« Destructions de postes, hausse du chômage… Le vent est-il en train de tourner sur le front de l’emploi ? » C’est le titre de cet article du Figaro (source ici) qui évoque le retour des difficultés sur le marché de l’emploi en France, mais cela dit c’est également valable aux Etats-Unis.
En effet, le nombre de demandeurs d’emploi sans aucune activité a connu une hausse de 0,6 % au troisième trimestre.
Ainsi le Figaro de préciser. « Coup de froid sur l’emploi salarié, légères hausses du nombre de demandeurs d’emploi et du taux de chômage… Les signaux préoccupants s’accumulent, faisant craindre un retournement de la conjoncture ».
En terme de volumétrie, nous parlons ici de 17.400 inscrits supplémentaires.
Ce qui est notable c’est que c’est la première augmentation trimestrielle de cet indicateur depuis trois ans !
La hausse des taux d’intérêt n’y est évidemment pas étrangère puisque la croissance économique est en baisse.
Qui dit baisse de la croissance économique dit évidemment à un moment ou un autre, baisse des créations d’emplois.
A force d’avoir moins de créations d’emplois, on termine toujours avec une hausse du chômage.
Les remontées de la vraie économie de terrain ne sont pas très folichonnes, et la consommation marque sensiblement le pas.
Si nous avons connu une véritable embellie sur le marché de l’emploi depuis globalement le post-Covid, le marché risque de considérablement se retourner et ce ne sera pas en faveur des salariés.
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Bonjour a tous….Une embellie ?Ou une nouvelle formule de calcul,l état réel doit être bien triste….
Ça va forcément continuer. Personnellement mon salaire n’a pas bougé d’un euro cette année. Je doit tous payé plus cher donc j’en achète moins. Donc forcément ou je suis client, j’en achète moins. Et je pense qu’on est beaucoup comme cela. Forcément les employeurs de ces magasins où je consomme moins on besoin de moins de personnel vu que les rayons se vides moins vite. Et par exemple, les grandes enseignes, elles ont due augmenter leur salariés, étant payé pas cher, leur salaire a forcément augmenté. Donc le patron se retrouve avec moins d’achat et plus de charge (on pourrait ajouter l’électricité). Je pense que beaucoup d’enseignes attendent après les fêtes de Noël pour virer. Ils espèrent encore bien vendre a Noël et encore profiter de leur main d’oeuvre déjà embauché. Après ça fera des bilans et ça virera sec.
Je crois qu’il suffit de traverser la rue…
Ceux qui veulent (vraiment) travailler le pourront…
Pour les autres, rien ne change réellement…
Je lisais ce matin dans les Échos qu’il y avait 20 000 postes à pourvoir dans l’industrie agroalimentaire et que les entreprises n’arrivaient pas à recruter.
Élire un banquier n’est pas la garantie d’avoir un bon gestionnaire de la politique économique d’un pays. A fortiori si ledit banquier prend ses ordres hors des frontières. Ah oui, c’est vrai, il n’y a plus de frontières !
C’est pourquoi , la macronie va voter la loi par 49/3 , pour régulariser des milliers de sans papiers pour des métiers soi -disant en tension , mais sui ne le serait pas (en tension) si ils étaient correctement payés. On peut donc s’attendre au pire pour nos finances avec la maffia gouvernementale .
La mission de madame Borne pour atteindre le pleine emploi va être très compliquée mais il en a qui on de l espoir…
– Je ne compte plus, dans ma ville, les petites boutiques fermées sans aucun repreneur depuis des années.
– Je vois un nombre toujours plus grand de vieilles camionnettes blanches sans logo ni téléphone… Les gens se mettent au black à leur compte … Point.
– Passez une annonce de n’importe quoi sur le boncoin ou vintage … çà part dans la semaine ( et si c’est du matériel de construction çà part dans la journée …CQFD ! )
Petite retraite 1000€ augmentée de5% environ inflation réelle. Entre 15 et 20% consommer???
Non survivre comme j ai un potager et un grand verger je me chauffe au bois alors oui c’est pratiquement de l autarcie
Mais mon fils vie à 100km de l Espagne alors vous comprenez les grandes courses se font la bas différentiel de 20% minimum et voilà comment tourne la région
Bravo à Bruno manu Valérie giscard et tous les autres le mur arrivé mettez vos ceintures les gars ça va taper dure
20 types habitent une ferme. 5 suffisent à travailler la terre, ce qui produit à manger pour les 20. 5 autres produisent des bidules pour échanger contre des trucs (engrais, vêtements, etc). 5 autres ne font rien mais ont droit à moins de trucs que les autres, un service « minimum ». Les 5 derniers se donnent de l’importance, font de la com et montrent les gros bras, mais ne servent à rien, et ils ont beaucoup plus de trucs que les autres.
Les prix des trucs augmentent, et la terre produit moins (ex: épuisement, bio, etc). Bref, les ressources se raréfient. Maintenant, ceux qui ne font rien ont toujours le « minimum », car c’est le minimum. Et ceux qui ont beaucoup savent s’y prendre pour garder leurs acquis. Alors ce sont ceux qui travaillent qui ont moins qu’avant et en plus ils doivent travailler plus. Que faire ?
On voudrait faire travailler les inutiles, mais l’idée ne prend pas. Pire, maintenant que le travail est plus dur et rapporte moins qu’avant, le nombre de glandeurs augmente ! Bientôt, plus personne ne voudra rien produire et se sera la famine.
Il faut absolument maintenir la force productrice.
Option 1 : on tape sur les travailleurs pour les forcer à continuer et les empêcher de partir. Ça s’appelle de l’esclavage.
Option 2 : on réduit les subventions aux inutiles. Soit ils travaillent, soit ils quittent la ferme, soit ils acceptent de moins recevoir de la part des travailleurs. S’ils refusent, il faut pouvoir les nommer sans tabou, et les y contraindre. Ça s’appelle une révolte.
Notre « protection sociale » est telle, en France, que ne rien faire est souvent préférable . Pourquoi bosserait-on pour 300 € de plus par mois, le noir permettant de dépasser ce chiffre à l’aise ?
Donc les chiffres des demandeurs d’emploi reste bas . Ce qu’ils recherchent, ce n’est ps un emploi; ce sont des sous.
NB : message satirique. Si en traversant la rue on ne trouve rien voici LA solution pour éradiquer le chômage : il suffit à po-pôle emploi de ne proposer que des jobs en opposition aux capacités et recherche des « chercheurs » et de les radier s’ils ne prennent pas le 1er poste proposé… Exemple un handicapé sans bras qui cherche un emploi réservé (sans même être fixé sur quoi) au chômage se voit proposer un poste de violoniste dans un orchestre national, etc… Pas compliqué tout de même pour résoudre le chômage. Par contre 0 chômeur= pôle emploi ferme, donc économies.
On trafique les chiffres du chômage, on recrute des migrants moins-disants, et hop on sort l’argument du « si tu n’as pas de travail c’est de ta faute ».
Et il y en a encore pour gober ca.
La flexiprécarité a encore de beaux jours devant elle.
Bonjour la team, donc les entreprises n’auront plus besoin de céder à la tension sur les salaires, hé hé …. pas folle cette économie. Pas folle du tout..