Le montant des prélèvements obligatoires dépasse 1 000 milliards d’euros, un record… Un triste record.

Comprenez-moi bien, je ne suis pas opposé par idéologie à l’impôt ou aux taxes qui permettent de financer le projet de société collective que les citoyens doivent être amenés à définir.

Non, ce dont chaque français doit être conscient, c’est qu’il n’est pas économiquement possible, envisageable ou même souhaitable d’arriver à prélever 100 % du PIB, et nous y allons tout droit, tant nous sommes désormais incapables de freiner ou de maîtriser la croissance exponentielle de nos dépenses « étatique ».

Quand l’État prélève 57 % du PIB, et c’est bien de cela qu’on parle, et que même en prélevant 57 % de toute la richesse créée, il n’arrive pas à équilibrer les comptes et encore moins la dette qui grossit et enfle, il y a de quoi nourrir les plus grosses inquiétudes pour l’avenir.

L’avenir, quel sera-t-il ?

Soit l’État ira jusqu’au bout de sa logique et de sa folie dépensière, et les taxes vont continuer à augmenter, jusqu’à la jacquerie fiscale, ou jusqu’à ce que l’économie soit euthanasiée, et notre manque de croissance peut s’expliquer aussi en partie par le poids de notre complexité au sens large.

Soit l’État réduira significativement ses dépenses, et les conséquences à court et moyen terme seront désastreuses, car si l’État retire 10 % du PIB en dépenses, alors ce sera une récession quasi inévitable

Nous avons chanté, chanté… dansons maintenant !

Charles SANNAT

Source Le Figaro ici

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