Pour les « ceusses » qui ne connaîtraient pas, la Casa de Papel, qui est le surnom de la fabrique de papier espagnole, est une série Netflix à succès mondial. Une équipe de joyeux braqueurs sympathiques menée par « El professor » prend d’assaut l’usine pour fabriquer quelques milliards d’euros de vrais faux billets ! L’histoire est haletante, il est vrai.

Nous aussi nous avons une fabrique à papier, notre « casa de papel », à Chamalières.

Le problème c’est qu’à ce rythme, nous aurons toujours l’usine et la fabrique, mais plus les gus dedans. Toute une époque qui se termine.

« Une page se tourne sur l’un des sites les plus secrets de France où une ligne d’emballage de billets entièrement automatisée verra le jour fin 2019.

L’un des plus grands coffres-forts français se modernise. Dans le Puy-de-Dôme, l’imprimerie de Chamalières, propriété de la banque de France, où sont imprimés entre 1 à 1,5 milliard de billets Euro chaque année, vient d’investir 5 millions d’euros pour automatiser le process d’emballage de ses billets. Actemium, la marque industrielle de VINCI Énergies dédiée au process, a été choisie par la Direction générale de la Fabrication des billets (DGFB) de l’institution pour réaliser ce projet, de l’après impression jusqu’à la palettisation. « On a fait entrer l’usine 4.0 à la banque », assure François Gsell, pilote du projet. Débutée il y a un an par une phase d’avant-projet, la réalisation a commencé en août. « 2 machines sur 6 dédiées à la préparation de billets, – pour filmer, étiqueter et regrouper –, ont été installées ainsi que l’équipement d’encartonnage et de palettisation », précise François Gsell. »

Je dois vous avouer que les voir parler de l’usine 4.0 pour fabriquer des billets à l’ère des cryptomonnaies, cela me fait rire. Encore quelques mamamouchis atteints du syndrome de la Ligne Maginot. C’est bien les seuls à ne pas voir qu’ils se font contourner par la gauche…

M’enfin, ils sont tous fiers d’annoncer qu’ils se sont débarrassés des salariés et des ouvriers (des trucs appelés « êtres humains », générant des problèmes dits de gestion humaine, et pouvant être autant de voleurs potentiels. Beurk. Immonde).

« Dans cet atelier de 1 600 m2, la manipulation des valeurs, hier encore assurée par des hommes, sera bientôt entièrement effectuée par des robots. François Gsell explique : « Une fois imprimées, les 6 coupures de 5 à 200 euros sont préparées en mise (l’unité de mesure correspondante à un lot de 1 000 billets) sur l’une des machines Isipack avant d’être regroupées par des îlots robotisés en lots de 10. Les billets sont ensuite automatiquement chargés dans les AIV (Autonomous Intelligent Vehicle). » Au nombre de 3, disposant d’une capacité de chargement de 20 000 billets, ces véhicules autonomes de 50 cm de côté sur 1m20 de haut a été la solution retenue pour effectuer les allers-retours avec la zone d’encartonnage, où la précieuse cargaison est ensuite emballée avant d’être palettisée. « Ce robot collaboratif a évité l’installation de plusieurs centaines de mètres de convoyage », précise François Gsell qui ajoute : « les mètres carrés dans les structures ultra sécurisées sont très chères. Cela dispense aussi des opérations de maintenance »…

Ben moi j’attends impatiemment (non il ne faut pas souhaiter le malheur aux autres) que François Gsell se fasse lui aussi remplacer par un Euro-Coin-Coin numérique officiel émis par la BCE.

Il ira pleurer comme tous les autres chez l’ami Paul en couinant et en bêlant « mais on m’avait pô dit. Je m’y attendais pô »…

Charles SANNAT

Source UsineNouvelle.com ici

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