Vous vous souvenez certainement de ces quelques diplomés de grandes écoles qui refusent de servir les entreprises « polluantes » et qui auraient une mauvaise « RSE », et dont le bilan carbone serait « douteux ».

Les propos de ces jeunes ne manquent jamais de publicité et de couverture médiatique.

Pourtant ils ne représentent qu’une partie de la jeunesse, celle que l’on montre afin de pousser les autres dans la même anxiété climatique de dépressifs contre laquelle il faut s’élever avec constance chaque jour et avec force.

Le Monde découvre donc avec surprise, qu’une partie importante de la jeunesse ne pense pas tout à fait la même chose, et je peux vous dire que quand je vois la lourdeur des propos tenus à nos jeunes, quand je vois leur agacement face aux menus végétariens qu’on leur impose alors qu’ils ont faim (et c’est peut-être bon quand c’est cuisiné à la maison, mais le boulghour de collectivité c’est entre immonde et dégueulasse), quand je vois le nombre d’heures passées à se faire répéter la même chose dans toutes les langues… Le cycle de l’eau en bio ! En Français… en espagnol, mais aussi en latin… oui, oui, l’écologie est partout. Elle déborde, dégouline. Ils ne se rendent même pas compte que leurs excès au lieu de provoquer adhésion via lobotomisation provoque agacement et rejet chez une partie de plus en plus importante de la jeunesse, sans doute d’ailleurs celle qui réussira le mieux, car c’est celle qui travaille, qui compte, qui mesure, qui apprend et qui bosse… bref, ce sont les futurs « leaders » d’opinions, les vrais.

Ces jeunes diplômés heureux dans les « big corpos » : « J’ai envie de gagner des sous, et je ne vais pas arrêter de faire ce que je fais pour aider la collectivité »

« Bien que conscients des enjeux environnementaux, une large partie des jeunes diplômés des grandes écoles intègrent des multinationales, préférant faire passer leurs ambitions professionnelles avant leur utilité sociale et écologique.

« Et votre éthique, comment elle se porte ? » A l’hiver 2022, au pied du siège de TotalEnergies à la Défense, où elle travaille en tant qu’analyste CO2, Léa (qui, comme nos autres interlocuteurs, a requis l’anonymat) est accueillie par un micro et une caméra de journaliste. « Aussi bien que la vôtre », répond calmement l’ingénieure de 25 ans avant de pénétrer dans la tour. Cette scène, décrite par Léa au Monde, n’a jamais été diffusée, les juristes de l’entreprise ayant poussé les employés à faire valoir leur droit à l’image. Pour Léa, le souvenir de l’intérieur de cette tour, si grande qu’on s’y sent « comme hors du temps », est associé à sa première année de jeune diplômée tout juste recrutée. « Depuis mon bureau au vingt-cinquième étage de l’immeuble, l’agitation en bas me faisait un peu sourire », admet-elle. Au début de l’année 2023, au moment où sit-in militants et jets de peinture sur la façade ponctuaient la vie au siège de la major pétrolière française, les salariés prenaient leur café en regardant, sur les grands écrans du hall, les images des activistes présents juste derrière les portes.

Epinglée par les ONG pour son mégaprojet pétrolier Eacop, en Ouganda et en Tanzanie, ou pour ses 19,1 milliards d’euros de bénéfice net en 2022, la multinationale, contactée par Le Monde, affirme pourtant que son « attractivité demeure solide ». Elle déclare avoir reçu en moyenne 170 candidatures pour chaque annonce de CDI publiée en 2022. Et TotalEnergies n’a rien d’une exception. Les grandes entreprises continuent de recruter parmi les jeunes diplômés. Pour preuve, l’enquête « Insertion » 2023 de la Conférence des grandes écoles montre qu’entre décembre 2022 et avril 2023, sur les trois dernières promotions des 194 établissements sondés, les entreprises de plus de 5 000 salariés ont capté presque un tiers (31 %) des 191 000 diplômés.

Des jeunes qui, comme Léa, assument y travailler tout en restant « des gens bien », pour reprendre les mots de la jeune ingénieure chimiste. »

Et oui…

Les choses sont nettement plus nuancées que bien ou mal noir, ou blanc, ou plutôt vert, car tout doit être vert aujourd’hui.

Tout ceci devient tellement outrancier que s’en est risible et c’est exactement ce qui est en train d’advenir.

Un immense rejet écolo est en train de monter. Une vague immense.

La gauche et l’écologie sont en train de perdre la jeunesse, même ça, ils auront réussi à le détruire.

Résultat brillant d’un aveuglement idéologique jamais vu dans l’histoire à part en URSS.

Des Khmers rouges, aux Khmers verts.

Charles SANNAT

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Source Le Monde.fr ici

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