C’est un article du site Investing.com (source ici) qui revient sur les dernières déclarations de la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva en marge d’une réunion du G20.

Elle a évoqué à nouveau le sujet de la régulation des crypto-monnaies, estimant qu’« il doit y avoir plus de réglementation ».

« Mme Georgieva a expliqué que le FMI, le Conseil de stabilité financière (FSB) et la Banque des règlements internationaux (BRI) se sont engagés à établir une base pour la réglementation des crypto-monnaies qui ne sont pas émises par des gouvernements ou des banques centrales.

« Nous devons faire la différence entre les monnaies numériques des banques centrales [CBDC] qui sont soutenues par l’État et les stablecoins, et les crypto-actifs qui sont émis à titre privé », a-t-elle souligné.

« Il faut exercer une très forte pression en faveur de la réglementation », a insisté la directrice du FMI, ajoutant que « si la réglementation échoue, si vous êtes lent à la faire, alors nous ne devrions pas retirer de la table l’interdiction de ces actifs, car ils peuvent créer un risque pour la stabilité financière ».

La Directrice Générale du FMI a réitéré sa position en réaffirmant que « les crypto-actifs ne sont rien, ils ne peuvent pas être acceptés comme une monnaie légale ».

Tout cela ne veut pas dire, alors que le Bitcoin s’est bien redressé, que c’est la fin des cryptomonnaies. Encore une fois, ce que l’on appelle cryptomonnaies ce sont plutôt des crypto-actifs sans valeurs fondamentales malgré la beauté technique de la chose, et le risque évidemment essentiel et existentiel de ces crypto-actifs c’est la régulation par les banques centrales qui ne laisseront pas à d’autres le privilège de battre monnaie. Régulation ou interdiction, visant dans tous les cas à saper l’utilité des crypto-actifs qui bien évidemment permettent d’échanger en dehors des Etats, ce qui est potentiellement une avancée économiquement historique.

Charles SANNAT

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