Mes chères impertinentes, chers impertinents,

Ceux qui prennent le train tous les jours, savent à quel point la SNCF malgré ses bénéfices affichés est une entreprise en fin de course et qui arrive à peine à faire rouler quelques trains à la ponctualité désastreuse… quand ils arrivent !

Ceux qui prennent les transports parisiens savent à quels point les infrastructures franciliennes se dégradent. Je ne parle même pas de nos lignes de bus… sans chauffeur.

Tous ceux qui payent leur facture d’électricité voient très bien que tout coûte plus cher pour pas plus de lumière.

Ceux qui sont malades, ou qui ont des proches malades, savent très bien que l’hôpital vit un véritable naufrage, à l’image de notre pays.

Il y a quelques semaines, ma maman a été transportée en urgence à l’hôpital pour une embolie pulmonaire. J’étais avec elle dans l’ambulance. Nous avons attendu plus d’une heure sur le parking à l’entrée des urgences évidemment saturées. Il y avait deux ambulanciers qui attendaient pour ma maman. A côté de nous 3 ambulances de pompiers avec 3 pompiers par ambulance qui attendaient de pouvoir décharger les malades que personne ne pouvait prendre en charge faute… de médecin ! Entre les services téléphoniques du Samu qui sont débordés et les ambulances qui bouchonnent devant les portes des hôpitaux, nous ferions bien de recruter des médecins, cela coûterait moins cher que d’empiler ambulances, pompiers sur les parkings. C’est surréaliste. Hallucinant.

Ceux qui s’intéressent à ce qu’il se passe sur le terrain et ce que vivent nos forces de l’ordre, police comme gendarmerie, savent que la situation sécuritaire est en train de partir en vrille. Cette violence de rue qui devient endémique est multifactorielle. Drogue, décompensation, misère psychologique, absence de soins psychiatriques et d’internement, mais aussi religion, ou immigration, accueil défaillant, tout s’additionne et rentre en résonnance pour créer des conditions de grand danger pour les citoyens quelles que soient leurs origines.

Jusqu’à présent, nous avons tous conscience que l’effondrement rampant est avant tout vécu par les classes populaires de notre pays, qu’il s’agisse de nos concitoyens de la France périphérique ou rurale ou celle de nos banlieues, mais jusqu’à présent, il était rare de voir les conséquences de notre effondrement toucher nos mamamouchis.

Voilà chose faite.

Même à l’Assemblée les machines à voter sont en panne !

L’Assemblée nationale vient de connaître son naufrage technique sur ses appareils de vote électroniques, qui fonctionnent d’ailleurs de manière satisfaisante d’habitude.

Comme vous pourrez le voir sur cette vidéo du très conventionnel et sérieux Huffington Post, c’est la Bérézina à l’Assemblée.

 

Dans notre pays plus rien ne fonctionne.

Il faut le dire.

Il faut le montrer.

A chaque fois.

Non pas pour nous rouler avec plaisir dans les problèmes, mais au contraire pour les régler.

On ne peut modifier et arranger que ce que l’on nomme.

Il faut nommer nos naufrages, dire ce qui ne va pas et ne fonctionne pas.

Nommer les choses c’est déjà commencer à les régler et à les arranger.

Une fois que le constat est posé, alors nous pouvons évoquer les solutions.

Parler des problèmes n’est pas un problème. Le problème, ne nous y trompons pas ce sont les problèmes.

Le travail et le métier de nos dirigeants, ce n’est pas de cacher les problèmes ou de se décerner des auto-congratulations.

Leur travail, c’est de régler les problèmes, qui généralement sont ceux de la population.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

« Insolentiae » signifie « impertinence » en latin
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« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)

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