L’inflation sera plus forte que prévue, beaucoup plus forte, c’est la première indication que donnent les résultats de cet indice des prix immobiliers aux Etats-Unis.
Autre indication ?
Les gens partent des villes pour les périphéries et les zones plus rurales.
Il faut de l’espace et un jardin.
L’exode urbain vient de commencer.
Les prix des maisons aux États-Unis viennent d’accélérer à leur rythme le plus rapide jamais enregistré
Selon les indices Case-Shiller, les prix des maisons dans les 20 plus grandes villes américaines ont explosé à 14,88 % en glissement annuel en avril – le plus haut depuis novembre 2005…
Phoenix, San Diego et Seattle ont enregistré les gains les plus élevés d’une année sur l’autre parmi les 20 villes interrogées…
Toutes les villes voient les prix des maisons s’apprécier à deux chiffres (un peu plus que l’« objectif » de 2 % de la Fed).
« La performance d’avril a été vraiment extraordinaire », a déclaré Craig J. Lazzara, responsable mondial de la stratégie d’investissement indiciel chez S&P Dow Jones Indices.
Mais, à l’échelle nationale, c’est encore pire. L’indice national des prix des maisons de Case-Shiller a augmenté de 14,59 % en glissement annuel en avril – c’est le rythme d’inflation des prix des maisons le plus rapide jamais enregistré (depuis 1988).
C’est plus rapide que le pic d’accélération précédent en septembre 2005 !
“Nous avons précédemment suggéré que la force du marché immobilier américain était due en partie à la réaction à la pandémie de COVID, alors que les acheteurs potentiels passent des appartements urbains aux maisons de banlieue”, a ajouté Lazzara.
“Les données d’avril continuent d’être cohérentes avec cette hypothèse. Cette augmentation de la demande peut simplement représenter une accélération des achats qui se serait produite de toute façon au cours des prochaines années. Alternativement, il peut y avoir eu un changement séculaire dans les préférences de localisation, conduisant à un changement permanent dans la courbe de demande de logements.
La question pour Jay Powell est la suivante : expliquez-vous en quoi cela est « transitoire » si vous n’allez jamais réduire ou augmenter les taux ?
“Les forces qui ont propulsé la croissance des prix des maisons vers de nouveaux sommets au cours de l’année écoulée restent en place et offrent peu de signes de ralentissement”, a déclaré Matthew Speakman et économiste de Zillow Group Inc. dans un communiqué.
« Le nombre de logements disponibles à la vente reste historiquement faible, compte tenu notamment de la forte demande de logements. »
Charles SANNAT
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »
La “dé-gentrification” (ou dé-boboïsation en français) des centre-villes vont avoir des conséquences assez inattendues: une paupérisation urbaine galopantes, où les riches iront s’installer dans les banlieues aérées, très chic et hors de prix, pendant que les centre-villes deviendront des coupe-gorge invivables, ce qui accélèrera le processus. Cette décadence des villes, comme vous le soulignez depuis des années, était inévitable et le covid n’aura été qu’un catalyseur.
Pas bon pour la planète, ils vont faire comment au gouvernement car qui dit maison à la campagne dit au moins deux voitures par foyer ! Quand à la désertification des centres villes qui deviennent des coupe gorge c’est pas nouveau ( pour ne blesser personne je ne citerais aucune ville ), continuons a créer des zones de chalandage pour accélérer le mouvement et la mort des petits commerces, des voies piétonnes, des villes sans voitures, des villes sans éclairage urbain, à autoriser les marchands de sommeils en centre ville, on va créer des zones de non droit . Bien fait !
Si les bien nantis abandonnent leur appartement du centre ville , les prix de ceux-ci devraient chuter , non ??
Notre gouvernement organise l’insécurité dans les villes par leurs mesures “icoulogiques”, seuls les moins riches pourront vivre en centre ville. Les plus prévoyants et les plus riches vivront à la campagne ou dans des banlieues chics et bien famées ce qui nécessitera l’usage de voitures pour se déplacer notamment aller travailler, conduire les enfants à l’école.
“« Les forces qui ont propulsé la croissance des prix des maisons vers de nouveaux sommets au cours de l’année écoulée restent en place et offrent peu de signes de ralentissement »”
Trop drôle !!!
Un vrai langage ésotérique ! Ou de la fumée ….
N’oublions pas qu’ILS se foutent bien des conséquences ! Leur but final est la mort des populations de la planète, tout simplement ! Dons QUI restera en vie , à votre avis ? Les sans dents OU les gueux ? Répondez !
L’argent Hélicoptère produit son effet .
La fuite devant l’inflation ,vite protégeons nous !!!
Savoir si aller se mettre en grande banlieue est la bonne solution , je n’y crois pas ;car il va falloir financer par ses revenus de nombreux frais annexes et sur les 25 ans qui viennent nombreux sont ceux qui s’en mordrons les doigts .
ZEBULON
Les petits commercent vont mourir dans les grandes villes mais vont renaître dans les campagnes, évidemment progressivement on va consommer des produits de plus en plus locaux dans des circuits courts.
Par contre il va falloir réorganiser la dispersion des médecins et pharmacies afin de lutter contre les déserts médicaux.
Bonjour Charles – il y a eu en effet une énorme inflation des prix depuis le Covid. Par contre les indicateurs macro-économiques montrent un niveau de demandes d’emprunt au plus bas historiquement (source: Steve van Metre, Youtube channel), ce qui peut se traduire par le fait que le marché immobilier est trop chers. Vu que les salaires n’augmentent pas, une fois la première vague d’investisseurs avec du cash passée, il ne reste que très peu de ménages qui peuvent se permettre d’acheter.
A noter que les chiffres des montants de prêts bancaires confirment cette tendance.
ils sont mal nos écolos qui proposaient il n’y a pas si longtemps la promotion de l’habitat collectif car moins énergivores!!
je me glousse lol