C’est une information tout de même très forte qui nous est reportée par le Telegraph de Londres.

En effet, selon cet article, « la Grande-Bretagne a emprunté 1 000 milliards de livres sterling au cours des dix dernières années et devrait accorder la priorité à l' » espace fiscal « , a déclaré Richard Sharp, de la Banque d’Angleterre. » Il faut comprendre dans l’expression « espace fiscal » la nécessaire réduction de la dette qui passe par la redéfinition justement du périmètre fiscal ou encore de « l’espace fiscal ».

Mais ce n’est pas tout, il a rajouté que « la Grande-Bretagne ne peut pas se permettre d’emprunter davantage sans compromettre la stabilité financière du pays » ! Rien que cela !!!

Mais ce n’est toujours pas tout !!! Il va aller encore plus loin en disant qu’emprunter « davantage pourrait exposer le pays à un risque d’effondrement semblable à celui du Venezuela ».

Bon, autant dire qu’à priori, notre Monsieur Sharp, qui est membre du Comité de stabilité financière de la Banque centrale de sa très gracieuse majesté, est pour le moins légèrement inquiet.

Au passage, on apprend dans cet article que « la dette publique du Royaume-Uni a de loin la maturité moyenne la plus longue parmi les pays développés comparables « , a déclaré M. Sharp. Cela signifie que toute augmentation des rendements sur les obligations nouvellement émises prendra du temps à se répercuter sur le taux d’intérêt moyen payé sur l’ensemble de la dette britannique. Si nous supposons que les rendements reviennent aujourd’hui à ceux de 2000, soit une augmentation d’environ 4 points de pourcentage, les remboursements de la dette en 2021-2022 s’élèveraient à environ 55 milliards de livres sterling aujourd’hui. »

Non seulement le Sieur Sharp évoque la maturité de la dette mais aussi le fait que les taux pourraient revenir à leur niveau de 2000. Pour cela, il faut rajouter 4 % et c’est énorme !

Ce qu’il vient de dire pour le Royaume-Uni est évidemment aussi valable pour le Venezuela comme pour le reste de l’Europe !!

Charles SANNAT

Source The Telegraph ici

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