« Il n’y a plus de lien, plus d’humanité » : à Paris, le Marais symbole de l’ubérisation de la ville article du Parisien (source ici).

« Le quartier historique et touristique de la capitale (IIIe, IVe) est devenu le symbole de l’économie à la demande. Les applications de livraison et services numériques modifient profondément son paysage commercial et actent sa transformation majeure.

Au milieu des rues étroites du Marais (IIIe, IVe), impossible de les rater. Au sol, en bandoulière sur un guidon de vélo, à l’arrière d’un scooter ou sur une cagette rafistolée à l’avant d’un vélo, les sacs Picard sont partout. Assis sur un banc de la rue Rambuteau (IVe), Alim, 48 ans, garde le sien sous le bras. Il est à peine 9 heures et ce livreur Deliveroo attend déjà sa première commande.

« Bien sûr que je livre déjà ! Dès le matin, les gens commandent. Là, je me suis mis entre la boulangerie et le primeur. Ça peut biper à tout moment », explique le Marocain en enlevant un de ses écouteurs. Dans sa main gauche, son téléphone reste allumé avec Google Maps constamment ouvert. « À tout moment, je file ! » »

Une paresse ahurissante !

De Uber eats pour l’alimentaire à Uber shit pour la livraison à domicile de drogue, plus personne ne veut plus sortir de chez lui et c’est encore pire pour les jeunes générations.

Canapé. Netflix. Shit.

Flemme.

Un uber eats pour se faire livrer le dernier truc de Tricatel. Généralement un « burger »… ou une « pizza ».

Désormais dans mon petit coin de Normandie, comme nous n’avons pas de Uber-machin, on nous installe des distributeurs automatiques de Pizza… qui vous chauffe le machin parce que… flemme.

Cette « flemme » ce n’est pas juste une ménagère de moins de 50 ans qui bosse, rentre tard et n’a pas le temps de cuisiner.

Cette « flemme », c’est la flemme de vivre.

C’est terrible et effroyable.

Cette flemme c’est la flemme de rencontrer l’autre. De parler à l’autre.

Alors on frotte son écran. On s’envoie des « vocaux » pour ne pas se parler en vrai. On se fait livrer pour ne pas se rencontrer en vrai.

Paradoxalement parlant, les seuls qui vivent sont ceux qui pédalent !

Les seuls qui sont dans la vraie vie sont les livreurs Uber. Eux ressentent le vent, la pluie, et aussi la douleur aux jambes. Ils n’ont pas la « flemme ».

Tout ceci n’est pas un progrès.

C’est le début de la fin, même si personne ne veut le voir.

Le mal, le diable ne se cache pas dans ce qui est répugnant. Il sait faire désirer ce qui est répugnant c’est une immense nuance.

Le diable ce n’est pas que le mal évident.

C’est aussi ce qui vous fait perdre toute votre envie de vie.

Le mal, c’est aussi de vous faire passer à côté de votre vie et de votre potentiel qui ne sera jamais exploité.

Vivez. Aimez. Discutez. Parlez. Rencontrez. Echangez.

Vive la vie.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

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