Pour l’ancien directeur de la Morgan Stanley Asia, un effondrement du dollar serait inévitable en raison des forts déficits budgétaires aux Etats-Unis et en raison du processus de démondialisation.

Cette analyse me semble un peu rapide et nécessiterait que je fasse beaucoup plus long !!! Pour les abonnés à la lettre STRATEGIES, toutes les informations ou presque se trouvent dans le dossier « Comprendre la nouvelle stratégie de domination américaine ».

Pour les déficits, tout est relatif ! Certes ils sont importants aux Etats-Unis, mais ce n’est pas mieux en Europe, ni en Chine, ni au Japon, ni au Royaume-Uni, ni en Argentine ou au Vénézuela… bref, c’est le monde entier qui va mal.

Pour la démondialisation, le dollar était très fort sous Regan par rapport au rouble soviétique !

A cette époque, une époque que les moins de 20 ans n’ont pas connue, le monde était coupé en deux par le mur de Berlin ! La Chine était repliée sur elle-même à l’abri des remparts de sa grand muraille.

Plus de la moitié du monde regardait l’autre moitié en chien de faïence !

Il n’y avait pas de mondialisation.

La force du dollar ce n’est pas la mondialisation, la force du dollar c’est les pétrodollars. Le problème c’est les pétrodollars.

Charles SANNAT

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«Le dollar va chuter très très fortement» dès 2021-2022, prévoit un économiste américain

Stephen Roach, ancien directeur de la banque américaine Morgan Stanley Asia, a affirmé auprès de la chaîne CNBC que le crash du dollar était pratiquement inévitable. Un effondrement qui, selon lui, est lié au déficit budgétaire croissant des États-Unis et à son processus de démondialisation.

L’ère du dollar pourrait bientôt toucher à sa fin, a prévenu l’économiste américain Stephen Roach, ancien directeur de la branche asiatique de la banque Morgan Stanley. Il affirme que l’immense déficit budgétaire américain pourrait mener à un effondrement de cette devise.

«L’économie américaine est depuis longtemps affligée de déséquilibres macroéconomiques importants, à savoir un taux d’épargne intérieur très faible et un déficit chronique des comptes courants», a-t-il expliqué dans une interview accordée lundi 15 juin à la chaîne CNBC.

«Le dollar va chuter très, très fortement. Ces problèmes vont s’aggraver au fur et à mesure que le déficit budgétaire se creusera dans les années à venir», a-t-il ajouté.
Même si le dollar s’est montré stable depuis le début de l’année, même dans un contexte de pandémie, M.Roach estime que sa valeur pourrait chuter de 35% par rapport à d’autres grandes monnaies, et ce d’ici un à deux ans.

La démondialisation

L’économiste a également mentionné une «combinaison mortelle» avec les faibles taux d’épargne, à savoir que «l’Amérique s’éloigne de la mondialisation et s’efforce de se dissocier du reste du monde», en référence à la politique économique de Donald Trump. Il prévient dès lors qu’«un crash est pratiquement inévitable» et qu’il s’agit d’un risque que les investisseurs ne devraient pas ignorer.

«En général, c’est une conséquence négative pour les actifs financiers américains», a-t-il précisé, «cela indique la probabilité d’une inflation plus élevée, car nous importons davantage de produits étrangers plus coûteux, ce qui a un effet négatif sur les taux d’intérêt». Il craint ainsi qu’un krach ne déclenche une crise similaire à celle de la fin des années 1970, durant laquelle les prix avaient fortement augmenté alors que la croissance économique était modérée.

Selon lui, même un changement de cap à partir de novembre prochain ne fera pas beaucoup bouger les choses. Il admet d’ailleurs que «les décideurs politiques n’ont jamais eu à faire face à quoi que ce soit de semblable à un tel dérèglement». Pour rappel, la dette nationale américaine a récemment dépassé les 26.000 milliards de dollars, un record absolu.

Agence de presse russe Sputnik.com ici

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