« La France championne d’Europe de la pression fiscale et sociale » titre le Figaro pour cet article en omettant pudiquement et de manière politiquement correcte, de faire également le lien entre cette pression fiscale et notre réalité sociale.

Nous sommes les champions des impôts mais aussi des émeutes qui selon la gauche de notre pays serait liée à un malaise social important. Ce serait les inégalités sociales.

Pourtant, nous sommes le pays le plus taxé.

Nous devrions être le pays du bonheur partagé et tous baigner dans la félicité collective.

Il n’en est rien. Hélas.

« D’après les calculs de ces experts, les Français ne commenceront à travailler pour eux-mêmes qu’à partir de ce lundi 17 juillet, « libérés » du poids des prélèvements obligatoires. En clair, un salarié moyen (célibataire sans enfants, qui touche le salaire moyen) doit travailler jusqu’à cette date pour s’acquitter de l’ensemble des cotisations sociales, impôts et TVA nécessaires pour financer la dépense publique. C’est la date la plus tardive en Europe, loin derrière les Anglais, « libérés » fiscalement le 9 mai, ou les Espagnols, le 8 juin.

Le poids de la fiscalité sur le salarié moyen s’élève ainsi à 54,1 % en France en 2023. Avec un tel taux, même s’il est stable par rapport à l’an passé, l’Hexagone remporte la médaille d’or des prélèvements obligatoires, détrônant l’Autriche (championne 2022), descendue en troisième place cette année après avoir baissé significativement sa fiscalité. La Belgique arrive en deuxième place avec une pression fiscale et sociale à 53,5 %, dans l’attente d’une baisse d’impôt significative en 2024 grâce à une nouvelle réforme. Suivent l’Allemagne et l’Italie, qui, avec 50,9 % et 50,4 % de prélèvements obligatoires, ont connu leur libération sociale et fiscale les 5 et 3 juillet.

Dans ces cinq pays, plus de la moitié des revenus liés au travail est prélevée au titre des impôts et charges. « Cela signifie que le salarié moyen n’a pas de maîtrise directe sur plus de 50 % des fruits de son travail, son influence sur la prise de décision étant, au mieux, indirecte », souligne Nicolas Marques, le directeur général de l’Institut Molinari. Or l’horizon en France ne semble pas près de s’éclaircir. Les récentes déclarations du ministre de l’Économie, évoquant la possibilité de faire une « pause » dans les baisses d’impôts, ont douché les espoirs. Bruno Le Maire a prévenu que le « rythme » des futures baisses d’impôts dépendrait du niveau de croissance attendu pour 2023 et 2024. « On comprend que l’équation est très compliquée pour le pays vu l’état des finances publiques, mais c’est le dernier moment pour envoyer un mauvais signal aux entreprises, qui doivent plus que jamais investir », s’est inquiété Patrick Martin, le nouveau président du Medef. »

Notre pays est surendetté.

Notre pays est surtaxé.

Notre pays voit l’ensemble de ses services collectifs diminuer.

Notre pays est en proie à des émeutes violentes et la sécurité collective de moins en moins assurée.

C’est l’échec de 40 années de politiques effroyables et ce bilan est tellement grave, qu’il ne souffre aucune circonstance atténuante.

Charles SANNAT

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Source le Figaro.fr ici

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