La Banque centrale européenne devra affirmer jeudi 30 avril sa capacité à aller plus loin, quand bien même ses options apparaissent limitées et l’exercice de communication de Christine Lagarde s’annonce compliqué, à moins qu’elle ne franchisse le Rubicon.

Sauf qu’ici le Rubicon, c’est le Rhin !

Parce que disons-le jamais le « marché » ne pourra absorber les nouvelles dettes émises par les Etats européens, à commencer par la France, l’Italie et l’Espagne. Nous parlons de plus de 1 000 milliards rien que pour 3 Etats.

Mais ce n’est pas tout, il va falloir évidemment alimenter en liquidités les banques européennes qui vont voir leurs taux de défauts de crédits exploser à la hausse ce qui est logique et prévisible.

Il va falloir aussi sauver les entreprises et en dernier recours également les gens, ce que fait l’Etat français en versant des sous à presque tout le monde.

Il va donc falloir que Christine Lagarde trouve un moyen acceptable de payer… Ce n’est pas gagné et si ce moyen n’est pas trouvé, nous aurons droit à une crise de la zone euro comme celle de 2011.

Début de réponse jeudi.

A suivre.

Charles SANNAT

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Source Euractiv.fr ici

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