Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Improbable. Qui n’est pas probable ; qui a peu de chances de se produire ou d’arriver.

Voici ce que Moody’s la grande agence de notation internationale (et américaine) pense de la « gestion » calamiteuse du Mozart de la finance locataire du Palais, qui n’a en réalité aucune compétence économique. Cette histoire de Mozart de la finance, c’est de l’escroquerie. Le bilan de ces 7 dernières années est calamiteux. Les décisions économiques prises ? Calamiteuses. La gestion ? A ce niveau ce n’est plus de la gestion.

Improbable pour le déficit en 2027 mais improbable aussi en 2024 !

« L’agence de notation Moody’s a dit ce mercredi juger «improbable» que la France tienne son objectif de réduire le déficit public à 2,7 % d’ici 2027, pourtant répété par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire mardi. L’institution a notamment estimé que les 10 milliards d’économies supplémentaires en 2024 seraient insuffisantes pour « remettre le gouvernement sur la trajectoire » budgétaire prévue.

Par ailleurs, Moody’s juge « improbable » que le gouvernement tienne son objectif d’un déficit de 4,4 % cette année malgré les économies du budget 2024 et les coupes supplémentaires annoncées. Réduire le déficit d’un point de vue pourcentage en un an, hors circonstances exceptionnelles liées au Covid, « n’a été fait qu’une seule fois depuis 2000 », rappelle l’agence. Moody’s s’attend également à ce que le niveau de la dette publique remonte « lentement » à partir de 2024, exposant le pays à des coûts liés aux intérêts « jamais vus en plus de 20 ans ».

Et Moody’s sympa de reprendre l’explication officielle des vedettes qui nous dirigent.

« Des recettes plus faibles que prévues »

« Le déficit plus important que prévu est quasiment entièrement dû à des recettes plus faibles que prévu», ajoute Moody’s. Ce déficit plus élevé «souligne les risques inhérents à la stratégie budgétaire à moyen terme du gouvernement, qui se base sur des hypothèses économiques et de recettes optimistes, ainsi que des baisses sans précédent de la dépense», juge l’agence de notation.

L’agence américaine, dont le calendrier prévoit une actualisation de la note française le 26 avril, précise que l’avis publié mercredi n’est pas un avis de notation à proprement parler.

C’est un problème de tout ! De recettes et de dépenses !

Notre pays a un double problème. Bien évidemment les recettes sont moins fortes puisque la crise économique commence à poindre le bout de son nez en raison de la hausse des taux. Et je vous dis depuis 2022 qu’il va falloir entre 18 et 24 mois pour que cette hausse des taux se transmette à l’économie ce qui nous amenait à début 2024 pour le début de la récession. Il n’y a que la rapporteur de la commission des finances Cazenave qui est ce niveau-là peut-être surnommé cruellement « Cazenaze » qui n’a rien compris ou fait mine de ne rien comprendre. Allez, ouste. Au suivant. C’est bon les bras cassés de la compétence. Nous en avons notre dose.

Notre pays a aussi un problème de dépenses. Les dépenses sont hors de contrôle, parce que personne dans ce pays n’a plus le sens des deniers publics et que disons-le, tout le monde se sert sur la bête. A tous les niveaux. Des mairies aux ministères, ils se gavent tous. Ils dépensent tous l’argent qu’ils n’ont pas et qui n’est pas le leur. Pitoyable.

Minable.

A cette calamiteuse gestion, vient s’ajouter une dette de 3 200 milliards d’euros très bientôt qui finira à ce rythme par nous couter 3 % en moyenne soit en gros un chèque de 100 milliards d’euros chaque année rien que pour payer les intérêts.

La France n’est pas encore en faillite… mais on s’en rapproche.

N’oubliez pas, les conséquences de la politique à mener pour éviter la faillite ou les conséquences de la faillite elle-même sont sensiblement identique.

Quand il n’y a plus de sous, il n’y a plus de sous. 

La musique s’arrête.

Et tous ceux qui dépendent de la dépense publique n’en reçoivent plus qu’une petite fraction de ce qu’ils avaient l’habitude de recevoir.

Préparez-vous à ne plus recevoir autant de l’Etat.

L’essentiel de la dépense publique c’est de la dépense sociale.

Des retraites aux RSA.

Couinez. Pleurez, tapez du poing, soufflez, faites ce que vous voulez mais je vous le redis.

Quand il n’y a plus de sous il n’y a plus de sous.

C’est tout.

Cela s’est déjà passé en France tant de fois. Dans le monde tant de fois.

A chaque fois, nous dépensons sans compter puis un jour il faut passer à la caisse et ce jour-là c’est le drame collectif.

Comme en Russie dans les années 90. Comme en Argentine en 2001 qui est partie au tapis.

Comme les Etats-Unis de Roosevelt en 1933.

Quand il n’y a plus de sous, il n’y a plus de sous.

Et vous savez quoi ?

Quand il n’y a plus de sous, il n’y a plus de sous.

C’est à cela que vous devez vous préparer. Ce n’est pas pour tout de suite. C’est pour dans quelques mois.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
Pour m’écrire [email protected]
Pour écrire à ma femme [email protected]

Vous pouvez également vous abonner à ma lettre mensuelle « STRATÉGIES » qui vous permettra d’aller plus loin et dans laquelle je partage avec vous les solutions concrètes à mettre en œuvre pour vous préparer au monde d’après. Ces solutions sont articulées autour de l’approche PEL – patrimoine, emploi, localisation. L’idée c’est de partager avec vous les moyens et les méthodes pour mettre en place votre résilience personnelle et familiale.

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Please complete the required fields.