Alors que les rendements de l’assurance-vie sont logiquement toujours orientés à la baisse et qu’ils tendront inévitablement avec le temps vers 0, ce placement se cherche et cherche des alternatives pour « booster » ses performances dans un contexte de taux négatifs.
Et c’est ainsi que « L’assurance-vie à la rescousse de la transformation de bureaux en logements ».
« Le capital-investisseur Novaxia et les assureurs AG2R La Mondiale, Generali, Suravenir et Spirica se sont engagés à lever 1 milliard d’euros pour recycler à Paris et en région des bureaux vides en logements.
C’est un des effets de la crise sanitaire : avec le développement du télétravail, de plus en plus de bureaux vacants et en même temps, toujours une rareté de l’offre de logement abordable pour les classes moyennes et populaires dans les grandes villes. Si la transformation de bureaux vacants en logements est belle sur le papier, et séduit de nombreux maires comme à Paris, elle reste très compliquée à mettre en œuvre. Car c’est aussi un défi économique, politique et technique. Plutôt que d’attendre une énième charte non-contraignante entre les acteurs de l’immobilier et le gouvernement, le groupe Novaxia, spécialisé dans le recyclage des actifs et friches obsolètes, vient de lancer le premier fonds d’assurance-vie dédié : »Renaissance ».
L’idée est bonne et elle montre deux choses. La première c’est que le rendement n’est plus financier, mais provient d’une véritable opération économique dans la vraie vie qui permet une création de richesse réelle, la seconde chose, c’est que ce n’est sans doute pas le moment d’investir dans les SCPI de bureaux qui n’ont plus franchement le vent en poupe.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source La Tribune.fr ici
« Car c’est aussi un défi économique, politique et technique »
c’est aussi juridique : au Plan Local d’Urbanisme (PLU) d’une commune passer de bureau à logement c’est un changement de « destination » du bien. C’est pas toujours facile et parfois même interdit au PLU dans un périmètre donné…
Je partage votre avis. Néanmoins, ces logements seront ‘ils des clapiers à l’usage de populations pauvres qui seront subventionnées pour y habiter, au plus près des beaux quartiers riches qui pourront y piocher une main d’oeuvre à peu de frais, ou assez grands et agréables pour éviter le départ de cadres en télétravail vers des horizons plus verdoyants. Une réflexion sur la ville devient indispensable, et le « plan de relance » ne me semble pas pour autant enclin à celle-ci
une étude avait été faite dans les années 2000/2002 et il s’était avéré que les bureaux étaient techniquement très facilement transformable en logements . la valeurs du mètre carré de bureau avait cependant dissuadé les propriétaire de bureau a l’époque !
Bonjour Charles,
La situation dans l’immobilier de bureaux n’est pas une surprise. Dire que ce n’est sans doute pas le moment d’investir dans les SCPI de bureaux est une image qui est encore positive par rapport à la réalité. Beaucoup d’analystes ont donné leurs avis sur ce thème et la réponse est sans équivoque…. C’est terminé.
Pour ce qui est du logement, encore faut-il avoir une adéquation entre les propositions et les demandes.
Comme faisait remarquer un autre analyste, le revenu moyen d’un ménage français ne lui permet pas d’acheter un appartement ( même petit ) à Paris. Et il nous faisait remarquer très justement que l’immobilier à Paris ( ou des grandes villes françaises ) n’est plus un marché national mais extérieur. Ce sont les étrangers qui achètent et non les français. Avec le confinement, plus d’acheteur… Ce qui est intéressant, ce sont les commentaires que l’on retrouve toujours à la fin des articles mis en ligne. Un agent immobilier Parisien écrivait: Ce que vous nous présentez, on le vit depuis 6 mois….
Au classement mondial de la densité urbaine Paris est une ville trés mal placé a savoir 4em avec une densité de 21 064 habitants au KM2. Derriere Dacca, Manille, le Caire, Calcutta.(source wikipedia, densité de la ville seule) . Et donc avec une résilience au changement climatique inexistante. Sur le plan de démographie l’archipelisation lié a une immigration extra européene est une poudrière. La paupérisation qui concentre des très riches et des pauvres intenable. Il n’y a pas de ligne maginot en st Germain des prés et les arrondissement de l’est Parisien zone de relégation des pauvres et des migrants. Des transports urbain saturés. il faut savoir aussi que si certains immeuble de bureau neuf sont toujours pas loués 5 ans après leur construction c’est que les salariés de ces entreprises qui appartiennent a la classe populaire (smic salariat pauvre) et a la classe moyenne ne peut se loger dans la ville et n’a pas envie d’habiter dans la banlieue parisienne. Et que les entreprises ne veulent pas payer des loyers aussi elevé La paupérisation de Paris est les déséquilibres de la répartition de l’activité économique n’est que le résultat de la suppression d’un état stratège et interventionniste pour aménager le territoire national. Et aussi un marché immobilier malade. Quand le smic net est a 1200 euros comment comment un célibataire ou un étudiant peur vivre a paris avec un loyer a 750 euros minimun. Ensuite il y a le PAris carte postale qui représente 5% pour les touristes et le réel moche, cher, pas sécure des 95% restant.
Je trouve que c’est une excellente idée .
Gagnant / gagnant .
QUAND ils piocheront dans notre épargne ….
croyez vous que nous serons encore gagnants ??
Patience… vous ouvrirez les yeux: à cause du virus !!!!
Le grand Paris, c’est toujours d’actualité? toujours 34 milliards?