Traditionnellement, le chômage est plutot orienté à la baisse lors des mois d’été et même un peu avant. Logique. La saison touristique entraîne de manière fort compréhensible un besoin en jobs, certes saisonniers mais c’est du travail tout de même et des millions de gens réussissent à survivre et vivre toute l’année grâce aux saisons touristiques.

Et là très mauvaise nouvelle sur le front du chômage aux Etats-Unis.

Les demandes hebdomadaires de chômage augmentent alors que la crise de l’emploi liée aux coronavirus inflige plus de dégâts à l’économie !

Voici ce qu’en dit cet article de la chaîne CNBC.

Les inscriptions hebdomadaires au chômage aux États-Unis s’élèvent à 1,416 million, contre 1,3 million attendu.
Le nombre d’Américains qui ont demandé des allocations de chômage a augmenté plus que prévu la semaine dernière alors que la pandémie de coronavirus a infligé davantage de dommages à l’économie américaine.

Le ministère du Travail a déclaré jeudi que les premières demandes de chômage étaient de 1,416 millions pour la semaine se terminant le 18 juillet. Les économistes interrogés par Dow Jones attendaient 1,3 million.

C’était la 18e semaine consécutive au cours de laquelle les réclamations initiales s’élevaient à plus d’un million, et il a mis fin à une séquence de 15 semaines de réclamations initiales en baisse.

La Californie a enregistré le plus grand nombre de demandes initiales déposées la semaine dernière à 292 673, selon le rapport du ministère du Travail. La Floride et la Géorgie ont également signalé plus de 100 000 demandes la semaine dernière.

Le blocage apparent de la semaine dernière sur le marché du travail survient alors que les cas de coronavirus aux États-Unis augmentent à un rythme record. Les données compilées par l’Université Johns Hopkins ont montré que le nombre total de cas confirmés dans le pays avoisine les 4 millions , tuant plus de 140 000 personnes.

Le chômage continue donc sa terrible augmentation aux Etats-Unis, et non, l’économie n’est pas en train de reprendre dans ce qui est encore considéré comme la première économie mondiale.

Pire, comme vous le voyez sur le graphique, alors que l’épidémie ne faiblit pas aux Etats-Unis, les mesures de confinement, la distanciation sociale et les perturbations économiques repartent à la hausse.

Le crash approche.

Charles SANNAT

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