capacité militaire à sa disposition, ce qui n’est pas un signe d’apaisement ou de retour au calme mais un signal faible de la fébrilité qui règne dans cette région du monde.

Le Moyen-Orient danse sur un baril de poudre. Tout le monde le sait. Du coup, les prix du baril s’envolent. Trump va pouvoir continuer à râler que le pétrole est trop cher.

Il y a pourtant une façon simple de faire baisser les cours de l’or noir : il suffit de favoriser la paix !

Charles SANNAT

Sur fond de tensions géopolitiques, le baril de Brent a passé jeudi le seuil des 75 dollars, pour la première fois depuis le 26 novembre 2014.

Selon les données des marchés à 21h23 (heure de Paris), le prix du baril de Brent a progressé de 1,34 %, atteignant 75,04 dollars le baril. Pour sa part, le prix du WTI avait augmenté de 0,83 %, à 68,97 dollars le baril.

Les prix de l’or noir ont connu un essor sur fond de tensions géopolitiques au Proche-Orient.

« La crainte du risque géopolitique et la probabilité que les livraisons de pétrole puissent baisser cette semaine ont ramené le marché vers la croissance », estime Philip Flynn, analyste principal chez Price Futures Group.

Selon les rapports des médias, le chef de l’administration du Yémen du nord, Saleh Ali al-Sammad, a été tué mardi dans un raid aérien saoudien. Plus tôt ce mois-ci, Saleh Ali al-Sammad avait promis une « année balistique » pour l’Arabie saoudite. Il avait alors déclaré que des roquettes seraient lancées tous les jours et que l’Arabie saoudite n’échapperait pas aux Houthis, malgré les nombreux systèmes antimissiles installés.

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