C’est Le Figaro qui résume l’étude publiée mercredi par le quotidien autrichien Kurier.

Voici ci-dessous l’essentiel à retenir. Sachez tout de même que la plus forte progression est liée à l’endettement des États. En clair, dans cette étude, les dettes d’États détenues sont considérées comme de la richesse, ce qui est évidemment assez cocasse quand on sait qu’elles ne seront jamais remboursées !

De quoi donc relativiser le tout.

Charles SANNAT

« Le capital mondial a représenté 512 000 milliards de dollars en 2015, dont plus du tiers désormais constitué de créances.

Le capital mondial représente ainsi près de sept fois le Produit intérieur brut (PIB) de la planète, évalué à 74 000 milliards de dollars.

Après avoir fondu de 10 % lors de la crise des subprimes en 2008, passant de 411 à 369 000 milliards de dollars, la richesse mondiale cumulée dépasse désormais de près d’un quart sa valeur de 2007, est-il relevé.

Mais la part de l’immobilier a fondu à 20 % du capital total, à 100 000 milliards de dollars, contre 28 % avant la crise, souligne cette étude.

À l’inverse, les créances sur les États a bondi de 40 %, à 95 000 milliards de dollars, en raison de l’endettement massif auxquels les gouvernements ont recouru pour juguler la crise, mais aussi de l’utilisation accrue de cet instrument de financement par la Chine.

Les crédits privés ont parallèlement progressé pour atteindre 99 000 milliards de dollars, portant les créances (et la dette) totales mondiales à 194 000 milliards. Tout en restant stable en valeur, la part des actions a baissé à 13 % du capital mondial, à 67 000 milliards de dollars, derrière les participations non boursières (100 000 milliards).

L’argent liquide et l’épargne bancaire ne représentent pour leur part que 8 % du capital mondial, souligne l’étude.

Source Le Figaro ici

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