C’est l’AFP qui nous apprend que « des scientifiques japonais ont analysé de massifs gisements de terres rares dans les fonds marins de l’Océan Pacifique, estimant qu’ils pourraient représenter plusieurs centaines d’années de la consommation mondiale de certains de ces matériaux.

Ces gisements découverts en 2013 pourraient contenir plus de 16 millions de tonnes de ces minéraux précieux, utilisés dans la fabrication de produits de haute technologie (éoliennes, smartphones, moteurs électriques, etc.), selon une étude publiée mardi par la revue Scientific Reports ».

C’est une vaste zone de 2 500 km2 située près de l’île de Minamitorishima, à quelque 2 000 km au sud-est de Tokyo à plus de 5 000 mètres de profondeur.

En extrapolant la quantité de minéraux exploitables, les chercheurs ont évalué que la quantité présente de dysprosium par exemple représentait 730 années de consommation mondiale, tandis que les réserves d’yttrium (pour la fabrication des lasers) peuvent combler les besoins de l’industrie pendant 780 années !

L’avenir de l’exploitation minière se trouve sous les océans et après avoir massivement pollué les terres, nous allons vraisemblablement, au nom de la croissance illimitée, saccager les fonds marins pour acheter des bidules dont nous n’avons pas forcément besoin avec de l’argent que nous n’avons pas vraiment non plus…

Charles SANNAT

Source AFP via Romandie ici

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