“Dette des Etats-Unis : la banque centrale tire le signal d’alarme !” titre le Magazine Capital dans cet article où il revient sur les dernières déclarations de Jerome Powell, le gouverneur de la FED.
En effet, auditionné par le Congrès, Jerome Powell a confirmé que la Banque centrale ferait une pause dans ses baisses de les taux d’intérêts dans la mesure ou “les informations sur l’économie restent en ligne avec notre prévision d’une croissance économique modérée, d’un marché de l’emploi fort et d’une inflation proche de notre objectif de 2 %”.
Jusque là rien de bien surprenant.
Officiellement, il y a de la croissance… mais une croissance de la dette en réalité puisque l’augmentation du PIB américain est très largement inférieure à l’augmentation du déficit budgétaire de l’état fédéral auquel il ne faut pas oublier de rajouter les injections de la FED que l’on ne doit pas appeler nouveau QE…
Ce qui est assez cocasse, c’est donc cette sublime réflexion du gouverneur de la banque centrale qui explique doctement que “la dette fédérale est à un haut niveau et continue de croître, ce qui pourrait à long terme peser sur l’appétit d’investissement privé et in fine sur la croissance”.
Avec 23.000 milliards de dollars de dettes, et une croissance inférieure aux nouvelles dettes nécessaires pour la réaliser, le patron de la FED découvre l’eau chaude.
En fait il ne découvre rien et sait très bien tout cela.
Il amuse la galerie et se livre simplement à un exercice de communication assez savant, où l’idée est de faire croire que tout est absolumment normal et sous contrôle en faisant mine de s’inquiéter aujourd’hui d’un risque pour bien plus tard…
Pourtant, nous sommes tous en faillite généralisée puisque la croissance future n’est plus capable de financer les dettes passées.
Cela porte le nom d’insolvabilité.
Charles SANNAT
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Source Capital.fr ici
