C’est un atricle du Monde intitulé les « stages kebab », reflets des difficultés dès la 3ᵉ pour les jeunes des quartiers populaires.
« Chaque année, de nombreux élèves issus de milieux défavorisés effectuent un stage d’observation par défaut, n’ayant pu trouver des entreprises plus prestigieuses prêtes à les accueillir. Une première expérience de discrimination. »
Le Monde est totalement à côté de la plaque, car tout est vu par le prisme démagogique de l’origine et de la discrimination.
C’est stupide.
La réalité est nettement plus simple.
Dans cette réalité il ne s’agit pas de dire que les discriminations n’existeraient pas.
Il s’agit de voir l’essentiel.
Vous pensez sérieusement que les entreprises ont envie de voir arriver chez elles pendant une semaine des gosses mal dégrossis, mal élevés, ne sachant rien faire et faisant perdre du temps à tout le monde ?
Franchement ?
Les entreprises sont écrasées par les charges sociales, les taxes et les hausses de l’électricité.
Vous croyez qu’elles ont du temps et de l’argent à perdre avec les petiots qui viennent « observer » 30 heures par semaine ?
Que vous soyez tout blanc ou marron ne change pas grand-chose à l’affaire.
Vous croyez que dans mon petit coin de Normandie on fait un stage de 3ème dans une banque parisienne ou dans un grand cabinet d’avocats ?
Ce n’est pas ainsi que cela fonctionne.
Chaque famille est obligé d’aller frapper à la porte de l’oncle, de la tante ou de l’ami de l’ami qui…
Qui a une entreprise et qui va être gentil et vous dépanner en prenant le petiot.
Chaque famille fait avec les moyens du bord et l’économie locale.
Chez nous les agences immobilières sont sympas, et prennent les jeunes 3ème en stage Kebab de l’agence immobilière….
Nos commerçants aussi jouent le jeu et mon copain kiosquier prend plusieurs jeunes stagiaires par an.
C’est la même chose pour le boulanger.
Ils le font par civisme, parce que nous sommes une petite ville, qu’il faut bien aider les gens qui sont aussi des clients qui viennent chercher leur pain.
Voilà le seul réseau que les gens ont dans mon petit coin de Normandie.
Il n’y a là aucune discrimination.
Il y a une réalité simple.
L’Etat en imposant un stage de 3ème a créé de fait une distorsion de chance.
Ceux bien nés dans les bons endroits avec les bons parents font de bons stages.
Les autres se débrouillent comme ils peuvent et si tonton tient un kebab et bien c’est très bien, et contrairement à ce que pensent les bobos de journalistes du Monde, en faisant un stage chez le kébabier du coin, à une caisse, ou dans un commerce, nos petiots apprennent la vraie vie.
De mon temps, cela s’appelait le stage ouvrier. C’était obligatoire avant d’aller faire de « grandes études », histoire une fois dans sa vie de faire un vrai travail.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Le Monde.fr ici
Bien dit !
Je confirme.
Février 1982, première année d’école d’ingé, je passe un mois à travailler à la chaîne chez Colgate Palmolive, en 2/8 à mettre des bouteilles de produit vaisselle en carton.
Un stage ouvrier qui m’a bien ouvert les yeux sur le monde du travail, les gens, l’organisation, le collectif, bref la vie, quoi.
Je ne sais pas si ça existe encore (j’ai qq doutes), mais j’avais trouvé ça très utile à l »époque.
en faisant un stage chez le kébabier du coin, à une caisse, ou dans un commerce, nos petiots apprennent la vraie vie.
Et bien oui…
Vous parliez de souverainisme, mais l’Europe et ses copains de Davos n’en veulent pas
Car tout est cohérent, dans la destruction de la civilisation que les élites européennes mettent en œuvre. Il y a une semaine, le Parlement européen a adopté une « résolution sur la conscience historique européenne » particulièrement éloquente. Cette résolution affirme que l’histoire européenne est marquée depuis des siècles par « les injustices fondées sur le genre », et en déduit qu’il convient de débarrasser l’enseignement de l’histoire de tout approche « nationale » ; bref, qu’il est temps de « remettre en cause les stéréotypes et les vaches sacrées des histoires nationales » et, cerise sur le gâteau, de « privilégier la discussion plutôt que le transfert de connaissance ». Plus d’histoire, donc, et plus d’enseignement, et mort aux vaches sacrées : voici l’état actuel de la réflexion européenne.
Nous, enfin ma génération, on a passé l’étape stage car on a vite été mis au parfum avec nos’parents.
Dès l’âge de 10 ans on nous mettait à travailler durant les vacances scolaires dans les champs et dès l’âge obligatoire 14 ans c’était l’usine qui nous attendait.
Alors le travail c’était naturel pour nous car nos parents n’étaient pas des énarques et on contribuait à leurs dépenses.
La seule leçon de vie qui allie goût du travail et relationnel c’est d’apprendre à gagner sa vie et non la distribution d’aides qui devient comique quant on voit un Etat jusqu’à participer au remplacement d’un bouton de braguette !!
bonjour je continue la série..
Toujours chez Fiat.. plus de mécanos 1.5 mois d’attente pour une révision.. alors ils ont tenté et ils ont embauché un jeune de castorama lol pour les aider.. bien entendu ca n’a pas fonctionné.
Hier France travail. découverte métiers restauration hotellerie. 11 personnes 1 italienne 1 réfugié du bengladesh et une marocaine et 1 monsieur qui etait a 1 mois de la retraite est venu et il a réalisé qu’il etait a la retraite dans 1 mois. Sur ces gens 1 est venu mais son idée c’etait pas l’hotellerie.. l’italienne pareil. il y a ceux qui sont partis au bout de 20 mn. Celle qui ne veut bosser les dimanches.. Et nous voila 3. RIRE. 3 mois 80 cv recu 3 lui répondent OK je viens faire l’entretien d’embauche ET ZERO sont venus. Elle etait legerement désabusée.
Ce que beaucou de gens ne comprennent pas, est que le problème avec ce genre de stage, ce n’est pas le stagiaire, c’est le tuteur. La boite qui reçoit la lettre de motivation et le CV d’un gamin, aussi bien tournés soient-ils, doit lui trouver un tuteur. C’est possible pour une petite structure locale, surtout lorsqu’on a un contact direct par-dessus un comptoir, que ce soit un kebab ou une boucherie halal dans le neuf trois, ou les commerces d’une petite ville du 27, mais c’est beaucoup plus compliqué pour les grandes entreprises, dans le tertiaire, ou les principaux secteurs de la société (droit, finance, transports, etc.) où les courriers font lettre morte sur un bureau des RH.
Il n’est donc pas surprenant que ces enfants terminent presque tous chez papa-maman-tonton-tata, ce dernier jouant systématiquement le rôle de tuteur…
Après, ils risquent plus de trouver un vrai travail dans le kebab que de devenir journalistes au monde….
Ils voient une activité utile et porteuse d’avenir, voire de création de valeur. J’ai vu plus nul que ça comme stage de 3ème, y compris dans des grandes entreprises ou administrations publiques.
Tout à fait d’accord avec vous. Mais le monde est un torchon de gauche … à prendre avec des pincettes, ça pue.
Les milieux défavorisés, ça me fait toujours sourire un peu…
Dans ma petite ville d’origine, en Isère, il y avait une cité ouvrière assez importante. Là, on est fin des années 50. Essentiellement d’origine italienne (on était en guerre avec l’Italie 15 ans avant !!!) + qqs polonais. Jamais de problèmes, le mot racisme n’existait pas, tous potes avec des prénoms français et langue unique : le français…
Alors pourquoi nos petits beurs ne foutent rien à l’école gratuite et laïque ? J’en ai croisé pas mal, dont qqs uns comme stagiaires. Niveau scolaire dramatiquement nul, mentalité à faire fuir, mode de fonctionnement tribal, nique la France !
Il vaudrait peut-être mieux faire venir des familles d’Amérique centrale, chrétiens d’expression espagnole, avec charte d’intégration !
Il y a longtemps que la France a fait le choix de la médiocrité, dans tous les domaines d’ailleurs, à commencer par la classe politique !
Expérience vécue aussi … impossible de trouver un stage … sans connaissance !
je propose aux salariés du Monde, et notament au rédacteur de cet article, de prendre un stagiaire issu des cités du 93, qui viendra pointer peut être à 10h chaque matin équipé de son pantalon de sport lacoste, ses nike TN et sa casquette psg.
Encore du bla bla et de la poudre aux yeux comme depuis 60 ans ce plan se déroule doucement et sûrement
The Show Must Go On
Mon fils avait cherché seul son stage de 3è.
Comme il voulait faire cuisinier, il a fait 8 restaurants avant qu’on l’accepte. Il a pu se rendre compte de ce qu’était le métier. Aujourd’hui, il est en 1ère année de master à HEC. S’il n’avait pas fait ce stage, il n’aurait pas su qu’il n’était pas fait pour être cuisinier
Personnellement j’aimerais bien que mes petiots (ils sont grands maintenant) fassent un stage (même d’un mois, heu minimium même) à Davos ou un coin « d’enfer » du même genre, pour apprendre la vraie vie et comprendre enfin la difficile vie de tous les « pauvres milliardaires ».
Beh oui personne ne pense à leur misère… ils n’ont droit à aucune alloc eux.
Un peu de con(oui très conne)déscendance quand même.
Alors je suis pas doué en connerie et je n’ai pas fait de stage kébab parce que je suis trop vieux même si quand je suis né les dinosaures avaient disparus depuis longtemps quoiqu’on se demande si ne sont pas restés que ceux de la connerie quis e seraient dressés sur 2 pattes ???
Charles, je l’adore !
L’utilité de ces stages c’est l’ambiance de travail. Tous les métiers ne se valent pas. Cependant un gamin qui à « la moelle » le montre quelques soient les conditions et tire profit de ces stages. Les autres font à peu près autant de présence utile qu’à leur école. Dans ce cas les notes de stages doivent être sévères c’est-à-dire justes .
mon experience de maman. Stage obligatoire pendant les vacances scolaires je suis ravie. Mon loulou sait ce qu’il veut mais nous n’avons aucun contact et il y 3 societes dans le secteur… On s’y prend l’année derniere cv lettre de motiv relances, visites .. Rien ! Mon fils commence à raler moi aussi car je le conduit puisque pas motoriser à 13 ans. Discussions familiales houleuses prends autre chose, ca peut etre bien aussi je veux pas Je contacte une connaissance qui a un copain qui a son frere… Enfin un stage… bien sur pas de bus pas de restaurant. Je pose une semaine de vacances pour faire les 25 km matin midi et soir. Tout ca pour decouvrir un metier à 13 ans ? On ne sait mm pas si ce metier existera dans 10 ans !! Deleguee de parents d’eleves, les gamins vont faire des stages chez papa/maman. Employée, je vois des gamins gonfles d’etre là qui arrivent sans stylo, les mains dans les poches et qui regardent la pendule. Ils prennent le tel en disant Ouais, se foutent de ce que je leur montre et qui ne savent pas encore ce qu’ils veulent faire. Ils sont là pour faire leur stage. Et point. Ne vivant pas dans une grotte, je vois des gamins sortis du stage pour tentative de vol de portable ou des gamins mettant des boites en rayon faute d’avoir trouver le stage en mecanique auto. Une belle fumisterie pour moi
Le stage en troisième, une petite semaine de perte de temps qui ne sert qu’à regarder, jouer au démineur ou se résume au stage photocopieuse… Je ne voudrais pas dire mais : les boîtes ne sont pas assurées pour faire travailler des mineurs, elles n’ont pas le droit de faire travailler gratuitement et enfin, de toute manière, il faut, selon les entreprises et le domaine, entre six mois et trois ans pour avoir un employé intégré et efficace. Trente heures… une semaine. Finalement, le kebab, c’est le plus proche du véritable boulot étudiant que tous ceux que papa-maman ne peuvent pas aider vont devoir faire en parallèle de leurs études.
Moi, mes filles venaient dès l’âge de 8 ou 9 ans vendre sur le marché avec moi, et elles adoraient ça !
Réveil à 5 heures du matin pourtant, mais elles étaient toujours réveillées avant l’heure. Parfois dans le froid, la pluie ou la neige de la Haute-Savoie, il fallait installer l’étalage de fromages, souvent un peu lourds pour elles.
Elles adoraient ça…
Un jour, c’est ma fille elle-même qui a chassé une inspectrice du travail qui voulait me chercher des noises, me reprochant de « faire travailler des enfants ».
… On a bien rigolé !
Maintenant, mes filles, après de bonnes études, sont des guerrières et savent faire face à n’importe quelle situation.
j’etais dans le transport international, j’en ai formé plusieurs des stagiaires, ma fierté, certains m’ont écrit après leur année scolaire pour me remercier de toute l’attention que je leur avais apporté ce qui leur avait permis d’obtenir leurs BTS avec mention pour quelques uns
Mon père a ete tué pendant la guerre quand j’avais à peine 4 ans. En fait de stage, ma mère, ouvrière d’état, m’envoyait avec la Croix Rouge dans des fermes, où je gardais les vaches pendant les grandes vacances à 9 ans, 10 ans et 11 ans. Puis j’ai eu mon premier emploi rémunéré à 16 ans.
Ayant en même temps suivi de bonnes études, j’ai obtenu plus tard une licence à la Sorbonne.