Le titre de l’article de BFM est le suivant :

” Ce qui est vraiment inquiétant dans les résultats 2020 des banques”…

Un titre pas franchement rassurant pour cette chaîne d’informations qui fait rarement dans le sensationnel lorsqu’il faut parler de ceux qui ont réellement l’argent et tirent donc les cordons de la bourse !

Il faut dire que la situation n’est pas super rassurante !

“L’année passée n’a pas été bonne. Le contraire aurait été très étonnant! Les activités de marché ont toutefois permis à certains établissements –pas à tous- de garder la tête largement hors de l’eau. Tandis que, sans surprise, ceux dont la situation était fragile avant la crise accusent des pertes importantes (Unicredit, Commerzbank).

Malmenée au premier semestre 2020, Société Générale limite finalement la casse. Tandis que BNP Paribas, le Groupe Crédit Agricole ou encore Rabobank et ING réalisent des profits non négligeables, quoiqu’en baisse”.

Mieux, il est carrément écrit je cite “bien entendu, ces résultats ne suffiront pas à contrer le catastrophisme assez répandu qui nous assure que les banques sont au bord de la faillite et ne survivent, artificiellement, qu’à coups d’entourloupes monétaires ou comptables. Le Crépuscule des banques fait recette depuis des années et ce n’est certainement pas dans le contexte actuel de crise qu’il va cesser ! Inutile donc d’insister sur le fait que la couverture des engagements, chez les principaux établissements français, est largement au-dessus des exigences réglementaires. Inutile de souligner que les réserves de BNP Paribas atteignaient, fin 2020, 472 milliards d’euros”…

Haaaaa, me voilà rassuré, BFM ne peut pas s’empêcher de critiquer le “catastrophisme assez répandu qui nous assure que les banques sont au bord de la faillite”… c’es vrai qu’elles croulent sous les actifs d’une grande qualité…

“Pour autant, bien entendu, tout n’est pas rose dans la situation actuelle. Le niveau des risques a été multiplié par deux ou trois selon les enseignes et s’il reste, en montants, tout à fait absorbable, on ne peut manquer de souligner que nous sommes encore dans une période d’expectative. L’économie reste assez largement sous perfusion monétaire et nul ne sait exactement ce qu’il arrivera lorsque cessera le “quoi qu’il en coûte”.

Haa, faudrait savoir chez BFM, je dois trembler ou être rassuré ?

Faudrait savoir…

Et pour savoir, c’est assez simple !

Il va falloir travailler.

Prendre les bilans, les comptes de résultats de chaque banque.

Puis analyser le ce que l’on appelle le coût du risque, les provisions, et les expositions.

Oui les banques sont fragiles.

Elles sont fragiles par nature et par essence.

Pas plus maintenant qu’hier.

Le modèle économique est toujours le même depuis la nuit des temps.

Il y a des dépôts d’un côté, puis des crédits accordés de l’autre.

Quand les crédits ne sont plus remboursés alors les dépôts ne sont plus assurés.

Les banques sont en faillite dès qu’elles n’ont plus de fonds propres (réserves) suffisantes.

Il n’y a là rien de neuf sous le soleil.

Plus une crise économique est grave et profonde plus le nombre de banques qui vont au tapis est important.

Mais, il y a une chose qui a changé depuis la nuit des temps.

Comme le dit BFM…

“Les Banques centrales ne sont pas avares de liquidités !

“Disons seulement que les résultats actuels indiquent que certains établissements – déjà fragiles avant la crise – ne supporteraient sans doute pas une dépression importante, l’effondrement de secteurs économiques entiers. Ce qui est malheureusement un scénario possible. Mais est-ce vraiment une surprise? Toutefois, cela survient dans un contexte où, en dernier ressort, les Banques centrales ne sont pas avares de liquidités, ce qui permet de ne pas trop redouter d’embrasement systémique. En fait, le vrai scénario noir pour les banques reposerait sur une forte dégradation des titres de dette de leur Etat. Mais cela ne dépend pas d’elles et, bien sûr, cela ne les concernerait pas seules”.

Le constat est juste.

La situation est grave, et parce que la situation est grave les banques centrales sauveront encore une fois les banques commerciales.

Mieux la BCE par exemple, veut une consolidation du secteur bancaire.

Comprenez que la BCE veut moins de banques en Europe et plus de banques plus grosses.

Plus elles seront grosses, plus elles seront trop grosses pour faire faillites et plus le contribuable devra les sauver.

Charles SANNAT

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Source BFM TV ici

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