La Commission Européenne découvre effarée les conséquences d’années à détruire les capacités de production situées sur notre continent en encourageant le libre échange, l’ouverture des frontières à toutes les importations sans droit de douane venant de pays à bas coûts.

Année après année, nos usines ont fermé.

Désormais tous les produits actifs qui servent de matières premières à nos médicaments sont fabriqués en Chine ou en Inde.

Nous sommes devenus dépendants.

Ce n’est pas une réussite.

C’est un échec cuisant.

Et lorsque l’on disait tout cela, lorsque l’on dénonçait cette réalité et les résultats parfaitement prévisibles d’une politique qui nous menait forcément au désastre, on était immédiatement qualifié d’europhobe, de fasciste, de raciste ou de xénophobe.

La réalité et le temps sont les plus grands égalisateurs.

« L’UE doit trouver des moyens de relancer la production de médicaments et de substances pharmaceutiques en Europe pour éviter que la pénurie actuelle ne se répète », affirme Stella Kyriakides, la commissaire européenne à la santé.

« Il est désormais tout à fait clair que nous devons répondre à la nécessité d’augmenter la production de médicaments et le niveau d’innovation au sein de l’UE », a affirmé Stella Kyriakides le 22 avril, lors d’une réunion avec les membres de la Commission de l’environnement, de la santé publique et de la sécurité alimentaire (ENVI) du Parlement européen.

La commissaire d’origine chypriote a déclaré que l’exécutif européen inclurait cette proposition à sa stratégie pharmaceutique, qui doit être publiée à la fin de cette année ».

Le plus petit organisme, à savoir un virus, s’est chargé de remettre les pendules à l’heure de tous nos europathes.

Tout cela n’est que du blabla.

Car aujourd’hui l’Union et la Commission parlent uniquement des médicaments, mais cela n’est que l’écume des choses. C’est toute l’industrie européenne qu’il faut protéger et re-développer. Des usines de godasses, aux cuisinières en passant par les poêles, à un moment nous devons aussi être indépendants sur les blouses, les masques, l’électronique de pointe etc…

Penser la souveraineté européenne est donc un vrai sujet, mais tellement plus vaste que juste celui des médicaments, sans que cela ne retire de l’importance à ce dernier bien évidemment.

Nous n’oublierons pas ce qu’ils ont fait, nous n’oublierons pas qu’ils nous ont menés dans le mur.

L’Europe est une réalité géographique et je suis en enfant-Erasmus, un enfant de cette Europe qui était pensée pour assurer la paix entre des nations autrefois déchirées.

Le projet européen est devenu, en 20 ans, un projet purement autoritaire. Un projet pour détruire les peuples, les nations et créer les conditions du totalitarisme marchand.

Il faut liquider cette Union Européenne, pour laisser l’Europe, la vraie, celle des peuples retrouver la véritable place qui aurait du toujours être la sienne.

dossier comment survivre à l'eurocalypse

Charles SANNAT

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Source Euractiv.fr ici

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