Ce sont des chiffres préliminaires dans le sens où ils concernent les ventes réalisées par les agences du réseau Orpi.
Selon les chiffres d’Orpi les ventes sont en repli de 17 % au premier trimestre 2022 par rapport à la même période l’an dernier.
Le marché immobilier commence à freiner. BFM Business vous dévoile ce vendredi matin en exclusivité le bilan du premier trimestre d’Orpi, le plus grand réseau d’agences immobilières en France.
“La guerre en Ukraine, le niveau élevé des prix, la période pré-électorale traditionnellement calme… Le contexte général incite les Français à lever le pied sur leurs projets immobiliers. Pour autant pas question de céder à la panique. Le volume de ventes reste meilleur qu’en 2018 et pas loin de celui de 2019, année où on avait pour la première fois dépassé le million de transactions”.
Il faut dire que la situation économique est très incertaine et ne pousse pas les ménages à s’endetter sur 20 ans.
Avec l’inflation en général et la hausse des coûts de l’énergie, avec la remontée des taux d’intérêt et le resserrement des conditions d’emprunt imposé par le HCSF, il y a de moins en moins d’acheteurs solvables et volontaires pour passer à l’achat.
Logiquement les ventes s’effondrent, et il faudrait la fin de la guerre en Ukraine pour permettre un retour de la sérénité nécessaire à un achat immobilier de long terme.
Pas sûr que le marché immobilier ne vive pas une mauvaise passe.
Elle pourrait ne pas être durable, et cela sera sans doute un bon point d’entrée pour acheter, car à terme, avec l’inflation et la hausse du coût de construction dans le neuf, sans même parler des pénuries et de la disponibilité des matières premières, acheter dans l’ancien sera sans doute la seule solution, aussi bien pour stocker de la valeur que lutter en partie contre l’inflation avec des taux, qui même en hausse resteront toujours inférieurs à l’inflation.
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Bonjour Charles
Vous oubliez une cause, le resserement des conditions d’accès au crédit pour les banques : elles anticipent la récession qui se profile
Bonjour. Ce n’est qu’un début!!!!
La raréfaction des ventes peut aussi être lié a l’absence d’offre…
En tous cas , c’est le cas dans mon coin, en sud morbihan.
Quand aux prix: joker !!!! 🙂
Il faut rajouter l’absence d’offre et peut-être raréfaction des acheteurs puisque ceux ci se sont rues sur l’immobilier des la sortie du premier confinement.
bonjour Charles.
Dans l’ouest de la Loire Atlantique, le problème est bien une raréfaction des biens proposés, que des acheteurs qui désertent le marché.
De plus avec les confinements, il y a un un mouvement de population assez incroyable, des grandes villes vers les villes de taille moyenne.
Les derniers arrivés dans mon village, travaille sur paris, ils ont ramené toute la petite famille, et ne remonte sur Paris qu’une journée par semaine par la ligne TGV : en plus c’est de l’express, départ à 6h56, retour en province à 19h54…
Donc ici les prix ne baissent pas … et la demande pas plus, par contre l’offre va devenir de plus en plus limitée
C’est clairement un problème d’offres manquantes, pas d’acheteurs pour tous les gens avec qui j’en parle. Et les prix n’ont pas baissés du coup vu le peu d’offre.
C’est mon cas aussi, je cherche à acheter près d’Orleans, et peu de bien à la vente.
La baisse des ventes est aussi sûrement du en partie à la baisse de l’offre. Plus personne ne vend. Les ménages a haut patrimoine lachent l immobilier au compte goutte. Ici en Bourgogne tout le monde se bat pour investir les agents immo n ont plus rien a vendre et ça part sans passer en annonce.
2 facteurs :
– Personne ne veut vendre car que faire de l’argent qui perd va valeur à grand pas (si l’on ne veut pas prendre de risques)
– Les charges de copropriétés sont déjà insoutenables (et vont augmenter) dans le cas où l’investisseur ne loue pas.
Les périodes électorales de plus ne sont pas favorables aux investissements, c’est wait and see …
Acheter dans l’ancien? Dans les “passoires thermiques”?
Je me demande si nos clowns vont s’entêter dans l’inflation des normes qui entravent durement la restauration du bâti existant.
On peut rêver qu’un jour, ils comprennent que quand la pénurie de matières premières, la démolition de l’existant n’est sans doute pas la meilleure chose à faire.
On n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise, mais celle-là serait de taille.
Des “opportunités” ou des “attentes” alors ?
L’herbe n’est pas toujours plus verte de l’autre côté !
Il faut, là aussi, réfléchir avant de décider bêtement
Il me semble que c’est un discours que l’on entendait début des années 90 !
J’ai pu acheter acheter ainsi 2 appartements dans Paris que j’ai revendu au plus haut, le 2e récemment pour un prix indécent au regard du prix que je l’ai acheté !
Pour rappel, la situation a duré 10 ans !
Je n’étais qu’une jeune infirmière !
Quel infirmier pourrait acheter aujourd’hui un 2 pièces et un studio neuf (vive la loi Périssol) dans Paris aujourd’hui ???
Autre élément important, les jeunes d’origine…préfèrent acheter dans le pays d’origine de leurs parents. Les migrants, je connais bien. J’ai vu les marocains vivre chichement en France et construire des palais au Maroc !
Qui a investis dans des lignes charters au Maroc si ce n’est l’épicier du coin qui travaillait 15h/jour et qui vivait pauvrement en France ?
Ils sentent le vent tourner et il est vrai que vivre au Maroc, Sénégal, Mali…avec une énergie à un coût élevé c’est nettement plus facile !
Ne croyez pas que l’énergie y soit peu chère mais moins de besoins aussi !
Là bas, les panneaux solaires sont utiles et fonctionnent toute l’année…ces jeunes créent des business et ils représentent une part non négligeable des biens achetés …ce qu’ont fait rapidement leurs parents il y a 30 ans ! Ils approchent ou sont déjà en retraite et vendent massivement !
Les musulmans toujours plus ostracisés à chaque élection et notamment ceux qui sont formés quittent la France et ce sont souvent de grands économes.
Voyez les chiffres du surendettement en France, ils concernent très peu de gens d’origine…diverses et variées ! Ils ne s’endettent pas que pour un bien immobilier !
On va me ressortir le gamin de cité avec ses pompes à 200 € quand on ne me dira pas qu’il les a volé ou qu’il a dealé mais ils représentent ce que la France fantasme…pas la réalité de terrain !
J’ai eu comme patient le patron d’ un bar très connu de Pigalle…un homme charmant qui me racontait comment Pigalle a été un repère de tous les malfrats des mafias de France…trafiquants de drogues, macs…tous investissaient dans ces bars branchés, ces boites branchées…Il connaissait car il avait lui même un passé trouble !
Un charmant vieux monsieur, ancien proxénète et dealer de drogue absolument français !
Si 20 % des populations d’origine…investissent plutôt dans leur pays une fois leur cagnotte faite (en travaillant honnêtement) n’investissent plus sur le territoire français…la situation risque fort de se pérenniser !
Dommage que les statistiques ethniques n’existent pas !
J’ai par exemple un pote sénégalais qui travaille dans le bâtiment. Vous pourriez le croiser dans la rue sans le voir car ici il est nobody !
Voyez ce qu’il a construit au pays…une ferme incroyable et là bas, il est le roi du pétrole !
C’est pas à cause d’un manque d’offre,c’est les acheteurs qui deviennent insolvables avec les taux qui remontent.
Ça sera au moins -20/100 sur les maisons anciennes d’ici quelques mois et un effondrement de la vente des maisons neuves avec l’inflation des matériaux.
C’est pas à cause d’un manque d’offre, c’est les acheteurs qui deviennent insolvables avec les taux qui remontent.
Ça sera au moins -20/100 sur les maisons anciennes d’ici quelques mois et un effondrement de la vente des maisons neuves avec l’inflation des matériaux.
J’ai dejà connu cette situation en 1990 lors de la guerre d’Irak; l’inquietude avait paralysé le marché qui a mis plusieurs années avant de redemarrer.