« Mais attention, le statut de primo-accédant ne veut pas forcément dire en difficulté. Alors que les primo-accédants avec un statut de cadre et de gros apports peuvent emprunter, les profils les plus fragiles ont été refusés à cause des critères excessivement sélectifs imposés aux banques et de l’étranglement du taux d’usure, et ce, malgré une solvabilité avérée de ces emprunteurs », ajoute-t-il.
Sans mesures correctives, nous pourrions rapidement déchanter après ces bons résultats de reprise à cause d’une forte baisse de la demande et une raréfaction de l’offre. Il convient une nouvelle fois d’avoir une bonne analyse des résultats, car cette réalité cache de grosses difficultés. « Il faut absolument prendre des mesures correctives dès à présent afin de libérer l’accès au crédit et préparer un plan de relance, sans quoi la rentrée de septembre risquerait d’être difficile à vivre pour l’ensemble des acteurs du marché immobilier, de l’acheteur, au vendeur en passant par les professionnels du secteur et avoir de lourdes conséquences sur le marché de l’emploi et la santé économique du pays », conclut Philippe Taboret.
Philippe Taboret, est le patron d’une grand courtier de crédit du nom de Cafpi.
L’immobilier va-t-il baisser ?
Va-t-il monter ?
La question n’est « pas vite répondue » !!
Pourquoi ?
Parce qu’avec la crise économique, les prix devraient baisser parce que la demande devrait chuter.
Mais, avec les taux très bas et qui le resteront pendant encore des années, acheter est possible surtout à crédit.
Mais, l’Etat, ne pouvant plus réguler la demande par les taux de crédit, est obligé de la réguler par les contraintes imposées lorsque l’on veut emprunter et aussi par la fin de certains programmes défiscalisants et je pense en particulier à la loi Pinel.
Mais, justement ces taux zéro pourraient également pousser certains épargnants à sortir des fonds en euros qui ne rapportent plus rien, pour aller vers la pierre. L’afflux de capitaux pourraient faire monter les prix très significativement.
Mais… pas partout ! Parce qu’avec le confinement, les gens veulent plus de maisons…
Bref, avec ces quelques exemples je voulais juste vous montrer à quel point il est techniquement difficile de faire des prévisions sur le marché immobilier.
Une correction au dernier trimestre de 10 % environ devrait être assez logique ou au premier trimestre 2021, mais pour la suite, il est très compliqué d’avoir une visibilité.
Charles SANNAT
« Ceci est un article « presslib » et sans droit voisin, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
Source MySweetImmo.com ici
Madame Soleil ! où êtes vous ???
Cachée par messieurs les nuages !
Pour encourager l’adhésion au système et éviter un effondrement du marché, je suis convaincu que les travailleurs pauvres garderont l’accès à l’endettement, quitte à rallonger la durée du crédit. Le taux d’intérêt tendant vers 0, il n’y a virtuellement plus de limite au montant qui peut être emprunté… on se rapprocherait de l’économie de service où l’immobilier serait loué aux banques jusqu’à son décès.
Le créancier fournit de l’argent créé ex nihilo et s’assure d’une main d’oeuvre servile pour toute une vie…
Diabolique…
Ca tiendra tant que les ressources suffisent et que le parasitisme n’est pas trop développé… Du fait du repli des populations utiles à la croissance, de la raréfaction relative des ressources, de la perte de la capacité d’attraction (pourquoi s’éreinter toute l’année si on n’a plus par exemple la semaine de vacances all in?), des tensions, l’effondrement de l’Occident est en cours, celui qui s’y accroche tombera avec.
Un éventuel système mondial ne tiendra pas longtemps et s’effondrera également par les décisions stupides qu’il prendra et le coût du maintien d’une structure coercitive…
L’avenir est à la décentralisation, le système le plus économique et adaptable aux situations locales et résistant aux parasitismes
Pour l’anecdote, en discutant avec un agent immobilier il y a quelques jours, il me faisait part de son inquiétude. Je vis dans un secteur assez couru de la côte normande; plus encore depuis le déconfinement, la demande est forte, bien plus que l’offre. Il a noté que depuis quelques semaines, les vendeurs de maisons avec jardin se passent de ses services. Il semble que les annonces à peine mises en ligne, les coups de fil pleuvent, sans grande tentative de négociation de prix de la part des acheteurs.
Par contre, en cas de gros pépin systémique, pas sûr que vivre dans un ghetto pour bobos (ou perçu comme tel) soit bien malin. Je crois bien que je vais attendre un peu, que ma petite maison de ville vale de l’or, pour la troquer contre une fermette bretonne…
J’y vois là une défiance envers la « bonne » gestion des banques, quitte à plomber l’immo.
On aboutit presque à l’absurdité d’obtenir un pret si on paye comptant !
Une aubaine pour les plus riches, les crédits étant coupés, la demande baisse, les prix aussi.
Et par dessus le marché « on ne prete qu’aux riches »
Les petits ménages ne peuvent plus emprunter, les banques exigent un apport minimum de 5% du projet et ils ne lachent pas le morceau. Il y a encore 2 semaines on pouvant emprunter sans apport avec un dossier solide, aujourd’hui c’est fini. Beaucoup de gens qui triment depuis leurs 18ans et qui avaient trouvé un projet vont voir leur crédit refusé et leurs reves de propriété disparaitre.
Avantage aux bobos encore une fois