Investir en Chine a été très à la mode ces 20 dernières années.

Il y avait de l’argent à se faire alors ils voulaient tous aller à la bonne soupe chinoise. Mais le potage pékinois est toujours piquant même s’il est très savoureux.

Et moi qui suis très gourmand, j’apprécie particulièrement le potage pékinois, mais pas pour mes placements !

Placer son argent en Chine c’est placer auprès du Parti Communiste Chinois

Et les investisseurs l’oublient trop souvent. Cela peut bien se passer, pendant plusieurs années même parfois, mais le piège du PCC finit toujours par se refermer et l’investisseur par se faire spolier.

C’est ce qui vient d’arriver à Jack Ma, qui n’est pas n’importe qui puisque c’est l’équivalent de l’Amazon chinois. Jack Ma est le fondateur d’Alibaba dont il possédait plus de 50 % des parts jusqu’à présent.

Les autorités chinoises avaient procédé à l’annulation de l’introduction en Bourse d’Ant Group (Alibaba), fin 2020, et imposé une amende record de 18 milliards de yuans (2,48 milliards d’euros à l’époque), pour abus de position dominante.

Jack Ma avait disparu quelques mois entre prison, goulag et camps de redressement avant de réapparaitre, spolié et sa propriété confisquée.

Comme le rapporte Le Monde « l’entreprise a annoncé, samedi 7 janvier dans un communiqué, qu’elle ajustait sa structure de propriété, afin qu’« aucun actionnaire, seul ou conjointement avec d’autres parties, n’ait le contrôle d’Ant Group ». Jack Ma, qui avait abandonné la gestion exécutive d’Alibaba en 2018, contrôlait encore « indirectement » 53,46 % des actions, d’après le communiqué. Il ne détiendra plus que 6,2 % des droits de vote et partagera le contrôle de l’entreprise avec neuf autres personnes »…

Alors si vous n’avez pas envie de vous faire « ajuster » votre propriété n’investissez pas en Chine, n’investissez pas auprès d’un parti communiste. Ce n’est jamais une bonne idée, sauf à prévoir que tout cela aura une fin et généralement sanglante…

Quant à Jack Ma pour la petite histoire il a réussi à prendre la poudre d’escampette et s’est désormais exilé à Tokyo où il coule des jours presque paisibles avec encore quelques millions qu’il a réussi à sauver de sa Bérézina imposée.

Charles SANNAT

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Source Le Monde.fr ici

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