La pyramide de Maslow est la pyramide des besoins fondamentaux.

Pour que l’être humain puisse s’épanouir, et avec lui un système économique digne de ce nom, il est nécessaire, et c’est une condition indispensable, que le besoin primaire numéro 1 avant même le fait de manger soit satisfait.

Quand, hommes des cavernes, nous sortions pour aller chasser, il nous fallait vérifier qu’aucun prédateur n’allait faire de nous son festin…

Le besoin numéro 1 avant même de chasser et de ne pas être nous-mêmes chassés.

Cela porte le nom de “sécurité”.

D’ailleurs, plus tard, l’État s’est fondé, de même que l’impôt s’est justifié en parlant de sécurité.

On lève l’impôt et on paye les gens en armes qui deviendront nos gendarmes, pour assurer la sécurité de tous.

Quand en moins d’une semaine le fils d’un ancien président se fait agresser pour une liasse de billets (le fils de Valéry Giscard d’Estaing victime d’un vol avec violence en plein Paris : Henri Giscard d’Estaing s’est fait subtiliser près d’un millier d’euros par des adolescents, alors qu’il retirait de l’argent à un distributeur automatique) ou que la fille de Le Pen se fait violenter, nous pouvons dire que la violence que connaissent les communs des mortels et les sans-dents que nous sommes commence à toucher les familles des mamamouchis.

Les mamamouchis doivent comprendre et savoir que, dans ce pays, c’est la chienlit sécuritaire et que les Français ne sont pas du tout des anarchistes.

Nous avons une saine ambiguïté. Nous aimons l’ordre… mais trop !

Nous voulons une sécurité sans faille sans que cela n’entrave trop nos libertés.

En clair, le Français veut pouvoir traverser en dehors des clous, sans pour autant se faire tabasser à la sortie de la banque ou du bowling.

Il n’y a aucune économie saine qui puisse se développer dans un pays qui connaît une violence et une délinquance endémiques.

Dire cela est une évidence, que nos mamamouchis taisent en taxant de fascistes tous ceux qui osent dire que dans ce pays, c’est devenu un bordel innommable.

Collomb l’a d’ailleurs dit. Mais quand il le dit, les cucul-gnangnans d’En marche disent de lui que c’est un vieux monsieur sénile !

Surréaliste.

Charles SANNAT

Source RTL ici

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