Comme vous le savez, les réserves de pétrole n’ont jamais été aussi élevées.

On croule sous le pétrole, et autres gaz de schiste.

Pourtant, d’après cette dépêche Reuters, l’Arabie saoudite, qui regorge d’or noir et reste le premier producteur au monde, « devrait lancer dès le mois d’octobre un appel d’offres pour la construction de ses premières centrales nucléaires et elle va prendre contact avec des fournisseurs potentiels comme la France, la Corée du Sud et la Chine, a-t-on appris de sources industrielles ».

« L’Arabie, premier exportateur mondial de pétrole, souhaite lancer en 2018 la construction de deux centrales d’une capacité totale de 2,8 gigawatts, ont dit trois sources.

L’Arabie saoudite serait ainsi le deuxième pays du monde arabe, après les Émirats arabes unis, à opter pour le nucléaire afin de diversifier ses sources d’énergie. La première centrale des Émirats devrait entrer en fonctionnement en 2018 après des retards… »

Dites-moi mes amis, quand vous croulez sous le pétrole abondant et pas cher, quel est l’intérêt de « diversifier » vos sources d’énergie ?

Commencez-vous à comprendre ce qu’il se passe ?

Mais ce n’est pas tout…

« L’Arabie saoudite envisage de se doter d’une capacité en énergie nucléaire de 17,6 gigawatts d’ici 2032, précise l’agence gouvernementale Kacare sur son site Internet, soit l’équivalent de la production de 17 réacteurs nucléaires standard… »

Eh oui, en 2032, l’Arabie saoudite n’aura plus une goutte de pétrole et ses villes en plein désert par plus de 50° seront invivables sans énergie, d’où le nucléaire et le projet « vision 2030 » du gouvernement qui vise à se passer du pétrole d’ici… 10 ans !!

C’est d’ailleurs toute une lettre stratégie que j’avais consacrée au sujet de ces guerres pour l’énergie et à la géopolitique de l’or noir qui conditionne pour une immense part nos économies actuelles et futures.

Charles SANNAT

Source Reuters via Boursier.com

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