Sur le site du magazine Capital dans la chronique du jour  intitulée “gare à une une réduction rapide des injections de liquidité des banques centrales !”, Christopher Dembik, économiste français et directeur chez Saxo Bank, s’intéresse à l’évolution des injections de liquidité des banques centrales. Une réduction rapide devrait peser sur l’activité économique mondiale… et la Bourse, selon lui !

« Chez Saxo Banque, nous pensons que dans un contexte de toute puissance des banques centrales, il est très important de suivre l’évolution de leurs injections de liquidité pour prendre des décisions d’investissement avisées. À la suite de la pandémie, les banques centrales du monde entier ont ouvert le robinet à liquidité pour éviter une crise de liquidité.

Selon nos estimations, les injections de liquidité des banques centrales ont atteint un pic correspondant à 12,5 points de pourcentage du PIB mondial durant la pandémie. C’est six fois plus que le pic atteint au plus fort de la crise financière de 2008. Maintenant que le monde est frappé de plein fouet par des pressions inflationnistes provenant du déficit de production, des pénuries de main-d’œuvre et de la crise énergétique, les banques centrales commencent à réduire leurs injections de liquidité.

Elles continuent à en injecter, mais dans une ampleur bien moindre. Selon nos estimations, les injections de liquidité des banques centrales ont représenté environ 3 points de pourcentage du PIB mondial au troisième trimestre. La Banque centrale européenne a été le plus gros contributeur aux injections de liquidité des banques centrales, avec un taux d’injection de liquidité de 1,8 point de pourcentage. Suivent la Réserve fédérale américaine (0,9 %) et la Banque populaire de Chine (0,2%)« .

Le « tapering » c’est le nom anglo-saxon donné à cette « réduction » des injections de liquidités. C’est le fait de réduire. Le problème c’est qu’en réduisant les liquidités injectées, on réduit évidemment la hausse des cours de bourses.

D’ailleurs pour les gens de Saxo Bank, « nous pensons que les injections massives de liquidité des banques centrales qui ont inondé les marchés financiers expliquent en majeure partie l’excellente performance des marchés actions ces derniers mois. Par conséquent, la réduction rapide des injections de liquidité des banques centrales devrait peser sur l’activité économique mondiale et plomber les performances des marchés financiers à moyen et long terme ».

Implicitement, on vous explique ici que ce n’est sans doute pas le meilleur moment pour rentrer sur les marchés actions.

Avec les nouveaux confinements qui se profilent en Europe, nous ne sommes pas au bout de nos peines qu’elles soient sanitaires ou économiques;

Charles SANNAT

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Source Capital.fr ici

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