« Comment en sommes-nous arrivés là ? Les candidats utilisent l’IA pour postuler… et les recruteurs l’IA pour les choisir ! » se demande à juste titre cet article de Midjourney pour Clubic.

En ce qui me concerne j’en rigole encore.

Tout le monde ou presque a découvert chatGPT, surtout chez les jeunes.

J’ai même montré à mon petit dernier comment cela fonctionnait.

Mon petit dernier préférant jouer au foot avec les copains, courir après ses poules dans le jardin ou partir à la pêche dans la rivière plutôt que de travailler son « français » ou faire ses « devoirs », évidemment, il trouve l’IA géniale pour se libérer du temps. Sa phrase préférée ? « ChatGPT fais-moi mon travail ». Bien évidemment, cette phrase, il n’a pas trop la possibilité de la prononcer, car papa et maman veillent à ce que le travail soit fait par ses soins et pas par l’IA.

Mais, ne soyons pas naïfs.

Dès que nous avons le dos tourné, jeunes et moins jeunes se précipitent sur les IA pour faire faire leur travail.

Il en va de même pour les candidats comme pour les recruteurs.

Nous rentrons donc de plein fouet dans un monde qui était déjà devenu absurde, mais qui en plus devient un ramassis de crétins décérébrés et paresseux.

« La recherche de travail peut quelques fois s’assimiler à un parcours du combattant, avec les heures allouées à trouver les bonnes offres, puis la rédaction de lettres de motivation et de CV. Alors, quand des entreprises ont découvert qu’elle pouvait automatiser le processus en utilisant l’IA, un certain nombre de personnes ont commencé à proposer outre-Atlantique des services, de plus en plus courus.

C’est ainsi qu’une société comme LazyJob (le nom est parlant) offre un bot du nom de « Job GPT » qui s’occupe de répondre seul à des milliers d’offres. L’utilisateur n’a qu’à remplir un certain nombre d’informations sommaires pour orienter la recherche, la technologie fait le reste. Et LazyJob offre des tarifs intéressants, un plan à vie ne coûtant que 250 dollars.

D’autres sociétés tentent aux États-Unis de rivaliser, comme Sonara ou Massive, qui pour une somme de quelques dizaines de dollars par mois, promettent de remplir plusieurs centaines d’offres sur la même période. »

Voilà. Pour postuler massivement, Yaka utiliser les services d’IA. Ca coûte pas cher et statistiquement, vous finirez bien par trouver un job.

De l’autre côté face à l’afflux de CV on utilise de l’IA pour répondre automatiquement à des envois automatique !

Plus con tu meurs…

« Les recruteurs se tournent eux aussi vers l’IA. La patronne de l’entreprise NeedleFinder Recruiting Emi Dawson a ainsi expliqué au journal Wired ne pas être gêné par le fait que 95% des candidatures reçues soient inadéquates. Et pour cause, elle-même use de la technologie, son logiciel de suivi des candidatures évacuant lui-même selon ses dires l’immense majorité des mauvais dossiers ».

Voilà donc notre avenir.

Plus personne ne fait vraiment son travail et délègue tout ce qu’il peut aux robots et aux automates.

Le problème que beaucoup n’ont pas compris, c’est que l’IA n’est pas intelligente. L’IA sait juste gérer des quantités astronomiques de données et répondre à vos demandes. Une demande indigente entraîne une réponse indigente.

La réalité avec les IA, c’est que ceux qui sont forts vont voir leur productivité exploser alors que ceux qui sont médiocres vont se faire laminer et devenir totalement inutiles. Surnuméraires. Plus que jamais, avec 20 l’IA il va falloir une immense culture générale.

Charles SANNAT

« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

Source Clubic.com ici

Please complete the required fields.