Il est très difficile de chiffrer à l’avance ce type de phénomène dans un sens comme dans l’autre, tant le nombre de variables et de possibles est important.

Selon cet article du site Euractiv, très pro-européen, avec « l’accord de Brexit, l’économie britannique devrait se contracter d’entre 1,9 et 5,5 % du PIB par habitant d’ici 2030 selon une étude ».

« Une étude publiée par le groupe de réflexion Changing Europe estime que le PIB par habitant du Royaume-Uni sera jusqu’à 5,5 % moins élevé hors UE que dans l’UE d’ici 2030. Le coût pesant sur les finances publiques pourrait quant à lui atteindre 1,8 % du PIB, estime également les chercheurs de la London School of Economics, du King’s College et de l’Institute for Fiscal Studies ».

La baisse de la croissance proviendrait avant tout « d’une réduction de l’immigration et de nouveaux coûts de transaction, selon l’étude ».

La République d’Irlande, perdrait quant à elle 1,7 % du PIB par habitant, et pour l’UE à 27, la perte serait de « seulement » 0,7 % de PIB d’ici 2030.

L’étude pointe également le fait que sans accord, les pertes seraient plus importantes et comprises entre 3,5 et 8,7 % du PIB.

Alors certes, cela peut sembler considérable, pourtant l’Allemagne, la grande Allemagne tant vantée pour sa robustesse, a perdu 5 % de son PIB en 2009, et en 2009, l’Allemagne n’a pas fait son « Germanexit » ! Il y a juste eu une crise économique importante et majeure.

10 ans après, l’Allemagne est toujours là, tout comme le Royaume-Uni sera toujours là après le Brexit.

Néanmoins, ceux qui disent que cela n’aura pas de conséquences ne sont pas factuels. Rester dans l’Union ou la quitter est un choix politique, mais dans les deux cas, il y a des effets positifs et d’autres négatifs.

Charles SANNAT

Source Euractiv.fr ici

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