C’est un article long de l’AFP qui nous détaille la nouvelle stratégie française pour le développement des voitures autonomes dans notre pays et qui arriveront sur les routes au début des années 2020… C’est-à-dire que cette nouvelle révolution va se faire d’ici 24 mois, dans moins de deux ans maintenant !!

Êtes-vous prêts à passer le volant ?

De vous à moi, moi pas… Ne doutons pas que les autorités sauront nous faire perdre suffisamment de points et notre permis pour nous obliger à adopter les véhicules automatiques et autonomes sans que nous, citoyens, ayons pu participer aux débats publics nécessaires notamment sur les paramétrages de choix des algorithmes.

Mais c’est un autre sujet.

Comme le dit l’AFP, « une révolution à laquelle le gouvernement français veut préparer le pays en dévoilant lundi sa stratégie pour aider la filière automobile nationale dans cette course mondiale à l’innovation.
« C’est une très bonne nouvelle que le gouvernement participe activement à développer ces solutions », se réjouit-on chez PSA ».

La nécessité de mettre en place un cadre juridique !

« Le président de la République, Emmanuel Macron, avait annoncé en mars un cadre législatif pour 2019 afin de faciliter ces tests et mettre le pays « à la pointe de l’expérimentation et de l’industrialisation » de ces véhicules.

La voiture totalement autonome en toutes conditions n’est certes pas pour demain mais les constructeurs commencent à mettre sur le marché des aides à la conduite déjà suffisamment évoluées pour que l’ordinateur de bord prenne en partie les commandes dans certaines circonstances, par exemple pour garder ses distances ou doubler sur une autoroute.

Les progrès technologiques permettront, d’ici deux à trois ans, des systèmes semi-autonomes encore plus avancés, autorisant le conducteur à ne plus regarder la route, toujours dans des situations bien définies.

Parallèlement aux voitures individuelles, des navettes électriques entièrement autonomes, opérées par des entreprises sur des zones bien délimitées, feront leur apparition, annonçant une révolution pour la mobilité urbaine. »

Une course mondiale avec de nouveaux monstres !

« Mais la course est mondiale et la complexité des chantiers poussera à des coopérations européennes face à la Chine et aux États-Unis. Pour les experts, ces deux pays sont en effet les mieux placés, grâce à leur immense marché et leurs nombreuses sociétés innovantes : Google, Apple, Tesla ou Uber côté américain, face à Baidu (intelligence artificielle), Huawei (télécoms), Didi (services de VTC), Tencent (internet) ou encore Lynk & Co (constructeur automobile) côté chinois.

L’État français aura un rôle à jouer pour aider la filière automobile nationale à se maintenir dans le peloton de tête face à une concurrence redoutable : adaptation des normes et législations, aide au financement de l’innovation, coopérations internationales… »

Si le rôle de l’État plus que d’être un financeur est d’aider les entreprises tricolores à agir dans un cadre favorable en particulier légal, cette révolution de l’automobile autonome va bouleverser aussi bien nos usages que l’emploi, sans oublier notre rapport même à la mobilité et à la voiture dont on est de moins en moins propriétaire.

Charles SANNAT

Source L’Express, L’Expansion ici

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