Les Européens font ce qu’ils veulent face à la Russie, mais nous avons besoin du gaz russe si nous ne voulons pas étouffer sous les centrales à charbon allemandes ou néerlandaises.
Nous pouvons menacer Poutine, nous serions bien inspirés de retrouver notre place de pont entre la Russie et les Etats-Unis, car nous avons une logique géographique, culturelle et historique évidente avec la Russie.
Ces politiques de sanctions n’ont pas de sens géopolitique, surtout qu’elles poussent la Russie dans les bras de la Chine.
Il n’y aura aucune politique d’endiguement de la Chine sans la Russie.
Et cela risque de changer beaucoup de choses dans les relations internationales.
Charles SANNAT
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Malgré les sanctions, la Russie devient le troisième partenaire commercial de l’UE
Alors que l’Union européenne s’apprête à «riposter, contraindre et dialoguer» face au Kremlin, comme l’a récemment affirmé Josep Borrell, les chiffres montrent que malgré la pandémie la Russie est désormais l’un des trois exportateurs principaux au sein du marché européen.
Si le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell constate que les relations de l’Union européenne avec le gouvernement russe sont à «leur plus bas niveau» et appelle ses membres à «faire preuve d’unité pour contraindre la Russie à discuter», les relations économiques entre Moscou et Bruxelles se sont améliorés ces derniers temps.
Ainsi, le 15 juin, Eurostat a fait état d’une croissance de 12,4% des importations de l’UE depuis la Russie pendant les quatre premiers mois de 2021. Leur volume s’est établi à 42,5 milliards d’euros. Le pays est désormais le troisième partenaire principal commercial des Vingt-Sept après la Chine (139,4) et les États-Unis (71,4). Il a pris la place du Royaume-Uni, d’où les importations ont baissé de 27,1% suite à la fin de la période de transition post-Brexit.
Quant au volume des exportations commerciales des pays de l’UE vers la Russie, il a également augmenté, mais seulement de 7,3%, soit de 25,9 à 27,8 milliards d’euros. Ici, elle occupe la 5e place après les États-Unis (125,4), le Royaume-Uni (87,9), la Chine (73,9) et la Suisse (51,6).
L’avis des experts
Interrogé par Sputnik, l’économiste russe Ivan Krokchniy, PDG de Gerchik & Co, rappelle le pronostique de Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, qui a déclaré le 14 juin à Politico EU que l’économie de la zone euro pourrait revenir au niveau d’avant Covid-19 au cours du premier trimestre 2022.
«Si ces pronostiques se réalisent, la production et la consommation en Europe augmenteront. Et par conséquent, la demande de biens russes et tout d’abord celle de l’énergie continuera de croître», a-t-il souligné.
Loudmila Shkvaria, professeure d’économie à l’Université russe de l’amitié des peuples (RUDN), estime qu’il ne faut pas oublier que les relations commerciales entre l’Union Européenne et la Russie sont grandement politisées et qu’à tout moment des difficultés peuvent surgir.
«En raison des sanctions antirusses, l’offre a été considérablement réduite. Nous constatons maintenant une certaine harmonisation des tendances après la chute des années précédentes. Cela ne signifie pas nécessairement que la croissance sera durable à long terme. Le marché européen est traditionnel pour la Russie et il ne faut pas s’attendre à une hausse spectaculaire. Pour ce faire, la structure des exportations ou, plus généralement, le système des relations économiques internationales devraient changer» a-t-elle précisé à Sputnik.
Nouvelle stratégie de l’UE face à Moscou
Présentant la semaine dernière son rapport sur une nouvelle approche des relations avec la Russie, demandé par les dirigeants de l’UE pour leur sommet des 24-25 juin, Josep Borrell a déclaré que l’Union doit s’unir pour être capable à la fois de «riposter, contraindre et dialoguer», selon ses propos cités par l’AFP.
Le diplomate a affirmé que les Européens avaient des leviers contre la Russie, comme les investissements ou encore le gaz et le pétrole importés. Il a d’ailleurs déploré le fait que l’UE ne parvienne toujours pas «à créer de l’unité», que chaque État ait «ses intérêts» et que certains membres aient «la tentation» de «faire cavalier seul».
Pour Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, cette nouvelle stratégie révèle que ses auteurs ont «des problèmes avec l’étude de l’Histoire, la perception de la réalité et la prévalence des phobies sur une vision créative du monde».
Source Agence de presse russe Sputnik.com ici
La Suisse devant l’europe, grand merci aux idiots utiles bruxellois…… Bon ça donne du boulot aux frontaliers!
Quel mauvais exemple, un pays bien gouverné….
Il faut en finir avec cette allégeance stupide aux USA !
Josep Borrell”…..contraindre ….” ! contraindre Poutine ? Joseph ne craint pas le ridicule ! Il ferait mieux de retourner dans sa crèche et s’occuper de son âne ….
Ben voui, les russes sont méchants depuis qu’ils ont battu Napoléon, Hitler et qu’ils n’ont pas débarqué en Normandie pour nous libérer. Nous sommes une colonie US ayant vocation à adopter ce système fédéraliste et bien pensant….il faut l’assumer!
Maltraiter la Russie, c’est perdre un potentiel de relations multiples gagnant/gagnant.
Si on continue à l’humilier, elle nous tournera le dos… Elle regardera alors la Chine qui tôt ou tard dominera le monde, comme les USA actuellement… La démocratie en moins.
BONJOUR .Lorsque l’on voit la position de lU.E ,pour les exportations vers la Russie,soit derrière la Suisse,c’est à mourir de rire,si ce n’était pas aussi dramatique .Les “di-rigeants “,de l U.E ,sont des nabots,politiquement .Tout est basé,sur les effets de manches,des Tartarinades ,qui doivent ” effrayer ” les Russes .C’est flagrant,que la Grosse Commission, obeit aux mondialistes .Les provocations permanentes,contre la Russie,sont pitoyables ,enfantines,grotesques !Les vrais européens,refusent de marcher dans ces combines dangereuses !Quand on veut jouer dans la cour des grands,on quitte le bac à sable !
L’UE de Borrell est stupide; tour à tour, ils tendent la main à la Russie pour commercer c’est à dire surtout importer des biens russes et par ailleurs ils veulent dialoguer ou imposer à la Russie une politique sursurée à leurs oreilles par les USA.
Non! Mais, redressez-vous Borrel! Pour une fois, vous les européistes totalitaires soyez des hommes! Arrêtez vos menaces et vos courbettes! “Etre ou ne pas être”! tel est la question…
Jamais à cours de c… la commission:
– riposter: aux dernières nouvelles c’est l’Europe qui s’immisce dans les affaires de la Russie et pas l’inverse
– contraindre: de quel droit? que ne dirait-on d’un pays voulant contraindre l’Europe (sauf les USA évidemment)
– dialoguer: on ne peut pas vouloir contraindre et dialoguer à la fois, c’est antinomique
– les leviers économiques: les sanctions ont poussé les Russes à développer des substituts nationaux et nos exportations se sont effondrées, ne plus acheter leur pétrole, mais par quoi le remplacer, le gaz de schiste américain polluant à produire et à transporter par méthanier tout en devenant neutre en carbone
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