Mauvaise nouvelle pour les Etats-Unis où « l’emploi privé continue de décélérer, selon l’enquête ADP ».
C’est l’une des statistiques américaines les plus regardées.
« Le secteur privé aux Etats-Unis a créé 307 000 emplois en novembre, un chiffre inférieur aux attentes, montrent mercredi les résultats de l’enquête mensuelle du cabinet privé ADP.
Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne 410 000 créations de postes ».
Inutile de vous dire que chez nos amis Américains, il n’y a pas franchement de dynamique économique ébouriffante !
Logique.
C’est la crise et les confinements partout !
La seule chose qui sauve les marchés, c’est la croyance dans les vaccins qui marcheront.
Charles SANNAT
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Source Boursorama.com ici
Surtout quand on comprend comment sont calculés les chiffres du chômage et de la création d’emplois aux États-Unis, Delamarche l’explique bien et c’est complètement grotesque.
Déjà, c’est du déclaratif et non pas de l’effectif, alors qu’avec le prélèvement à la source, le fisc américain a les moyens d’éditer les chiffres réels chaque mois.
Ensuite c’est une bête formule mathématique qui croise le nombre de personnes se déclarant être au chômage avec le nombre d’intention de création d’entreprise.
Parce que c’est bien connu, dès le moment où vous créez une entreprise vous embauchez cinquante personnes à la volée.
Et puis pas la peine d’enregistrer sa société : avoir l’intention de la créer suffit!
Hahahahaha
C’est comme ça qu’à la mi-2008, il y a eu un record des chiffres de l’emploi, au plus fort de la crise des subprimes!
Même qu’en 2009 le record de 2008 a été tellement pulvérisé qu’il y avait encore moins de chômage qu’en 2007.
Hahahahaha
Sans parler du fait qu’en 2008-2009 l’essentiel des jobs crées étaient des temps partiels, donc une personne occupant trois boulots était comptée trois fois: principalement des emplois de serveur, caissiers, barman… Inutile de dire que cette année il n’y en a pas eu beaucoup.
Bref, quand on vous parle de taux de chômage, de création d’emploi ou de plein-emploi aux États-Unis vous pouvez hurler à la fake news.
Et si les chiffres officiels sont décevant, cela veut dire qu’en réalité ils sont catastrophiques.
Mais les bourses vont bien !