On voit très bien les groupes de pression travailler la société civile sur ces sujets alimentaires.

J’ai la conviction « analytique », que la souffrance animale n’est qu’un alibi pour culpabiliser les masses, de même que les effets « écologiques » de l’élevage. Non pas que tout ceci puisse être balayé d’un revers de main. Il n’y a pas à faire souffrir les animaux inutilement, de la même manière que nous pouvons sans doute faire bien mieux dans l’approche écologique des élevages.

Pour autant il ne faut oublier les faits. Les animaux se dévorent entre eux toute la journée et sans s’embarrasser de la souffrance éprouvée par la proie du lion qui va déchiqueter sa victime sans l’étourdir préalablement. Les dernières recherches sur les arbres montrent qu’ils communiquent et qu’ils souffrent également, les végétaux sont aussi des êtres vivants.

Alors pour ne pas faire souffrir le vivant, faisons des usines à reproduction cellulaire où l’on pourra faire de la viande de synthèse et du végétal d’éprouvette.

Nous pouvons également faire manger à nos gamins des insectes ce qu’ils font désormais en Angleterre. Remarquez, ce ne sera sans doute pas pire que la langue de bœuf immonde servie dans la cantine de mes enfants.

Quatre écoles primaires britanniques vont nourrir leurs élèves avec des insectes

« Les insectes sont censés être nutritifs et avoir une empreinte carbone plus faible que la viande ordinaire, affirment des scientifiques. De jeunes enfants mangeront bientôt des insectes pour encourager une nouvelle génération à passer de la viande aux insectes – et pour convaincre leurs parents de suivre leur exemple.

Les élèves de quatre écoles primaires du Pays de Galles seront nourris avec des « protéines alternatives » telles que des grillons, des sauterelles, des vers à soie, des sauterelles et des vers de farine. Le projet visant à modifier le régime alimentaire de la population débute cette semaine.

Les chercheurs espèrent que leurs résultats fourniront des informations sur la manière de faire croire aux enfants britanniques – et par extension à leurs parents – aux avantages environnementaux et nutritionnels des insectes comestibles.

Des enquêtes, des ateliers, des entretiens et des groupes de discussion permettront de recueillir des informations sur l’expérience des protéines alternatives. Les chercheurs se sont associés à des enseignants dans l’espoir de convaincre les participants âgés de cinq à onze ans de renoncer à la viande et aux produits laitiers.

« Nous voulons que les enfants considèrent les protéines alternatives comme des choses réelles pour aujourd’hui et pas seulement comme des aliments pour l’avenir, c’est pourquoi l’échantillonnage de certains de ces aliments est une partie essentielle de la recherche », a déclaré Christopher Bear de l’Université de Cardiff. »

Donc nos écolos au sens large ne veulent qu’un monde triste, sans plaisir, sans joie, sans aventure, un monde de sanction où l’homme doit réduire son empreinte,  ce qui peut-être audible, mais en réalité, le problème c’est la réduction de l’homme. Ne plus manger, ne plus respirer, ce fascisme vert et alimentaire est insupportable et doit être dénoncé pour ce qu’il est, un fascisme, où des idiots utiles permettent à quelques grands de ce monde actionnaires de start-up de viande de synthèse de faire aboutir leurs investissements.

Couper l’homme de la nature est contre- nature et la négation même d’un projet écologique ambitieux, constructif, positif et humaniste.

Charles SANNAT

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Source Aube Digitale.com ici

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