Fiscalité ressentie et fiscalité réelle.

C’est un peu comme la météo. Si l’on en croit nos mamamouchis de tous les bords, les sans-dents ressentiraient la fiscalité comme plus dure qu’elle n’est.

Le petit problème est toujours le même.

Ce sont les effets de seuil.

On pousse, on pousse ou on tire encore et encore et à un moment, la corde casse.

Cette nouvelle étude montre bien qu’en France, nous n’avons pas de pétrole, mais bien des idées… d’impôts !

Il n’y a pas un problème qu’un nouvel impôt ne puisse résoudre.

La France championne d’Europe des impôts et des cotisations

« Les cotisations sociales s’élèvent à 16,4 % du PIB, un taux largement supérieur à la moyenne de l’Union européenne.

« Le ratio recettes fiscales/PIB varie sensiblement d’un État membre à l’autre, les parts les plus importantes d’impôts et de cotisations sociales en pourcentage du PIB en 2017 ayant été enregistrées en France (48,4 %) », indique l’organisme d’études statistiques de l’Union européenne. La Belgique et le Danemark occupent les deuxième et troisième places du podium avec respectivement 47,3 % et 46,5% du PIB. C’est en Irlande que les impôts et cotisations sociales sont les moins élevés avec seulement 23,5 % du PIB. »

Entre 2016 et 2017, elles ont augmenté de 0,7 %.

De l’eau au moulin des gilets jaunes

Qui demandent… des diminutions de taxes et d’impôts.

Il faut comprendre que lorsque la moitié du PIB est ponctionné sous forme de taxes et impôts, nous ne sommes pas dans la définition d’un contrat social, mais dans la mise en application d’un système quasi communiste.

Alors forcément, les incitations positives n’étant plus assez importantes, petit à petit le système s’effondre sous son propre poids et ses propres incapacités.

Un pays qui ne sait plus récompenser l’effort est un pays qui meurt.

Charles SANNAT

Source Actu-Orange ici

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