Les marchés tiennent bons mes amis, et c’est sacrément surprenant, car ils devraient chuter.

Pourquoi ne baisse-t-ils pas ?

Pour la même raison que l’incroyable stabilité qui a été la leur lorsque l’Arabie Saoudite a été bombardée par de bons outils, pardon, les Houthis.

Souvenez-vous. Nous sommes en septembre et en moins de quelques minutes la production de l’Arabie Saoudite est divisée par 2. C’est d’ailleurs le début de la crise du REPO qui nécessitera d’injecter des dizaines de milliards de dollars chaque jour pour sauver l’arrière-train et l’arrière-ban des marchés financiers américains.

A ce moment-là les marchés auraient du corriger, ce qu’ils ne firent pas.

Pourquoi ?

Parce que désormais entre 50 et 80 % en fonction des jours des opérations sont le fruit des algorithmes de trading qui sont la propriété de quelques grosses mains. Derrière, il y a la FED, la banque centrale américaine. Et encore plus loin derrière, vous avez le gouvernement et l’état fédéral.

Dans la guerre souterraine qui oppose les Etats-Unis et l’Iran, aucune action de l’Iran ne doit avoir de conséquence sur les marchés ou sur la bourse car sinon cela enverrait un signe évident de fragilité à Téhéran.

Les cours sont manipulés dans les plus grandes largeurs aussi bien par le Trésor américain que par la FED, et personne n’y trouvera rien à redire, car les marchés financiers sont également devenus une extension du champs de bataille.

Autre élément, les marchés ne croient pas à la guerre, ni les Américains d’ailleurs.

L’analyse trumpienne est que l’Iran est sur de perdre une guerre contre les Etats-Unis avec en plus des destructions massives.

L’Iran serait donc perdant à déclencher une guerre totale.

Du côté de Trump, les dernières déclarations vont dans le sens de l’apaisement puisqu’il prévient qu’il n’y aura pas de riposte à la riposte mais de nouvelles sanctions économiques, avec la recherche d’un nouvel accord sur le nucléaire.

Trump est un négociateur brutal et inscrit son processus dans une forme de violence et de rapport de force.

C’est parce qu’il a la plus grosse armée que l’Iran va capituler avant la guerre, car l’Iran aura plus à perdre à une bonne guerre qu’à une mauvaise paix.

Si vous regardez le graphique de l’or ci-dessous sur les dernières heures, vous voyez une hausse à plus de 1 610 dollars l’once au moment de l’annonce de la riposte iranienne, puis une baisse tout au long de la journée et surtout après e discours de Trump plutôt rassurant.

Les marchés vont donc tenir. Pour le moment.

Charles SANNAT

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