Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Tout d’abord, je voulais vous confirmer que le dossier du mois d’octobre intitulé “Vous n’échapperez pas au grand Reset, mais vous pouvez vous y préparer”, avec ma liste des 10 choses qu’il faut acheter rapidement est bien en ligne dans vos espaces lecteurs en téléchargement ici. Pour vous abonner et acceder aux 12 prochains mois de même qu’à la totalité des archives soit plus de 72 lettres et dossiers déjà édités tous les renseignements sont ici.
La flambée des prix des engrais inquiète les agriculteurs français.
C’est le titre de cet article de l’AFP source ici qui reprend l’inquiétude bien légitime de nos agriculteurs mais qui ne semble pas encore susciter d’émois particuliers chez nos aimables dirigeants qui se réveillent toujours en retard d’une guerre et une fois la bataille perdue et la débâcle bien engagée.
“Les prix des engrais azotés flambent depuis plusieurs semaines. Or, ils assurent les rendements des cultures, et il n’existe pas vraiment d’alternatives.
La facture est salée pour les agriculteurs français : les prix des engrais azotés atteignent des sommets depuis la rentrée. La tonne d’ammonitrate 33,5 %, l’un des fertilisants les plus utilisés en France, coûte plus de 750 euros ces jours-ci, contre 300 euros environ au printemps.
L’urée, qui grimpe à 805 euros, a quasiment quadruplé depuis le début de l’année. Une véritable flambée du marché des engrais. “Jusqu’en septembre, la hausse était raisonnable, mais aujourd’hui c’est de la folie”, s’inquiète Thierry Coué, vice-président de la FNSEA, le principal syndicat agricole français, et président de sa section bretonne.
Mais de quoi parle-t-on avec les engrais azotés ? L’azote est un élément indispensable à la croissance des plantes : on le retrouve naturellement dans la terre. Assimilé par les végétaux, il participe à la croissance des parties aériennes (les tiges et les feuilles) et à la photosynthèse. Mais pour assurer de meilleurs rendements dans les champs, il faut apporter davantage d’azote aux plantes que ce qu’elles peuvent trouver dans le sol, et c’est là qu’interviennent les engrais azotés. On peut utiliser ces engrais sous forme liquide (solution azotée) ou sous forme solide (ammonitrate, urée).
Pour fabriquer ces fertilisants, il faut de l’ammoniac. Ce dernier est issu… du gaz naturel, dont les prix s’enflamment depuis quelques semaines. Le gaz naturel représente pas moins de 80 % du coût de production de l’ammoniac, ce qui se répercute sur les prix des engrais azotés au bout de la chaîne. Face à l’explosion de leurs coûts de production, les usines des fabricants d’engrais tournent au ralenti, voire ont été arrêtées – le groupe norvégien Yara, l’un des géants du secteur, a ainsi réduit de 40 % sa production d’ammoniac. Moins de production, c’est moins d’engrais sur le marché”.
D’ailleurs, voici ce que donne la hausse des prix de l’amoniac en un seul graphique très justement repris et mis en valeur par l’analyste en chef de Bloomberg Javier Blas sur son compte Twitter.
CHART OF THE DAY: The next hot political potato of the 2021 energy crunch? Fertilizer prices.
Just wait until farmers in North America and Europe start buying for the next planting season. (Below is nitrogen fertilizer prices in the U.S. corn belt) | #OATT 🌽🌾🌿🚜⚗️👩🌾 pic.twitter.com/4idgRcMn1h
— Javier Blas (@JavierBlas) October 28, 2021
Et l’AFP de poursuivre son article. “Lorsque les prix ont commencé à monter au cours de l’été, certains agriculteurs ont préféré attendre. “C’est aussi la conséquence d’une mauvaise récolte en 2020 : quand on ne sait pas ce qu’on va gagner cette année, on ne pense pas à l’année prochaine”, ajoute François Gibon, délégué général de la Fédération du négoce agricole (FNA), maillon entre les fabricants et les agriculteurs.”Il y a un risque possible de pénurie pour les engrais azotés, car les agriculteurs n’ont pas encore couvert 100 % de leurs besoins et la disponibilité est toujours limitée”, explique Isaure Perrot, analyste pour le cabinet Agritel. “Ce risque existe à plus forte raison que s’y ajoutent les problèmes logistiques à l’échelle mondiale, et la forte hausse du coût du fret. On observe déjà des retards de livraisons et cela pourrait s’aggraver”, ajoute-t-elle.
Mauvais timing, car les importations se tarissent. Une grande partie de la fabrication d’engrais azotés a quitté depuis longtemps l’Hexagone, dont la production nationale ne couvre aujourd’hui qu’un tiers des besoins de son agriculture. L’urée et la solution azotée, massivement importées de Russie, des Etats-Unis ou de Chine, se font rares, en raison des difficultés logistiques et des restrictions des exportations. Et la France a peu de stocks pour y faire face: les dépôts d’engrais, en raison de leur potentielle dangerosité, sont très réglementés (c’est l’explosion d’un stock d’ammonitrates qui a dévasté Beyrouth en 2020).”On fait le nécessaire pour assurer la continuité de la production” d’ammonitrates et “la situation est stable aujourd’hui”, assure Florence Nys, déléguée générale de l’Union des industries de la fertilisation (Unifa), qui rassemble les industriels français du secteur. “Sur l’approvisionnement, pour la production française, il n’y a pas de pénurie en soi”, assure-t-elle, car “aucune usine n’est actuellement à l’arrêt en France”.
Sauf que nous sommes dans une situation très difficile. Soit nos agriculteurs payent le prix fort et ils sont servis en engrais hors de prix ce qui augmentera en gros leurs coûts d’exploitation de 30 à 40 % à l’hectare ce qui est considérable, soit ils ne s’approvisionnent pas et les rendements chuteront. Ils payeront moins, réduiront leurs apports mais également leurs rendements donc leurs revenus.
Il est possible pour partie de cultiver davantage de plantes moins gourmandes en azote, comme c’est le cas pour le maïs ou le colza, ou les légumineuses comme le soja, pois, ou haricots, mais cette stratégie si elle peut aider à limiter la casse n’est pas non plus viable parce que nos agriculteurs ne peuvent pas planter que du colza par exemple ni que des lentilles puisque la farine de lentilles pour faire du pain, ce n’est pas le summum !
“Dans un communiqué commun, quatre associations spécialisées de la FNSEA ont estimé que le surcoût pour l’agriculture française pourrait atteindre 4 milliards d’euros, “sans tenir compte de la hausse des autres charges, notamment le coût du gaz nécessaire au séchage du maïs”. Cela augure-t-il d’une hausse des prix des céréales ? La flambée des engrais a commencé à se calmer, mais l’heure n’est pas encore à la baisse. Une bonne récolte est encore possible si le marché se détend d’ici le printemps et que l’on évite la pénurie, malgré les tensions logistiques”.
Une raison d’espérer la baisse du prix du gaz en Europe !
European natural gas prices dropped to the lowest level in over a month 📉📉
Some of the bearish factors:
> Russian President Putin ordered Gazprom to focus on filling its European storage sites from Nov. 8
> Signs of industrial users reducing demandhttps://t.co/PWqnHjjAI6 pic.twitter.com/BsHg2cz7cy— Stephen Stapczynski (@SStapczynski) October 29, 2021
Il y a un espoir. Celui de voir durablement les prix du gaz russe baisser, car le véritable sujet c’est celui du prix de l’énergie. Pour fabriquer des engrais azotés il faut de l’énergie abondante et pas chère. Or Poutine a demandé à Gazprom de se concentrer sur l’approvisionnement en gaz de l’Europe. Dans le même temps, toutes les usines très énergivores cessant leurs activités pour des raisons de rentabilité comme c’est le cas pour les usines d’engrais partout dans les pays de l’Est, cette hausse des approvisionnements attendues à partir de 8 novembre s’accompagne également d’une baisse de la demande (celle liée aux grosses industries).
Les prix du gaz en Europe sont donc très clairement orientés à la baisse.
Une fenêtre de tir dans les 2 mois à surveiller.
Il existe de très nombreuses inconnues sur l’évolution du prix du gaz à court terme. Si le reflux des cours se confirme, alors la production d’engrais azotés pourra reprendre, cette dernière redevenant rentable. Il faudra quelques semaines avant que les usines ne reprennent leur rythme de croisière. Si les prix se détendent il y aura une fenêtre d’opportunités d’achat d’ici deux mois environ.
Si l’hiver est très froid et que la demande en énergie européenne explose alors il se pourrait que les prix du gaz ne descendent pas avant le printemps prochain ou en tous les cas avant fin février début mars. Ce sera la seconde fenêtre potentielle d’opportunité.
Il y a une probabilité importante que nous vivions pendant plusieurs mois avec une volatilité très forte des cours de l’énergie, rendant très difficiles pour les industriels les décisions de reprise ou non d’activité, donc attention, il faut que la baisse de prix soit durable.
Pour le reste et tendanciellement, les prix de l’énergie vont poursuivre leur hausse continue. Tout sera de plus en plus cher, et nos agriculteurs en première ligne pour affronter la hausse des prix. Les prix des cours, eux, devraient être également orientés à la hausse et être favorables à nos agriculteurs.
Il serait logique que dans ce contexte inflationniste nous ayons également une inflation importante des productions agricoles.
Achetez vos raviolis !
Quant à notre gouvernement, il ferait bien de s’affoler un peu sur cette histoire d’approvisionnement en engrais de nos exploitants agricoles, car si les gilets jaunes ont le ventre vide, ils seront de très, très mauvaise humeur, méchante humeur même.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
Charles SANNAT
« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Beaucoup d’exploitation ont un revenu annuel moyen proche de 0 sur une moyenne de 5 ans. Et ça c’est de 2015 a 2020. Pas avec l’engrais aux cours actuels
Et ils ont tout essayer ils sont au taquet sur la réduc tion des charges. La hausses des cours des céréales ne compensera pas une telle hausse des coûts de production.
Bonjour. On n’échappera pas au Grand Reset qui sait !!!!! Les responsables connaissent la situation de l’agriculture! Le plan se déroule comme prévu! Après les pénuries, viendront les cyberattaques pour donner le coup de grâce à l’économie!!!
Je me demande quel intérêt à la Russie d’augmenter ses livraisons de gaz. A moins qu’elle augmente les prix.
Article édifiant, comme beaucoup d’articles sur ce site ! Moi je propose la récupération d’urine à un niveau national pour épandage dans nos champs. Matière première entièrement naturelle et riche en ammoniaque, urée, acide urique et avec 67 millions d’individus, on pourrait voir venir.
Bizzarement Le gouvernement chinois a appelé la population à constituer des réserves de nourriture. L’avis affiché lundi sur le site Internet du ministère du Commerce ne précise pas la raison de cet appel ni si le pays est menacé de pénurie alimentaire.
Ca donnera peut être a reflechir à limiter les intrants.
C’ est pourtant pas d’hier.
Tout ca, ca doit etre la faute des zécolo comploto gaucho..
La Russie à réduit ses livraisons pour faire pression sur l’Europe qui doit finaliser la mise en place de NorthStream2. Cela se termine, et Poutine, qui n’est pas un imbécile, ne va pas se mettre l’Europe à dos.
Il n’a aucun intérêt à ne pas vendre son gaz dont les réserve sont encore énormes, et il peut regagner en influence sur l’Europe, au détriment des US et de leur gaz de schistes.
D’autant plus que Poutine à besoin de liquidités pour augmenter ses stock d’or, car oui, la Russie sait que l’Europe, puis les US vont s’effondrer, donc, il se prépare.
Pauvres nous et pauvres agriculteurs.
Nous voulons travailler, mais ce n’est pas possible et nous allons encore être taxés de sales gueux glandus par nos nullissimes dirigeants.
Mais voyons quand même les bons côtés. Passons au bio ! Et passons nous des merdes chimiques des autres.
Aujourd’hui l’urée et l’ammoniaque sont des éléments de la chimie naturelle de nos excréments. Ce que nous rejetons est un trésor.
À lire d’urgence ces deux livres : “le fumain” et “l’urine, l’or au jardin”.
La Russie joue la carte de l’apaisement avec l’UE. Poutine donne des directives à Gazprom pour servir plus de gaz à l’Europe (+15%)… Cela sent la crise imminente à plein nez et personne ne veut porter la responsabilité de l’effondrement qui arrive maintenant … sinon les russes joueraient autrement si la crise n’était pas programmée maintenant.
BONJOUR .La régression,la famine ,le chaos montrent le bout du nez .”ILS ” persistent à imposer leur plan d’ensemble machiavélique ,et bien trop souvent ,avec la complicité passive des “mougeons “,adeptes des écrans, des jeux ,du lavage de cerveaux ,quand même capables d’éructer trois cents mots de vocabulaire .La RUSSIE, augmente ses livraisons de gaz ?Mais ce grand pays est géré intelligemment ,avec des décideurs politiques,qui analysent très bien la situation d’ensemble,malgré le “blocus “,la RUSSIE,ne laissera pas la vraie europe ,dans la panade .Ce n’est pas son intérêt,à long terme .
Bonjour
Je rappelle C. et L. Bourguignon:
la terre n’ a pas besoin d’ azote, elle a besoin de carbone.
L’expansion d’une espece vivante depend directement de la nourriture disponible….
On va revenir à la bouse comme engrais ! La merde humaine aussi va prendre de la valeur ? Sérieusement tout ceci est organisé pour nous mettre a genou . Ils ont du bien se marrer à la COP en planifiant celà . On va organiser la rareté des produits pour mieux les augmenter. Ce qui est rare est cher !
c’et le moment pour les agri industriel de revoir leurs méthode de culture énergivore a tous niveaux et qu ils redeviennent des paysans! il existe des méthodes ou les engrais chimiques ne sont plus nécessaire(agroforesterie, semis direct….)
Bonjour, comme d’habitude c’est à cause d’une ignorance volontairement entretenue par les tenants de l’agriculture chimique que l’on nous fait peur avec les pénuries de divers poisons écologiques. Une meilleure organisation du territoire est devenue possible à l’heure d’Internet qui rend possible le télétravail ; dans ce cas, les fumures azotées animales (nous incluant) pourraient largement suffire aux besoins en association avec des modes de cultures plus intelligents (qui tiennent compte de la vie des sols non détruits). Les solutions existent, mais comme d’habitude les décideurs se laissent enfumer par les discours dominant largement financés par les lobbies des industriels …
Un jour mon grand père m’a dit: “tu verras un jour les gens vont enlever leur pelouse pour planter des patates.” Moi je devais mettre de la pelouse mais au mois de mai, c’était trop tard dans ma région, sans arroser, alors j’ai fait du maïs pour faire la farine, au moins je n’ai pas arrosé pour rien, et puis là au mois de mars je mettrai mes patates. Les raviolis en boîte, ce n’est pas bon!
“les rendements chuteront. Ils payeront moins, réduiront leurs apports mais également leurs rendements donc leurs revenus.”
Si les rendements chutent, il y a pénurie, donc les prix augmentent… et le montant des intrants étant réduits, la marche s’ameliore.
CQFD
C’est d’ailleurs l’intérêt (économique) de la démarche bio
Moins de rendement, moins d’intrants, mais des prix plus élevés donc une marge améliorée.
MAIS on retombe sur le poids de la grande distribution qui veut le BIO au prix du conventionnel et va le chercher a l’étranger.
Nos paysans, ne sont pas sortit des ronces…
@Christophe,
Peux-t-on avoir le lien s’il vous plaît ? et la traduction..
histoire de faire passer l’info parmi nos proches,
Merci
“Et la France a peu de stocks pour y faire face: les dépôts d’engrais, en raison de leur potentielle dangerosité, sont très réglementés (c’est l’explosion d’un stock d’ammonitrates qui a dévasté Beyrouth en 2020)”
L’ammonitrate à Beyrouth était plus concentré que son homologue pour l’agriculture, il était destiné à une armurerie africaine. Chez nous on a l’exemple de Total à Toulouse..
Encore une fois, la nature fonctionne sur la complémentarité. Pour faire simple, autrefois une ferme était globale et autonome. Les légumineuses donnaient de la nourriture pour le bétail, lui même améliorait la biomasse par le pâturage permettant une rotation sur les céréales. Sans azote chimique, l’hyperspécialisation s’effondre.
L’inflation n’est que le reflet de notre dépendance.
Bonjour
P .lacroix a raison il faut du carbone un peu d’azote
Et des vers de terre pour avoir une terre fertile
Et on a tout cela sous la main
Les paysans vont peut-être comprendre qu’il faut
Changer de méthode
Refaire des haies et utiliser tout les techniques ancestrales pour ré fertiliser nos sols
Charles on aura un hiver très froid cette année
On a beaucoup de glands dans les chênes
D’apres Les anciens c’est un signe
On a aussi les boules rouges dans les houx
Mais par mesure de précaution il vaut mieux
Consulter vos poules de cristal
non elle les baisse. pour niquer erdogan.
la reine de l’Europe nous a jeté dans les bras de Poutine en misant sur le vent, stratège aux ordres des zecolos charbonneux, qui nous polluent joyeusement une bonne moitié du nord de la France avec du charbon d’Afrique du Sud, mines allemandes fermées car trop couteuses .
Poutine fait une politique souveraine, de plus une réponse à la bergere soumise à l’Otan, la ministre allemande de la defense veut bombarder préventivement la Russie avec des ogives nucléaires, décidément rien de digéré entre ces deux pays
Le jour de l’attaque opération Barbarossa en juin 41, un train Russe de blé Russe passait la frontiére allemande
Mangez des lentilles.. Faciles à produire chez soi et super aliment.
Même pas besoin d’un terrain !
Les banques occidentales comme la banque US JP Morgan ont spéculé sur le cours du gaz pour faire monter les prix, tout comme sur les céréales dont ils font tourner les cargos au large pendant des semaines. La BCE est le domestique des banques US, elle obéit au doigt à l’oeil et accuse la Russie de Poutine de monter les prix du gaz pour l’Europe.
Les mougeons gobent ces informations en accusant les russes et le”méchant Poutine”. C’est pitoyable et mensonger! J’espère que la JP Morgan, va s’effondrer comme la Lehman Brothers.
Les industriels manquent de gaz carbonique (boissons gazeuses, etc.). Les maraîchers manquent de gaz carbonique à injecter dans leurs serres. Finalement, à vouloir éradiquer le gaz carbonique, ils vont éradiquer la vie.
La transition énergétique, gabegie de 1ère catégorie, conduit à des aberrations car elle est fondée sur une hérésie : le réchauffement “anthropique” et “irréversible”. Les mesures qu’ils prennent ne font que compliquer la situation, les énergies intermittentes et aléatoires ne remplaceront pas le nucléaire, il y aura toujours des hivers et il faudra bien se chauffer. Même qu’une période de refroidissement est annoncée par des scientifiques hors-GIEC.
Tout cette gabegie est basée sur les rapports du GIEC qui ne sont que des actions de propagande pour promouvoir leurs théories fumeuses concoctées à partir d’habiles piochages dans les rapports sérieux qu’ils seraient bien incapables de produire eux-mêmes.
Alors, je pose la question : comment font-ils pour mesurer la température de la terre? Où placent-ils leurs thermomètres? A quelles heures font-ils les relevés? Il y a des étés et des hivers, un hémisphère nord et un hémisphère sud, des jours et des nuits. Et puis tout le reste : comment calculent-ils leurs moyennes? Avec quelle marge d’erreur? Les marges d’erreur sont certainement plus importantes que la précision qu’ils affichent dans leurs rapports.
Et comment font-ils pour « peser les tonnes de CO2 » qu’ils renomment « carbone », sous-entendu « carbon = charbon = sale et dangereux ?
Il me semble bien que nous sommes dans le même contexte que le fameux expert de l’Impérial Collège de Londres, au sujet des morts annoncées par le covid-19 : un logiciel abscons que Microsoft a renoncé à remettre d’aplomb. C’est ainsi qu’une grippe plus sévère que les autres a été traîtée comme une peste noire au point de détruire l’économie mondiale.
Nos misères ne sont pas bientôt terminées : elles ne font que commencer. Le monde est devenu fou et nous allons le payer cher (« quoi qu’il en coûte ») nous, nos enfants et nos petits enfants. A tel point que la jeunesse est anxieuse et dépressive et ne perçoit pas de perspectives d’avenir.
Si vous avez un jardin et un potager, récupérez l’urine de toute la famille , diluez à 10% et vous aurez les plus beaux légumes et les plus belles roses du quartier ! Cà fait des années que ma femme me fait boire de la bière pour assurer la production :-)))))
Il y a en Chine un producteur de pommes qui a fourni des toilettes à séparation urine/matières fécales à des collèges , il passe vidanger avec un camion et il a des pommes magnifiques !
Quelqu’un dans les commentaires signale qu’il faudrait récolter l’urine des habitants pour fabriquer les ammonitrates. Non, surtout pas car le stockage d’urine contaminée par les vaxxins ne serait pas une bonne nouvelle ni pour la terre, ni pour les rivières et les nappes phréatiques. A signaler aussi que la récolte de sang contaminé humain vaxxiné pour les transfusions sanguines n’est vraiment pas une bonne nouvelle pour les accidentés et les opérations graves.
Ceux qui ont orchestré la crise covid et les atteintes à nos libertés devront réfléchir à comment relever tous les secteurs sensibles de l’économie, des services tant publics que privé qu’ils ont ruiné, et ça ne fait que commencer ! Et ce alors qu’ils en sont totalement incapables.
Et peut- être qu’une crise des engrais chimiques est une excellente nouvelle pour nos sols et la bio diversité. Cultiver plus sagement est autrement intéressant que cultiver industriellement dans une course folle aux “rendements” avec graphiques, drones et pesticides a gogo. Ce modèle est foutu, quoi qu’en pense la FNSEA.
Nous allons nous pencher avec interet sur les cours de geographie d’il y a 50 ans dans lesquels on indiquait pour chaque pays sa production de cereales rapportée à sa population et où on decouvrira que la France etait à l’epoque le seul pays auto-suffisant en matiere agricole là où l’angleterre et l’allemagne tiraient la langue…..ce qui leur a posé des problemes lors des deux guerres mondiales !
Ah qu’il est doux de pouvoir vivre en autarcie comme la russie…..et même de pouvoir vendre ses excedents !
@Ben… Avez-vous de l’espace chez vous pour produire des lentilles? Comment faites-vous au juste?
Ha enfin une bonne nouvelle. J’espère que les prix vont augmenter encore et encore… C’est le seul moyen qui nous fera changer de mode de culture, car comme pour la pollution, la consommation d’énergie et de chinoiseries, le co2, ce n’est qu’au pied du mur et lorsqu’il n’y aura plus aucune alternative que nous arrêterons nos bêtises… Si vous avez un petit jardin , je vous conseille vivement de le transformer en potager.
Tout acte irréfléchi et en désaccord avec les cycles naturels immuables aura des conséquences incalculables et nous y sommes maintenant : les conséquences incalculables de nos choix idiots pris par des mauvaises élites depuis 1 siècle et demi au moins s’accumulent et entrent en synergie accélérée. Il est impossible de faire autre chose que de tout freiner et réfléchir point par point de A à Z.
Pourquoi ne pas organiser une collecte de pipi… hé oui , l’urée sans hydrocarbure c’est possible et ce serait un acte solidaire.Sinon le bio et les engrais verts , conversion pas facile mais inéluctable !
j’hallucine de voir certains commentaires sur les modeles de culture. Je suis agri retraité producteur de lait avec des jersiaises sur prairies permanentes. Je vous mets au défi de produire(ouh le vilain mot je sais.. 🙂 du lait sans un minimum d’azote en complément de l’azote naturel. On peut, oui on peut et en fin d’hiver vous avez des vaches qui ont été nourries au foin et regain et ressemblant à des porte manteaux. Les anciens le faisaient mais les gens consacraient 50% de leur argent pour uniquement se nourrir.. on est à 14% actuellement.
du rêve à la réalité.
La fin des engrais chimiques qui appauvrissent les sols et les qualités nutritionnelles des produits cultivés… Ca obligera à penser autrement notre agriculture.
à Jm,
l’amonitrate est un comburant particulièrement stable.
par contre s’il est mélangé à un carburant ça devient un explosif puissant. c’est utilisé dans les carrières.
un stock d’amonitrate pur est sans danger.
Pourquoi utiliser du gaz pour produire de l ‘ azote , alors qu ‘ un semis de trèfle ferait aussi bien l ‘ affaire ? Ou alors le purin d ‘ortie ou de consoude ?
Bonjour Mr Sannat
Vous écrivez : ””et ils sont servis en engrais hors de prix ce qui augmentera en gros leurs coûts d’exploitation de 30 à 40 % à l’hectare””
Les intrants ne sont pas les seules charges d’exploitation que je sache !
L’augmentation des couts d’exploitation sera bien moindre ……
Que cela mette en péril les exploitation agricoles “marginales” est une autre histoire .
Salutations
Bravo Charles André Legrand
Que de vérités vrai et réaliste
Dame Ginette a raison: urine pure = desherbant . Lorsque je vois mon voisin arroser au desherbant chimique j’ai peur qu’il me croit fou si je lui dis de recuperer et utiliser les urines de toute sa famille. Urine diluée : 5 ou 10% d’urine + eau = fertilisant.
Idem … +1 Bravo Charles André Legrand …
Ex. local pour le Fun !
Réchauffement climatique !
Vu hier dans le journal … ce n’est qu’un exemple
même date … 2 novembre …
Journées records …
1899 : 19.9 °
1955 : – 4°
ce mardi … 2011
Brugge : max 11° min 3°
Bruxelles : 10° 3°
Liège : 8° 3°
Ouille !
Quoi qu’ il en coûte (sic)
on n’ en est pas à 2 ° près … ;>) !
En permaculture, l’apport d’azote (et d’autres nutriments de culture) n’est pas du tout un problème (orties, consoude, féverole, moutarde, luzerne et accessoirement fumiers mûrs, tontes fraiches,…). La différence avec les besoins de la culture massive intensive est une question d’échelle et de méthodes de travail. Hélas, les principes de la permaculture (véritable écologie n’ayant rien à voir avec les jactances de nos écolos-bobos) très proches de la nature, ne sont pas applicables sur des terrains de 500 hectares sans un arbre, sans un fossé, sans coquelicots, sans bestioles.
Le retour, forcé ou non (great reset oblige sans doute) vers la simplicité fera découvrir à la fois les qualités de la permaculture ET le respect de la nature.
On m’a “obligé”, sous peine de sanction, comme tous les habitants de la commune, sans m’en donner les raisons et à mes frais une remise à un tout à l’égout neuf dans un village qui se dépeuple, avec obligation de détruire ma fosse septique!
désolé pour la longueur les 2 lettres qui suivent restées sans réponse!
Monsieur Jean Paul
le 28/06/2019
R/AR: 1A 153 485 3939 6
à l’attention de
RAPPEL
Monsieur le préfet
Objet: tout à l’égout
demande remboursement
Monsieur le Préfet,
Ma lettre du 29/04/2019 est restée sans réponse.
Je pense vous avoir interpellé poliment sur une question citoyenne légitime.
En qualité de représentant départemental de l’état, il me semblait normal d’attendre une réponse de votre part, ce qui, sauf erreur de ma part, n”est pas le cas.
Je me permets donc de réitérer ma demande et vous prie de trouver ci-dessous une copie de mon courrier initial.
En vous remerciant de me lire et de me répondre,
Veuillez agréer, monsieur le préfet, l’expression de ma plus haute considération.
Monsieur Jean Paul
Monsieur Jean Paul
le 29/04/2019
R/AR: 1A 153 485 3937 2
Monsieur le préfet de
Objet: tout à l’égout
demande remboursement
Monsieur le préfet,
J’ai du, comme tout le monde dans la commune, suite à une obligation dont je vous serais reconnaissant de me préciser si son origine est nationale ou européenne, supprimer ma fosse septique et procéder à un raccordement au tout à l’égout, entraînant une dépense de 2 195,05 euro.
Ma fosse septique était en bon ordre de marche, avec ses 3 bacs réglementaires, remplie à moins de 10% de sa capacité, donc bien dans la norme, dont l’évacuation se faisait dans les égouts existants sans souci.
Le système actuel, complètement neuf, aboutit à recueillir l’ensemble des déchets, alors que ma fosse septique en assurait partiellement la fonction, à réunir l’ensemble des circuits en un points bas et à relever l’ensemble par pompes électriques avant traitement; les pompes électriques semblent multiples, tant dans le circuit publique que pour certains particuliers.
Ce système s’avère coûteux, aussi bien quant à l’investissement qu’à la maintenance, et si un problème, en particulier électrique, survient, ce sera une catastrophe “naturelle” majeure, aussi bien écologique que financière!
Je souhaite donc être remboursé de la somme de 2195,05 euro correspondant à une dépense que je considère comme totalement inutile ou de me faire connaitre des organismes prévus à cet effet.
L’argent pris par l’état doit être utilisé à bon escient: lorsque je prête de l’argent, je l’ai, contrairement aux banques. Lorsque l’état ou apparentés s’endettent, en bout de course, je ne connais que deux débiteurs, le client et le citoyen, souvent les deux, et je le conteste en tant que citoyen.
Je me permets de vous informer, mais vous le savez, que le collège de la commune a “disparu”, et que le nombre d’habitants va donc diminuer.
Inutile, je pense, de vous faire part de mon étonnement concernant cette obligation de mise à l’égout, de son coût d’investissement et de maintenance, des problèmes susceptibles d’apparaître, dans une commune ou la population diminue, les commerces disparaissent, et ou un collège, limitrophe avec le département voisin avec lequel il m’aurait semblé utile de discuter, a tout simplement été “rasé”.
En vous remerciant de m’avoir lu et de répondre à ma requête,
Veuillez agréer, monsieur le préfet, l’expression de ma plus haute considération.
Monsieur Jean Paul
Copie: Mairie de la commune pour avis et affichage
Monsieur Jean Paul
le 24/07/2019
A l’attention de
Monsieur x
Député de
Monsieur le député,
Je me suis permis de poser une question et de contester une décision qui concerne en fait l’ensemble de la population à monsieur le préfet.
Après deux courriers restés sans réponse, je me permets de vous contacter pour information et avis.
1) monsieur le préfet a-t-il le droit de ne pas répondre à ma demande ?
2) quels sont mes recours ?
3) Pouvez-vous vous-même, en qualité de député, donc législateur, avoir l’obligeance de répondre à mes questions ?
Veuillez agréer, monsieur le député, l’expression de ma plus haute considération.
Monsieur Jean Paul
Une bonne fois pour toute : il faut accepter de payer quelques centimes de plus les kg de production agricole pour que nos agriculteurs vivent correctement. Et si possible ne plus acheter en grande surface car ce sont des voyous qui asphyxient le monde agricole.
Tout est entre nos mains : cessons de toujours chercher le moins cher sans diminuer nos volumes de consommation.
Toute nos façons de vivre doivent être modifiées.
Jean Paul Vasse, merci de ce partage. Une fois de plus les fonctionnaires sont méprisants, incompétents et très probablement paresseux en plus d’être lâches. Ouf ! Quel cumul de qualités….J’ai, comme des milliers d’autres citoyens, eu à faire avec ces gens qui se cachent derrière l'”administration” pour ne pas répondre aux courriers et autres appels téléphoniques. C’est honteux et inadmissible.
Bon! quand on a dit çà, on fait quoi ? Eh bien je ne sais pas comment les pousser à travailler et à respecter leurs concitoyens.