La réforme de l’ISF et de la “flat tax” n’ont pas coûté si cher que ça à l’État, c’est la conclusion d’une étude produite par deux économistes, de l’Insee et la Dress, et qui détaille les effets des réformes sur le capital menées par le président Macron en 2018.

« Sans grande surprise, les auteurs soulignent que ce sont bien les foyers les plus aisés qui ont profité de telles réformes. En revanche, leur coût pour les finances publiques n’est pas si élevé : 2,9 milliards d’euros. Un chiffre bien inférieur à celui anticipé dans un rapport d’octobre 2019 par France Stratégie – institution rattachée au gouvernement – qui évaluait le coût de ces mesures à 5,1 milliards d’euros ».

C’est assez logique.

D’abord les prix de l’immobilier montent, et donc l’assiette de l’IFI augmente proportionnellement.

Concernant la flat tax, le contribuable a le choix entre deux régimes, celui classique avec l’abattement de 40 % ou la flat tax, et là tout dépend de la composition du foyer fiscal, de l’âge des capitaines et… du montant de l’ensemble des revenus.

Dit autrement, beaucoup de contribuables sont moins imposés sans utiliser la possibilité de la flat tax, qui n’est pas franchement un cadeau sauf à être dans des montants très très importants de dividendes du genre plus de 150 000 euros par an, ce qui ne concerne qu’une toute petite minorité même des vilains patrons !

Charles SANNAT

Source Capital.fr ici

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