Le Japon, pays de la déflation, redécouvre la hausse des prix nous apprend très justement le quotidien le Monde dans cet article consacré à l’Empire du soleil levant.
« Selon la Banque du Japon, l’inflation pourrait atteindre 2 % en avril, soit l’objectif recherché depuis 2013 par l’institution. »
Mais en réalité cela fait 30 ans que le Japon lutte contre la déflation sans arriver franchement à la juguler.
Or, brutalement, même au Japon, vieillissant, avec un problème de pyramide des âges et une véritable décroissance de la population, nous avons… de l’inflation.
Le symbole des barres de maïs soufflé
« Tout un symbole. Les Umaibo, ces barres de maïs soufflé très populaires au Japon, dont le prix de 10 yens (7,7 centimes) n’avait pas changé depuis 1979, coûtent désormais 2 yens de plus (1,5 centime). Cette décision du confiseur Yaokin illustre la nouvelle donne que connaît l’Archipel. Le pays, enlisé depuis les années 1990 dans la déflation, enregistre, ces derniers mois, une poussée inflationniste alimentée par l’explosion des coûts de l’énergie et des matières premières dans le sillage de la pandémie de Covid-19 et de la guerre en Ukraine. Un phénomène exacerbé par la forte baisse du yen face au dollar. Selon la Banque du Japon, l’inflation pourrait ainsi atteindre 2 % en avril, soit l’objectif recherché depuis 2013 par la banque centrale.
Cette hausse des prix se fait déjà sentir. « J’habite à la campagne. La vie est moins chère qu’à Tokyo. Mais je m’inquiète, car les factures d’électricité et de gaz ont déjà crû de 20 % », admet un responsable de production – soucieux de son anonymat – d’un groupe industriel du département de Tochigi, au nord de Tokyo. Son employeur a augmenté le salaire moyen de 0,5 %, soit 1 500 yens (11,20 euros). « Mais la hausse des prix efface celle du salaire, j’ai l’impression que l’on ne cesse de s’appauvrir », regrette ce père de deux enfants ».
Au-delà des barres de maïs soufflé et du folklore local, vous comprendrez que dans un pays structurellement déflationiste, l’inflation est poussée et tirée par les prix alimentaires et par les prix de l’énergie.
Se nourrir, comme se chauffer, sont des besoins fondamentaux et essentiels.
Nous sommes donc face à un problème majeur.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source Le Monde.fr ici
Les gens ne peuvent plus consommer plus ? C’est pas grave on va leur en donner nettement moins pour le même prix !
Bonjour,
Ils doivent avoir les mêmes statisticiens que chez nous pour calculer une inflation à 2 % avec des produits qui augmentent de 20 % à la vente au détail…
Même si les salaires étaient revalorisés au vrai taux de l’inflation (et cela fait beaucoup de « SI » …) Cette revalorisation se fait toujours avec des mois de retard … Donc le vol de nos revenus est assuré !
La disparition d’un pays par denatalité n’est pas la forme la plus douloureuse; le remplacement est plus grave….
Ce sont les mêmes statisticiens de chez Mc kinsey qui élaborent les tableaux de données.
Pensionné (au minimum ) j’habite en ville = pas de voiture (je roule à vélo non électrique ( = coût quasi nul !) je peux utiliser une des voitures de mes enfants (ils sont huit …. j’ai de la marge !!!!)
eau de ville chère ? Je viens d’installer (en cave dans le noir ) 11 réservoirs de 1000 litres eau de pluie ( réservoir de réemploi qualité alimentaire coût entre 35 à 50 euros l’unité + pompe hydrophore à 100 euros !.
Je passe aussi à un nouveau style de consommation : le « no wash » …. qui consiste à ne plus prendre de bain ou douche, ne plus se laver journellement ses cheveux : le résultat est spectaculaire …. plus de déséquilibre bactérien …..je ne transpire plus, quasi plus d’odeurs désagréables, plus de déodorant ( = un poison ( sels d’aluminium) !
Je redécouvre le bonheur de la vie simple de nos ancêtres !
( = grande famille, grande maison ancienne (mais bien isolée !) , grande simplicité, grand bonheur (et les économies que je fait me permettent d’aider mes enfants …. à devenir heureux ( euh, devenir propriétaire !)
Je dis : « vous n’aller quand même pas rester « serpillère » toute votre Vie ?
« Serpillère ? » Ben oui : » loque à terre » comme on dit en Belgique !
Je suis heureux QUE si ils sont heureux !
Le Bonheur c’est de la simplicité …. bref de l’intelligence !
C’est tout de même curieux de constater que l’Ukraine affecte le pays du soleil levant …. si loin géographiquement. Je ne comprends pas le lien.
Mais comme dit Charles, si moi je ne comprends pas… d’autres comprennent sûrement pourquoi …
Et il en sera de même chez nous
Et même si il est déjà trop tard pour se préparer à l’ensemble des difficultés que nous allons devoir affronter, tout n’est pas encore perdu et il reste un certain nombre d’actions qui mériteraient notre attention
– Investir massivement dans l’isolation
– Autonomiser au maximum les habitation (recyclage de l’eau de pluie pour les besoins non potables : jardin, lavage du véhicule, WC, etc)
– Solaire thermique et photovoltaïque en auto-consommation et abandon des projets de centrales photovoltaïques géantes
– Exode urbain pour revenir à un habitat plus viable et surtout avec un potager (et même des poules)
– Télétravail partout où c’est possible pour limiter les déplacements
– etc
Il reste des leviers d’action, mais leur nombre et leur potentiel diminue chaque jour
Que voulez vous, le gâteau de la croissance ne peut plus grossir (les ressources sur terre sont limitées). Donc nos cher Ohhhhh ! ligarques ont trouvés la solution :
1 – On ne partage plus : tout ce qui n’est pas la haute bourgeoisie = pauvres (si!si! vous verrez les prix bientôt)
2 – On continu la pression fiscale et on crame tout en coke et en p**** (parce qu’il faut tuer l’hôpital, les retraites, le chômage et tous les services publics)
3 – Plus de services publics ça veut dire : « mourrez les gueux, si vous n’êtes pas heureux dans cette vie, dieu pourvoira à votre bonheur dans la prochaine »
D’abord on se réserve le gâteau, et bientôt, il n’y aura plus grand monde pour réclamer du gâteau; 500 millions, ça devrait suffire pour continuer à faire du gros gâteau qu’ils ne voudrons pas partager.
Le salut est dans la paysannerie (étymologie : paysan = gens du pays, que se passe t’il quand les gens du pays auront disparu?)
@Christine sur 29 mars 2022 à 11 h 11 min
C’est tout de même curieux de constater que l’Ukraine affecte le pays du soleil levant
mais l’Ukraine n’affecte rien du tout, c’est un prétexte pour qu’on ne se révolte pas contre le chaos organisé, parce que bien sûr « c’est la faute à Poutine ».
Pourquoi croyez-vous qu’ils ont jeté de l’huile sur feu ?
Pourquoi faire durer la guerre en armant l’Ukraine ? quand l’Ukraine sera détruite, ils trouveront autre chose, par exemple une recrudescence du covid.